Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 24 juillet 2012
Agréablement surprise par ce film rigolo et intelligent. Un peu étonné par "les roustons des créatures" mais c'est vrai que les japonnais un rapport différent avec le corps par rapport aux occidentaux ( ils n'y voient rien de vicieux) Le rythme retombe parfois, la vision sur l'humain est assez désillusionné.
Qu’ils sont mignons ! Une fable qui n’a pas d’âge, avec un fort message sur la déshumanisation via l’industrialisation. Ce qui est aussi excellent dans cet anime, c’est qu’on ne part pas dans un cliché à l’eau de rose, mais qu’il reste très réaliste, et même actuel. Bon les graphismes datent un peu, mais c’est plus la trame qui joue donc peu importe.
Une véritable merveille de l'animation Japonaise. Des couleurs et des décors splendides, une réalisation maîtriser, des voix bien choisis et une animation soignée. L'histoire est originale et le scénario est réaliste et montre la cruauté, l'amour, la peur, la tristesse et pleins d'autres terme humaniste et animalisme. Un merveilleux projet beau, touchant, drôle et magnifique avec des scènes certes violentes, étranges et effrayantes, mais aussi d'une grande justesse. Un film à ne pas manquer.
Eh oui, 4. Quatre étoiles, pour un DA remplis d'émotions, ne tombant pas dans la facilitée et pour tout age. Une étoile pour l'idéologie et l'auto critique d'un pays qui étouffe sous une urbanisation galopante. Une autre étoile pour le fort sentiment d'insouciance et de liberté que procure ce Manga. Une troisième étoile pour l'érotisme léger qui entoure l'histoire. Enfin, une 4ème étoile pour ne pas nous avoir forcé à rire ou à pleurer, pour avoir tenus compte de toute les générations. Cette uvre est peut être typiquement japonaise, mais elle semble être universelle et applicable a tous ! Les hermétiques aux films danimation, notamment japonais, passerons leur chemin. Les autres quitteront les salles obscures ravis en emportant avec eux ce sentiment que lon ne sexplique pas, mais qui nous fait tant de bien.
Question zoologique du jour : qu'est-ce que le Tanuki ? Takahata nous le présente comme un voisin du raton laveur, mammifère hédoniste particulièrement jovial. Particularité ? Outre un usage multifonctionnel de sa généreuse paire de roubignoles, il se révèle rapidement transformiste de premier ordre, capable de passer de l'aspect de rongeur à celui de statue bouddhiste en un éclair d'esprit. Cette géniale possibilité de métamorphose permanente, selon son imagination, ses émotions, offre ainsi un champ de perspectives infini quant à la créativité de son auteur : du conte traditionnel magistral (un doyen changé en jeune samouraï), à d'éblouissantes visions animistes et carnavalesques (les spectres envahissant la ville) Hélas, voilà que l'homme vient s'approprier son territoire et étouffer son écosystème; la confrontation s'annonce donc inéluctable Nouvelle fable simpliste opposant la férocité de l'homme à la candeur sauvage et érigeant l'humanité comme parangon de la barbarie? Pas vraiment, non... Takahata ne fonce jamais tête baissée vers un tel pamphlet manichéen. L'homme n'est pas outrageusement diabolisé, s'il abat forêts et fait pulluler les lotissements, ce n'est pas sciemment guidé par une quelconque monstruosité, mais d'abord pour faire face à un boum démographique. Ceux qui ont contemplé l'inoubliable Tombeau des Lucioles ne seront pas surpris, mais rarement un film d'animation aura été aussi dur, pugnace et réaliste, ce qui n'exclut toutefois pas le film de purs moments loufoques et impromptus (ah, les bourses du vieux barbu ). Les Tanukis, figures mythologiques puisque dotés d'un savoir unique, semblent d'emblée condamnés, leur combat, si ludique parfois, parait pourtant voué à l'échec. Comment doivent-ils alors utiliser ce pouvoir sachant leur civilisation au bord de l'extinction? Peut-être devront-t-ils vivre cachés, masquer leur singularité pour se fondre avec l'ennemi Le Tanuki est mort ? Non, il n'a pas encore perdu le sens de la fête
Cette fable écologique, douce-amère et joyeuse, est une véritable merveille du 7ème art, une de plus offerte par le Studio Ghibli. Aperçu il y a maintenant 10 ans au festival d'Annecy, et l'un de mes meilleurs souvenirs de cinéphile gâce à un public exceptionnel, le réveil fut brutal en redécouvrant totalement les aventures de ces tanuki luttant pour sauvegarder autant que possible leur habitat naturel. Le message de ce film, constat désabusé sur les dommages irréversibles que l'Homme cause à la Nature, n'est passé que de manière plus intense, réveillant cette fois le tanuki hibernant dans le spectateur. Entre humour bon enfant, contemplation d'une nature majestueuse et généreuse et dureté du message, Takahata réalise un petit bijou de poésie qui mérite totalement sa place au panthéon des "grandes affiches" du Studio.
Les studios proposent en général des dessins animés de grande qualité. C'est la cas ici sans doute. Cependant, contrairement à bien d'autres, j'ai trouvé cette histoire répétitive et trop longue. Pourtant la première heure est excellente, c'est drôle et plein d'idées originales.. Au bout d'une heure, le film tourne en rond et on se rend compte qu'il aurait pu durer 30 minutes de moins. Par ailleurs, il faut noter que ces charmantes créatures 'tuent' des humains décrit comme "envahisseurs". et se transforme en ce qu'ils veulent en utilisant leurs "robignoles" tel qu'ils les décrivent dans le film.. Cela donne droit à quelques scènes rigolotes, mais pas forcément compréhensibles par les plus jeunes. Préférez Mon voisin Totoro.
