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Ashitaka3
108 abonnés
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2,5
Publiée le 23 avril 2017
Cette oeuvre a le mérite d'être originale c'est le moins qu'on puisse dire. Malheureusement, je n'ai pas adhéré au rythme, long, lent, répétitif, avec une voix off pas forcément indispensable. L'ensemble est vraiment dur à suivre de par l'absence de personnages principaux. Les histoires secondaires obligent à s'égarer et à ne pas rentrer totalement dans le délire qui propose un regard intéressant sur l'urbanisme envahissant et la disparition de la campagne. Je retrouve cette nostalgie et cette beauté de la nature. Elle aurait dû être plus mise en avant, avec moins de blablas. L'approche est très symbolique, très racontée, très théâtrale, ça m'a un peu ennuyé car ce qui est raconté touche à l'universel, c'est ce qui rend l’œuvre au final,bien tentée mais dont le fond semble être gâché par la forme.
Est ce le fait de découvrir sur le tard ce film d'animation des studios Ghibli qui me laisse à moitié conquit voire un peu déçu ? Produite en 1994, cette histoire de tanukis, divinité japonaise à l'esthétique proche du raton laveur ou du blaireau, reste en demi-teinte principalement à cause de sa longueur. Après un démarrage plutôt sympathique dans la découverte de ses animaux dotés de pouvoirs magiques et d'attributs "couteau-suisse", malgré quelques envolées lyriques et de bons moments, cette bataille pour la survie d'une espèce face à la déforestation et à la suractivité humaine perd en intérêt. Les multiples personnages n'ont pas la force et la prestance de bien des héros des films du studio et, on se lasse donc en attendant la fin de ce combat dont la conclusion surprenante est pourtant une réussite. Le message écologique n'en est d'ailleurs que plus fort et il est donc fort dommage que le peu d'attachement pour ces boules de poils caractérielles et transformistes ne réussissent pas à nous faire vibrer plus que ça. Surtout que visuellement, l'animation ne souffre aucunement le nombre des années et encore une fois, les trouvailles visuelles sont un vrai régal pour les yeux. Un film décevant et rébarbatif dans sa narration qui porte malgré tout la pâte visuelle et poétique de ce studio japonais mythique qui avait placé la barre bien plus haut quelques années avant avec "Mon voisin Totoro" et qui a ensuite eu les succès qu'on lui connait.
En comparaison d’un autre maître des films d’animation japonais, Hayao Myazaki ou d’un film précédent de Takahata (Le tombeau des lucioles), j’ai pu ressentir une certaine émotion moindre lors de la projection de Pompoko. L’attente était peut être trop forte, vu ce qui précédait. Pompoko a sûrement trop de lenteurs et de répétition du fait que les Tanukis puissent se transformer le plus souvent en presque tout, plombe un peu le scénario ; l’impossible devient trop souvent possible. Ces réserves émises, le film reste intéressant. Certaines scènes sont de véritables morceaux de bravoure d’inventivité visuelle, qui plus est chargé d’humour, tel le défilé de spectres dans les rues de la ville la nuit (belle idée de scénario qui montre le côté blasé de l’homme), la transformation parfois difficile des Tanukis en êtres humains au début du film, les blagues faites aux hommes. Les scènes les plus réussies correspondent aux moments tragi comiques. Par contre, les moments les plus sérieux, quand les messages humanistes écologiques sont énoncés, sont moins aboutis. Myazaki, qui a participé au scénario, apporte un univers fantasmagorique réussi. Myazaki part du réel pour aller vers le merveilleux tandis qu’ici, le fait d’être d’emblée dans l’irréel (des animaux anthropomorphes et doués de pouvoir) donne un résultat moins captivant.
je n'ai pas réussi a entrer dans l'histoire, je me suis ennuyéz tout au long même si l'idée est originale , jai trouvé le film trés dérangeant avec cet moral répétitive quelque moment sauvent le film mais la plupart du temps c'est soporifique
Pompoko avait un sacré potentiel pour être l’un des meilleurs Ghibli mais se montre un peu long et répétitif sur presque 2h. Pompoko possède à côté de ça de bonnes choses pour en faire une production agréable tout de même.
En effet, dès le départ, on apprend que les Tanukis sont en danger étant donné que le territoire se rétrécie au fur et au mesure du développement des villes. Jusqu’à la fin, le film tournera en rond pour apporter différentes solutions pour ces petites créatures de rester dans leur milieu naturel. Malheureusement, sur deux heures de film c’est trop faible et trop long. Surtout quand on voit la fin, on peut se dire qu’elle aurait pu venir bien avant. La longueur du film est donc ma principale critique car cette production se rend parfois désintéressante alors qu’il y a beaucoup d’humour et un peu de poésie. Les Tanukis sont des créatures aussi mignonnes que fofolles. On a le droit à des scènes bien WTF par moment (les passages de transformations de leur testicules : j’ai été quasiment choqué de surprise). Le film ne manque pas d’idées pour les transformations des Tanukis (les transformations en humains représentent une bonne idée et aurait peut-être pu être plus poussé dans la stratégie des Tanukis). La longue scène des ectoplasmes est très belle, spectaculaire et plutôt poétique. La fin est belle, intéressante et touchante. Ce qui est aussi dommage c’est que parfois j’ai eu la sensation que c’était un peu compliqué pour rien, à retrouver un peu qui est qui ; et surtout qui fait quoi (avec des Tanukis qui partent et qui reviennent bien après). Ne serait-ce que sur les chefs, il y en a bien trop et on se perd à savoir qui a le plus d’influence. Enfin, une dernière chose qu’il faut voir, c’est que c’est une critique face à la destruction de l’environnement. La déforestation est bien évidemment un grand danger pour nos chaleureux animaux.
