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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Pompoko est le moins bon long-métrage de Takahata, mais cela ne veut pas dire qu'il soit mauvais, bien au contraire. En fait ce film fait figure d'exception dans la filmographie du maître. Takahata a en effet choisi d'aborder le thème de l'écologie en l'exposant à travers des personnages non-humains, premières victimes de l'urbanisation de masse. Si comme moi, l'on préfère les personnages humains, il sera difficile d'apprécier plus ce film qu'un Omohide poroporo ou un Tombeau des lucioles (même si le thème de chacun de ces films n'a rien à voir). Cependant Pompoko reste un chef d'oeuvre, certainement le long-métrage le plus engagé de Takahata (si l'on passe outre l'antimilitarisme du Tombeau des lucioles). Cependant, le film ayant 12 ans, le son au cinéma est assez mauvais, ce qui peut énerver un peu le spectateur mais ne l'empêche pas d'apprécier le film.
Le film, bien qu'animé par l'enthousiasme et le coté festif inné chez les tanukis, soufre de quelques lenteurs, certaines scenes de dialogue etant assez longue, provoquant parfois un leger decrochement pour suivre l'histoire. Toujours est-il que le film prend le parti des animaux victimes de la reduction de leur espace vital et de ses conséquences : famines, dangers urbains... Concernant les dessins, ils sont assez jolis, ni plus ni moins. Bref, regardez ce film si vous aussi militez pour la protection des animaux, ou pour passer un moment agréable en compagnie de ratons laveurs au capital sympathie énorme.
Film avant-gardiste sur la déforestation humaine, obligeant les animaux à fuir, à se regrouper, et donc à se quereller pour leurs infimes ressources. Mais ça va plus loin, les animaux sont obligés de s'urbaniser, et prendre l'apparence des hommes pour survivre. Car il s'agit bien de survie et non pas de vie avec plaisir (on le voit à leur tête à la fin du film). Au-delà des animaux, le film parle de nous, humains. Etant obligés de fuir les campagnes, les humains s'urbanisent pour vivre chaque jour comme une routine.
Avec l'accès au divertissement partout, les humains ne sont même plus surpris et zappent vite le défilé magique des tanukis, créatures de la forêt. Le sujet est merveilleusement traité, fidèle au studio Ghibli, dans une magie de décors à couper le souffle.
Negatif : voix off pas forcément nécessaire, qui ne tranche pas totalement avec le documentaire.
Encore une fable écologique, bien réalisée, qui fait peur. Cela montre le manque de maitrise de l'homme, incapable de construire son habitat sans bousiller la nature.
Je trouve Pompoko très décevant par rapport aux créations des studios Ghibli : des bébêtes pas très attachantes, pas très belles (c'est mon avis mais bon), une histoire avec peu de rebondissements, en fait c'est un peu long et assez répétitif. On ne retrouve pas du tout cet univers magique qui est présent dans tant de films de Miyazaki et des studios Ghibli... Evidemment, la priorité devait être de faire passer ce message écologique...
Cet anime nous fait découvrir avec plaisir les Tanukis et les mythes et légendes qui les caractérisent dans la culture japonaise sous une trame écologique qui est propre à la majorité des animations produite par ce pays. Cela reste plutôt sympa et drôle par moment et le système narrative et bienvenue. Mais je regrette une histoire qui reste trop linéaire et manque de rebondissement, dommage car cela aurait pu être plus prenant.
Fans de Miyazaki, ne vous y fiez pas forcément. Très différent du Tombeau des Lucioles (même auteur) ou des Miyazaki, ce film est bizarre et m'a mis un peu mal à l'aise. Déja, on ne s'attache pas du tout aux bestioles, antipathiques à mon gout, et l'histoire n'est pas très recherchée. Reste des dessins magnifiques (dignes de Miyazaki pour le coup) et un message écolo à faire passer. Attentions, ce n'est pas un film pour les enfants.
Montrer les tanukis et leurs légendaires pouvoirs de métamorphose est une très belle idée de départ. Le résultat est plutôt mitigé: assez ennuyeux (il ne se passe pas grand chose), parfois peu compréhensible (le bateau avec les tanukis qui ne sont pas capables de se métamorphoser, les nombreux noms propres japonais qui rendent incompréhensibles certaines phrases pour les enfants même en VF).
Un film comique à la japonaise, qui peut faire un peu douté au début mais on s'y plonge vite. Les personnages sont mignons, drôles et attachants. Les dessins sont toujours très beau. La morale écologiste est intéressante, et assez pessimiste (ce qui original pour le signaler!). Certains plans sont incroyable, comme la parade spectrale en plein Tokyo. Mais le film est vraiment long vers la fin, ce qui gâche le rythme du film... Un classique méconnu mais drôle et pour tout âge !
Possédant un scénario assez simple de jolie fable écologique, ce dessin animé pour enfants est pourtant un peu ambigüe, il explore de façon très réaliste les possibilités de lutte (contre la société moderne et l'expanssion des villes) qu'auraient les tanuki (une espèce canidée japonaise) s'ils possédaient les pouvoirs que leur attribu la tradition japonaise (très respectée dans le film et assez hermétique pour nous). Pompoko mèle donc le film pour enfant, le documentaire, le fantastique et un certain sérieux et sens du tragique. Mais l'animation parfaite et le beau et très doux dessin servent admirablement les saynètes où les tanuki font peur aux humains en se transformant, ou bien le défilé spectral en ville, point d'orgue du film. Ces scènes drôles et oniriques sont les plus interessantes de ce très sympathique dessin animé, une des réussites du studio Ghibli.
J'ai beaucoup aimé ce film, peut être par le meilleur Ghibli, pas le plus magique, pas celui qui donne envi de rêver, mais il parle de quelque chose d'important, et je parle pas de l'écologie (qu'il faut préserver aussi bien entendu...)
un conte écolo sublime et drôle. Quand les tanukis ressucitent la beauté du monde, et font disparaître un moment la cruelle marque que l'homme impose à la terre... les larmes ont grossit dans mes yeux, je le confesse. Il n'y avait pas de façon plus terrible (ni plus efficace) de nous montrer le carnage que nous orchestrons... que de nous reveler que le monde est beau, que la nature est un chant, un poême, ainsi que la conçoivent les tanukis. Une belle leçon, un beau moment!