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albancinedvd63
14 abonnés
345 critiques
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3,0
Publiée le 19 août 2024
N’étant pas un grand spécialiste de Peckinpah, je n’aurais pas le recul de la plupart des critiques sur ce film. Pour ma part ce n’est pas un mauvais film, plutôt sympathique sur plusieurs plans, le scénario qui se débride de film d’espionnage a guerre personnelle sur fond de vengeance, un casting 5 étoiles, des scènes d’action bien réalisées et une tension pendant 30 min du film bien gérée. Ça reste classique mais pas ennuyant.
Le dernier film de Sam Peckinpah qui reste très moyen quant à son histoire. Des scènes de violence toujours réussies mais une histoire peu convaincante.
On se retrouve vite dans un film d'espionnage qui suit le cahier des charges de son époque, sur fond de Guerre Froide donc forcément et surtout sur fond de paranoïa et de taupes. Le soucis et l'enquête mise en place semble au départ logique ou séduisante, aussi bien par la réunion du début que par les actions-réactions des amis avec un climax pesant comme il se doit. Mais trop vite se dévoile un des personnages, pour un twist navrant qui détruit en 2 secondes tout le pan espionnage pour une simple vengeance de série B. Le montage est catastrophique, avec des ellipses et/ou coupes mal venues, l'évolution de l'intrigue est aussi parasitée par des séquences ridicules ou décalées comme la séquence météo improbable ou la mini arbalète de compétition qui sont plus dignes d'une comédie parodique que d'un thriller d'espionnage. La tension monte d'un cran mais il est alors trop tard, le twist nous a déjà tuer le film. On ne peut que penser à Sam Peckinpah qui n'a pas eu les coudées franches... Site : Selenie.fr
Dernier long métrage de Sam Peckinpah, "Osterman Week-end" n'est malheureusement pas le chant du cygne attendu. Première et principale faiblesse : l'écriture du scénario. Beaucoup d'invraisemblances dans son déroulé et des comportements peu crédibles de la part des protagonistes. L'intrigue en devient vite confuse et peu passionnante. Quelques scènes en huis-clos relèvent le niveau. Film bâclé malgré une belle affiche.
Fin de parcours en dents de scie pour Peckinpah qui met en scène un thriller paranoïaque et manipulateur sur fond de Guerre Froide, au scénario trop nébuleux et laborieux, en dépit d’un casting pourtant intéressant. 2,25
Dernier film de Sam Peckinpah Osterman Week End clos un peu de manière décevante sa filmographie. C’est le moins bon de ses films que j’ai vu à ce jour. Son histoire est brumeuse, son suspens ne tient pas,sa mise en scène est brouillonne, pas aidée par un montage qui m’a semblé erratique. Dommage car il bénéficiait pour ce film d’un bon casting.
Le film est d'espionnage, un peu artificiel, mais qui dans ses accélérations, au ralenti comme sait si bien le faire Sam Peckinpah, fonctionne plutôt bien et garde sa personnalité. Même si l'histoire est un peu confuse au début et puis pas franchement palpitante. Mais la narration réveille le spectateur une fois que les différents protagonistes sont dans la maison de Rutger Hauer...
La faiblesse du film est justement son manque de violences graphiques (tourné probablement en 1982), la violence est celle d'un film des années 70) et de subversions. Même si des éléments frontaux d'érotisme et de sexe relèvent le niveau de subversion du film, qui reste insuffisant.
Néanmoins, l'argument est intéressant : la CIA pour piéger des espions convainc un présentateur célèbre (Rutger Hauer) de les aider à piéger ses propres amis, car il est l'ami commun de trois espions à la solde des Soviétiques. Ceci sera mélangé à une vengeance d'un agent de la CIA (John Hurt, parfait en obsessionnel prêt à tout) qui souhaite abattre son supérieur ( Burt Lancaster, efficace dans un second rôle caricatural), coûte que coûte. Le problème du film est sur la motivation du personnage de Rutger Hauer, que nous ne percevons pas bien: elle n'est pas suffisamment travaillée par les scénaristes (Ian Masters et Alan Sharp crédités). Ce qui fait que nous nous moquons de ce qu'il peut arriver au personnage.
