Avis : Pompoko - Page 7

Des studios ghibli mais pas réalisé par Miyazaki, Pompoko en est sans doute le meilleur dessin animé. Si il se révèle moins magique et moins subtil que les oeuvres du maître, Pompoko y gagne en humour, souvent grinçant, fortement appréciable. De plus, il a pour vertu d'évoqué rapidement la politique mais surtout de parler d'écologie, mais de façon amusante et originale, de façon à créer une prise de conscience chez les enfants notamment. Plus léger dirons nous mais il y gagne en sympathie.

Cocasse, nouveau, étonnant, fabuleux. Une histoire riche et originale parfaitement maîtrisée, avec des personnages plus loufoques les uns que les autres, des rebondissements incessants, des sourires, de la magie perpétuelle, des passages adorables... Une grande réussite pour ce film d'Isao Takahata, avec une musique pharamineuse. Pour ce qui ont vu le film :
spoiler: Le défilé spectaculaire des tanuki est absoluement fantastique, je revois ce passage en boucle tellement les trouvailles sont ingénieuses, déjantées, inquiétantes et extraordinaires. E-xce-llent.

Ma 1ère déception dans l'univers Ghibli, lent, long, bavard, une morale répétitive (bouh l'Homme est vilain), un design/dessin moyen, quelques moments sauvent l'ensemble.

Un des rares films décevant du studio Ghibli. Dommage car le point de départ du film était original.

Un très bon film d'animation qui mélange des aspects comiques et dramatiques et qui rappelle l'impact néfaste de l'espèce humaine sur les autres espèces et sur l'environnement à travers les Tanukis, des animaux de la mythologie japonaise. Pour couronner le tout, les personnages sont attachants. Un film à voir.

Dans l'univers foisonnant des productions Ghibli, "Pompoko" d'Isao Takahata est souvent éclipsé par les œuvres de son confrère plus célèbre, Hayao Miyazaki. Cependant, "Pompoko" mérite une reconnaissance à part entière comme un conte écologique poignant et une satire sociale habilement déguisée en film d'animation.

"Pompoko" nous immerge dans la lutte des Tanukis, créatures de la mythologie japonaise connues pour leurs pouvoirs de métamorphose, contre l'urbanisation galopante qui menace leur habitat. Le film est à la fois une célébration de la culture japonaise et un cri du cœur face à la dégradation environnementale.

L'animation, signature indéniable du studio Ghibli, est magnifique. Elle mélange avec délicatesse les couleurs vivantes de la nature avec les nuances plus sombres de la civilisation moderne. Le travail de Takahata, avec la complicité de Miyazaki à la conception, est un visuel envoûtant qui capture l'essence spirituelle et la frivolité des Tanukis aussi bien que la brutalité inexorable du progrès.

La musique de Yakusa Gakudan et Shang Shang Typhoon, mélodieuse et parfois mélancolique, accentue l'ambiance et le message du film. Elle donne une voix à ces créatures mythologiques, leurs joies et leurs peines, leurs festivités et leurs batailles.

La force de "Pompoko" réside dans sa capacité à engager le spectateur dans un récit qui est à la fois un divertissement et un commentaire social. Takahata ne se contente pas de dépeindre une lutte manichéenne entre le bien et le mal, mais propose plutôt une réflexion sur la coexistence et les compromis.

Cependant, "Pompoko" souffre par moments d'un rythme inégal et d'une certaine lourdeur dans son message écologique qui peut parfois sembler didactique. De plus, les nombreux personnages et les sous-intrigues peuvent parfois prêter à confusion, surtout pour les spectateurs non initiés aux nuances de la culture japonaise.

En outre, bien que le film ait remporté le prix de la critique au Festival d'Annecy, son succès n'atteint pas les sommets d'autres productions Ghibli. "Pompoko" reste cependant un film essentiel, qui interpelle sur l'importance de préserver la culture et l'environnement dans un monde en constante évolution.

En conclusion, "Pompoko" est une œuvre complexe et engagée qui mérite une place d'honneur dans la filmographie d'Isao Takahata et du studio Ghibli. Ce film, avec ses tanukis tantôt comiques, tantôt tragiques, offre une parabole sur la modernité qui mérite d'être vue, pour son originalité et son audace narrative.