Pompoko est donc une œuvre Ghibli sur une idée environnementale, parfois attachante, poétique et surtout amusante. Malheureusement, cet animé aurait mérité d’être moins long (pour éviter d’être trop répétitif) et être un peu plus simple pour mieux accrocher au message et à la magie.
Pompoko c'est avant tout un plaidoyer avant gardiste pour la protection de la terre et de ses premiers habitants légitimes à savoir les animaux. C'est une longue défense, un peu trop?, qui combat la déception et le règne de l'homme avec humour et toujours plus d'enchantement et de poésie.
Pompoko raconte la lutte des tanuki (animaux mythiques du folklore japonais) contre l’urbanisation galopante qui réduit leur territoire à peau de chagrin. Comme toute fable qui se respecte, le deuxième film d’Isao Takahata pour le studio Ghibli cultive l’art de l’allégorie en alternant les passages comiques et les scènes plus graves concernant les dérives de la course au progrès. Ce mélange des tons donne un cachet assez unique à cette parabole écologique espiègle et bouleversante à la fois. Il n’en demeure pas moins que Pompoko n’a pas l’impact graphique de certains chefs-d'œuvre du même studio et que la deuxième partie du métrage souffre d’un léger manque de rythme.
Étant à la base un grand fan des films du Studio Ghibli c'est avec un grand plaisir que j'ai voulu découvrir Pompoko. Film sortit en 1994 mais que je n'avais toujours pas vu. Maintenant que c'est chose faite, je vais pouvoir donner mon avis dessus. Fort de constater que le film est bon. Certes, ce n'est pas le meilleur du studio, mais il tient largement la route. Comme tous les films de Ghibli (ou presque) celui-ci aborde le thème de l'écologie et de l'expansion des villes ( l'histoire se passe à Tokyo mais peu facilement et transposé dans n'importe quel endroit du monde). Ceci est traité d'une manière plutôt amusante même si pour le coup le message est direct. Dans la plupart des autres films, le message est véhiculé de maniérer subtile au fur et à mesure que l'histoire avance. Ici non ! c'est clair, net et ça parle de rien d'autre. impossible de ne pas comprendre ou le film veut en venir. Et c'est peut-être aussi sont plus grand défaut a mon gout. On pourrait comparer Pompoko une fable, mêlant l'aspect traditionnel du Japon, et une vision très moderne de notre société (eh oui, les tanukis mangent eux aussi au Mc Donald). Niveau dessin et animation, le film a beau avoir 20 ans. On reste impressionner devant la beauté des paysages ou l'animation traditionnel sans failles. Le tout gratifié de temps en temps de prise de vu réel. Cependant, même avec toutes ses qualités je trouve ce film un peu trop triste et dur pour les plus petits. Ça reste un bon film, mais pas sans défauts. Qui véhicule des propos juste mais qui malheureusement sont toujours d'actualité 20 ans après ça sortit.
Pompoko est un très beau film d’animation japonais de Isao Takahata. La mise en sècne du réalisateur est irréprochable, il réussit immédiatement à nous captiver et ne nous lâche pas jusqu’à la fin. L’animation n’a rien d’exceptionnelle et je n’en suis pas un grand fan. Mais le sujet est merveilleusement bien traité et l’histoire a été bien travaillée. En clair, on reste scotché au long-métrage du début à la fin. C’est à découvrir…
Film plutôt décevant. On se surprend à s'ennuyer dès la première demie-heure. Les tanukis transformistes est une idée bien trouvée, elle m'a plu mais pas suffisamment pour m'émerveiller durant 2 heures. Les roubignoles des tanukis m'ont choquées ^^. La transformation du paysage vers la fin est jolie en revanche..
L'exception qui confirme la règle de la qualité d'un bon nombre des animations japonaises, ce film est mauvais dans ce qu'il transmet dans son ensemble et dans beaucoup d'éléments. Une longue animation considérée égale à d'autres films mais qui n'a pas la même teneur., Il est question d'être porteur de la mythologie japonaise et de sa disparition face à la modernisation en la personne d'animaux ayant des pouvoirs particuliers appelés tanukis et il y a le même principe qui existe en occident de cette disparition de formes de magies face au modernisme. Mais le traitement ici est révélateur d'une imagination très convenu et qui présente juste un amusement. Les positions écologistes du film se contredisent, il n'y a pas d'âme dans ce récit qui présente des antagonismes, des personnages souvent assez grossiers dans leur aspect et leurs attitudes. Les personnes normales y trouvent des repères qui ne sont que des clichés sans poésie ni vraie profondeur. Très surfait, la fin est un dénie de tout espoir intelligent dans une pantomime incompréhensible.
Un excellent film d'animation japonais! Des personnages très surprenants, un scénario plus qu'original, qui nous étonne à chaque minute, des métamorphoses hallucinantes et des créatures très attachantes. Une belle leçon de vie sur la vie en communauté et le partage d'un teritoire, une magnifique histoire, très bien menée. De l'action, des rires, de l'amour et de l'émotion; à voir!!!
Une histoire au message écolo jamais niaisement passéiste, et qui charme surtout par son aspect onirique et délirant, par la capacité à rêver de ses personnages et par sa mélancolie. Un beau film.