4 511 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 27 mai 2021
J'ai regardé ce film deux fois en un week-end deux fois la première fois je l'ai regardé avec le regard de travers qu'un chien pourrait donner à son maître lorsqu'il est complètement confus. La deuxième fois c'était uniquement parce que je ne pouvais pas croire que c'était aussi mauvais et inintelligible que je le pensais. Il s'est avéré que j'avais raison la première fois. C'est un film pour ceux qui ont lu le livre et veulent compléter le cycle Osterman livre et film. Le film aurait alors peut-être un sens pour eux. En tant que film indépendant il semble espérer s'appuyer sur son flou et son étrangeté pour faire croire au spectateur qu'il regarde un génie à l'œuvre mais hélas parfois un cigare n'a l'air que d'un cigare...
Osterman week-end est le dernier film réalisé par Sam Peckinpah, en 1983. Osterman week-end est l'adaptation du roman d'espionnage " The Osterman Weekend" de Robert Ludlum paru la même année. Nous sommes bien loin des grandes heures de Sam Peckinpah. Malgré une bonne distribution ( Rutger Hauer, John Hurt, Dennis Hopper, Chris Sarandon, Meg Foster, Burt Lancaster ) le film manque terriblement de contraste et de rythme. Un scénario abscons, des dialogues creux, peu d'action, un film assez plat dans lequel il est difficile de rentrer et de se projeter. Un film ennuyeux qui nous fait regretter l'époque ou Sam Peckinpah faisait tout péter.
J'ai vu ce film sans savoir qui était son réalisateur. Un sacré gachis de casting :incohérent et mal filmé. j'ai déjà vu des série Z plus cohérentes.
Me renseignant sur le tournage, j'ai lu que Peckinpah avait saboté ce film car il n'aimait pas le roman dont s'est tiré, ni ses producteurs, et n'avait pas voulu écouter les critiques des projections-test. Peu importe ses raisons, je ne fais pas partie de ceux qui défendent un réalisateur qui saborde son film, car ce faisant il ne respectent aucunement leurs spectateurs en leur faisant endurer ça. Honte à lui!
Doublement affligeant. D'abord, parce que le film est d'une médiocrité à tous points de vue. Un scénario tiré par les cheveux, du début à la fin. Des répliques peu travaillées, qui, non seulement, n'éclairent pas l'intrigue, voire même parfois, l'obscurcissent. A tel point que le doublage français relève plus de l'interprétation que de la traduction. Des scènes d'action, dans l'ensemble pitoyables. Quand aux acteurs, mis à par John Hurt, ils et elles ne rivalisent pas d'inspiration. Le film est aussi affligeant compte tenu de la grande notoriété de son réalisateur. Les récompenses et nomination, notamment au festival de Cognac, sont de toute évidence attribuées à Sam Peckinpah, pour l'ensemble de sa carrière, non pas au réalisateur de ce navet.
Un agent de la CIA fait pression sur un présentateur TV, pour qu'il fasse craquer en un week-end ses amis à la solde de l'URSS. Dernier film de Peckinpah, "The Osterman Weekend" connu une production trouble (scénario écrit à la va-vite, licenciement du réalisateur en post-production...), et cela s'en ressent en voyant le produit fini. L'ensemble démarre de manière plutôt intéressante, et avec un beau panels d'acteurs talentueux (John Hurt, Rutger Hauer, Burt Lancaster, Dennis Hopper, etc.). Mais le soufflet retombe assez vite, avec une intrigue qui ne décolle guère. Il faut alors attendre le dernier acte et ses rebondissements, qui rendent cependant le scénario peu vraisemblable. Côté réalisation, on reconnait la touche de Peckinpah dans plusieurs séquences d'action, avec un jeu de montage sur les ralentis. Mais ceux-ci font pâle figure par rapport à ceux de de "The Wild Bunch" (sorti 14 ans plus tôt !), et contienne des maladresses. Par ailleurs, quelques séquences à la limite du comique arrivent comme un cheveu sur la soupe dans ce film qui se veut très sombre. On repère néanmoins dans tout cela une critique du pouvoir des médias, qui peuvent manipuler leurs spectateurs et leurs acteurs à souhait. Assez moyen.