J'essaie mais c'est a chaque fois la meme chose avec les ghibli(comprendraot jamais le succes de chihiro tain...) je suis impermeable a son univers alors j'adore le style manga old school mais que ce soit ponyo ou celui ci (trop long a mon gout) malgre son scenar fort je me ss ennuyée dommage....

A mourir d'ennui. le vrai ennui, c'est que j'adorerais adorer ce film mais je peux pas. Le ton moralisateur et le côté film d'animation fonctionnent pas du tout. Le film manque de rythme et lasse rapidement. Mais bon, le message est important, l'écologie bla bla bla. Pas franchement passionnant mais nécessaire.

Pompoko est un film d'animation qui devrait plaire aux (grands) enfants. Je l'ai trouvé mignon, drôle, rafraîchissant. Il nous laisse songeur quant à son message sur la condition de l'homme, car je vois dans ce film une critique de l'homme, ainsi qu'une image de celui-ci. Le message écologique est aussi bien présent et cela n'est pas pour me déplaire surtout lorsque l'on vit à cette époque, où le bien être des animaux et de la planète en général passe bien à côté de l'argent, de nos envies, de nos fantaisies et de nos caprices. Le film est un peu long néanmoins, mais il se laisse très bien regarder. L'humour est présent, sympathique (mais j'avoue ne pas comprendre d'où vient l'humour spoiler: de laisser apparentes les roubignolles des monsieur Tanukis
et de les utiliser dans certaines scènes...) Les personnages sont attachants et la fin de l'histoire est plutôt douce, du moins, elle ne brusque pas les enfants (c'est pourquoi je trouve ce film plus destiné aux enfants que Le Tombeau des Lucioles par exemple). A voir !

Une œuvre particulièrement originale, qui vaut le détour rien que pour le dépaysement culturel. Le réalisateur nous embarque dans ce qui semble être une inspiration forte des contes et légendes japonaises. C’est un vrai plaisir de découvrir les Tanukis, créatures transformistes qui vont se battre contre les humains pour la protection de leur foyer. Un film pour petits et grands à découvrir avec la plus grande attention notamment en cette faste période écologiste !

A la fois ode à la protection de l'environnement et critique très sèche de notre société, ce film d'animation est ne pas à mettre entre toutes les mains. Les plus jeunes n'y trouveront qu'un intérêt limité, à cause de la complexité des idées et le manque de fun en général. Alors oui Isao Takahata et les studio Ghibli nous pondent encore un film de qualité, les descriptions de notre société et ses limites sont bien exposées; il va même intégrer dans son film des passages visionnaires en dépeignant un futur harmonieux entre humains et animaux. Mais le film possède malheureusement un rythme trop haché, les morceaux sont mal recollés et on tourne rapidement en rond; de plus l'ensemble de la vie des tanukis est présentée d'une façon triste avec de rares sursauts de bonheur. Bref, à déconseiller aux enfants, mais à mettre entre des mains plus âgées qui comprendront mieux la morale de Pompoko.

J'ai un peu moins aimé que les autres film d'hayao mais ca reste que c'est un excellent film a avoir dans sa collection de dvd.

Il faut arrêter avec les critiques élogieuses sur ce film ; il est nettement en-dessous de Mononoke, Le Chateau Ambulant, etc. Le scénario est extrêmement brouillon, on s'y perd même. Et puis, je vous déconseille d'y amener vos enfants, car ils risqueraient de vous poser des question embarassantes lorsqu'ils verront ces bêbêtes faire mumuse avec leurs parties génitales... (véridique...)

Un film magnifique de bout en bout, des musiques excellentes, les dessins sublimes, l'histoire très belle, bref un chef d'oeuvre à ajouter à la longue liste de Takahata (Le tombeau des lucioles, Goshu, Kié, Horus, Yamadas, etc) et plus généralement aux chefs d'oeuvre du studio Ghibli

Ce n'est vraiment pas le meilleur film des Studio Ghibli. Peut-être parce que ce n'est pas par le Dieu Miyasaki! :D J'ai trouvé ce film long à regarder, pas assez prenant...