Je n'irai pas par quatre chemins:Pompoko est merveilleux!Isao Takahata m'a enchanté une fois de plus!Fascinant!!! Cela dit , ce n'est pas un film qui passionnera les plus jeunes , car il aborde des sujets tels que la croissance démographique au Japon , la vie , la mort , la survie , l'écologie , la nature humaine vue par les Tanukis , etc... Mais quand on regarde bien les oeuvres de Takahata (Le Tombeau Des Lucioles ou encore Les Souvenirs Ne s'oublient Jamais) , toutes ne s'adressent pas spécialement au jeune public.
Encore une n-ième fable écologique de la part des studios Ghibli (dommage car j'aime la plupart de leurs films), cet oeuvre est probablement la pire que j'ai vu. Les personnages ont peu voire aucune personnalité, impossible de s'attacher à un seul d'entre eux. Le public ciblé est beaucoup plus jeune qu'habituellement car entre l'humour presque absent (et présent de manière enfantine), la lenteur barbante (plus captivant vers la fin) et surtout l'idée écologique qui reste ici quasi explicite (pas de subtilité ou de métaphore à ce sujet contrairement à beaucoup d'autres films d'animations). Dans le fond, l'idée de faire un long-métrage sur comment les takunis font faire pour survivre face à l'urbanisation de leurs milieux de vie n'est pas une mauvaise chose et les changements d'apparence (les takunis vus par les humains, d'une manière grossière dans laquelle ils se ressemblent tous et comment ils se perçoivent entre eux, avec quelques traits de personnalité) est plutôt bien pensé, malheureusement la réalisation ne suit pas. La bande son est légère et très discrète, rien à dire à ce sujet. Faut-il regarder Pompoko ? La réponse est de toute évidence NON, comme dit au dessus avec une meilleure réalisation cela aurait pu être plus captivant. Même si je n'aime pas trop Isao Takahata, j'avais eu un gros coup de coeur pour "le tombeau des lucioles". Mais pour le reste, son style reste trop banal comparé à Miyazaki.
Isao Takahata, une fois de plus, nous émeut et nous émerveille avec Pompoko. Ce film raconte lhistoire dune poignée de braves tanukis qui tentent de survivre désespérément en pleine nature, tandis que les hommes, intraitables, poursuivent leur avancée économique, détruisant fleurs et arbres sur leur passage Petit à petit, le spectateur suit la résistance farouche ou passive des adorables tanukis pour finalement constater la lente dégénérescence de leur peuple, jusquà leur défaite Le profit triomphe toujours, mais les lois naturelles ne sont jamais totalement vaincues Ce film est très sensible, comme cest souvent le cas dans la filmographie de Takahata, mais aussi réellement drôle, intelligent, nostalgique, satirique, parfois féroce et cruel et porte en lui une petite lueur despoir pour ces pauvres habitants de la forêt Pompoko peut être considéré comme la continuation de Mon Voisin Totoro de Miyazaki, tellement ces deux films se recoupent et se répondent entre eux (Tanuki, proche voisin de Totoro ). Takahata fait preuve dune imagination débordante, truffée de références envers les croyances et autres légendes nippones. Il signe un film tout à fait original pour les Studios Ghibli, à mi chemin entre un conte moderne merveilleux et un documentaire réaliste, grâce à lutilisation de la voix-off et au scrupuleux souci des détails Pompoko peut, dores et déjà, être considéré comme un classique, en priorité réservé aux adultes, accessible aussi pour les enfants, heureusement
Une fois n'est pas coutume pour le studio Ghibli (que j'adore vraiment) qui est un peu spécialiste du genre, on nous sensibilise sur les méfaits de l'action de l'homme sur la nature (noble intention); sauf qu'ici j'ai été déçu par le fait qu'il y ait quand même pas mal de longueurs, je me suis parfois un petit peu ennuyé même si, rien que pour la bonne réalisation graffique, ce film se regarde assez bien.
Film d'animation magnifique,Pompoko de Takahata est un régal pour les yeux. Les décors sont superbes et les Tanukis sont mignons et attachants. La musique sublime,contribue à mettre en avant la grande sensibilité et la grande poésie de l'oeuvre. Le scénario n'est pas en reste non plus. Derière ce film à première vu naif et mignon,se cache une profonde critique de notre société devenue complètement folle et ne respectant plus rien,meme pas la nature et ses habitants. Message écologique puissant par un homme sage. Miyazaki,Takahata meme combat,meme génie.
Une façon originale et très intéressante d’aborder l’écologie et l’urbanisme des mégapole de façon comique et culturelle. J’ai été agréablement surpris
Vive les tanukis ! Ces adorables petits animaux sont menacés par la construction de la ville de Tama au Japon. Si on les retrouve aussi dans les légandes anglaises, on apprécie beaucoup ce film d'animation de Isao Takahata et on aimerai bien avoir leur pouvoir et s'amuser autant qu'eux. Un animé qui nous livre une morale simple : protéger la nature qui vous entoure et les espèces qui y vivent. Ne laisser pas les villes prendre le pas sur la campagne ! Les dessins sont très sympathiques tout comme la musique. L'histoire est vraiment simple, et cela permet justement une ouverture sur un public très jeune. Tout simplement très sympathique !
Film qui aborde le thème de l'écologie et de l'expansion des villes (peut être appliquer a n'importe d'entre elle dans le monde). Ceci est traiter d'une manière plutôt amusante (sympa les tanukis). On peut comparer cela a une fable, mêlant l'aspect traditionnel du japon, et une vison très moderne de notre société (et oui, les tanukis mangent eux aussi au Mc Donald). Grand souci du détail, des paysages magnifiques et même de l'incrustation de vrais vidéos. Cependant, j'ai trouvé le film un peu long.