(...) Si on est fan de Peckinpah, on peut toujours trouver mille raisons de sauver les plus mauvaises séquences du film, comme si ce n'était pas lui qui avait décidé de filmer ces scènes de cette façon mais que les producteurs avaient insister pour avoir un maximum de plans spectaculaires et dans "son" style. Ainsi, les combats sont très mal filmés (comme dans "Tueur d'élite") et bénéficient de ralentis mal foutus mais bien pratique pour le coup, masquant ainsi le manque de grâce dans l'exécution des mouvements de Craig T. Nelson tout comme son manque de vivacité, mais aussi avec des bruitages ridicules censés renforcés l'impact des coups. Les fusillades aussi comptent moult ralentis et d'autres plans spectaculaires émergent de çi, de là comme ce Zippo qui enflamme la piscine. Le symbole de cette dérive, c'est la scène d'action au milieu du film et qui ne servait à rien, de l'aveu même de Peckinpah. A mon sens, elle sert à justifier l'engagement de Tanner dans cette mission, lui qui était réticent au début. Le hic, c'est qu'aucune explication ne sera apportée par la suite et qu'elle ne se justifiera donc pas autrement que par son existence. On aurait pu imaginer une révélation comme par exemple le fait que ce soit Fassett qui ai mis au point une supercherie ou bien que ce soit une idée de Danforth ou je ne sais quoi mais finalement rien de tout ça. Le scénario était de toute façon très brouillon, si bien que Robert Ludlum lui-même proposa de venir y mettre bon ordre, ce qui lui fût refusé. Le résultat est catastrophique, trop bavard par instants, n'expliquant rien à d'autres et complètement incompréhensible au final. (...) On sent bien que ce qui passionnait le grand Sam, c'était cette histoire d'espionnage par écran interposé, ce voyeurisme morbide et la grande manipulation qui va avec. Le film est de ce point de vue visionnaire puisqu'il annonce avec presque 15 ans d'avance la télé-réalité tout en étant le digne héritier des thrillers paranoïaques des 70's comme "Conversation secrète" et autres. La télé a remplacé le son et l'espionnage devient voyeurisme comme cette scène où le héros va regarder ses meilleurs amis dans l'intimité, d'abord pour essayer de percer leurs secrets mais il finira par y prendre goût au point d'assister à leurs ébats (...) La critique complète sur
C'est très triste de voir la carrière du grand Sam se conclure sur ce thriller totalement invraisemblable spoiler: (le moment où le personnage de John Hurt se fait passer pour un présentateur météo est un grand moment de comédie involontaire !!!) , confus, avec une absence de crédibilité psychologique affligeante spoiler: (par exemple la mère et le fils victimes d'une tentative de kidnapping qui aurait été suivi par leurs assassinats qui reviennent chez eux comme s'ils venaient juste de passer un week-end chez mémé !!!) , avec une réalisation plus proche de celle d'un mauvais film érotique américain des années 80 qui passe à 3 heures du matin sur une chaîne de la TNT que de celle du type qui a donné des bijoux comme "La Horde sauvage" ou encore "Guet-apens". Circonstance aggravante, on a même l'impression qu'il s'auto-parodie en mettant de ses fameux ralentis là où ils n'ont aucune raison d'être. Et la présence de stars aussi charismatiques que John Hurt, Rutger Hauer, Dennis Hopper et Burt Lancaster ne fait que rendre les choses plus pénibles. "Osterman week-end" ou le triste et déplorable adieu d'un grand....