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Une comédie de boulevard franchouillarde et débridée qui révèle la pétulance de la jeune Brigitte Bardot ainsi que les virtualités comiques du Buster Keaton français, Raymond Bussières...
weihnachtsmann
Un bellâtre danseur hérite d’une miss catastrophe….
C’est une comédie plutôt kitsch sans grande saveur et globalement ridicule. Les petites insertions musicales sont lamentables et ne rehaussent pas le niveau.
Certains mettent le mot « comédie musicale » à ce film…. Je ne vois pas en quoi…
C’est une comédie plutôt kitsch sans grande saveur et globalement ridicule. Les petites insertions musicales sont lamentables et ne rehaussent pas le niveau.
Certains mettent le mot « comédie musicale » à ce film…. Je ne vois pas en quoi…
Brigitte Bardot n'est encore pas la femme créée par Dieu et par Vadim -co-scénariste ici- mais elle est une bien jolie starlette, filmée comme telle, dans cette comédie musicale de Michel Boisrond. Brigitte est cette sacrée gamine, c''est-à-dire gaffeuse, qui complique la vie d'un chanteur de charme fiancé (à Françoise Fabian) à qui son père l'a confiée.
La sensualité et la grâce de Bardot s'exercent parfois dans des numéros musicaux chorégraphiés qui lorgnent du côté de Vincente Minnelli mais ne font pas d'elle une comédienne au talent remarquable. Elle est, en 1955, une gamine dans un vaudeville moyen. Sa candeur, ses moues et ses jambes largement dévoilées sont ce qui la caractérise le mieux.
Le film de Boisrond ne démérite pas; tourné en Cinémascope, il est agréable formellement. Son scénario, qui parait s'inspirer des comédies sentimentales américaines du moment, n'est pas franchement original. Aussi, la présence de quelques bons second rôles de l'époque, Poiret et Serrault et surtout Raymond Bussières, en valet de chambre impertinent, donnent utilement une valeur ajoutée au film.
La sensualité et la grâce de Bardot s'exercent parfois dans des numéros musicaux chorégraphiés qui lorgnent du côté de Vincente Minnelli mais ne font pas d'elle une comédienne au talent remarquable. Elle est, en 1955, une gamine dans un vaudeville moyen. Sa candeur, ses moues et ses jambes largement dévoilées sont ce qui la caractérise le mieux.
Le film de Boisrond ne démérite pas; tourné en Cinémascope, il est agréable formellement. Son scénario, qui parait s'inspirer des comédies sentimentales américaines du moment, n'est pas franchement original. Aussi, la présence de quelques bons second rôles de l'époque, Poiret et Serrault et surtout Raymond Bussières, en valet de chambre impertinent, donnent utilement une valeur ajoutée au film.
Cette comédie est loin d’être déplaisante. Le metteur en scène manque de rigueur, mais j’ai l’impression qu’il a pris plaisir à voir jouer en roue libre ses acteurs. Une comédie légère, très légère, volatile ; ce n’est pas très bon pour ma mémoire qui pourrait ne plus s’en souvenir. J’ai apprécié la présence de Michel Serrault, de Jean Poiret et l’apparition fugace et volatile (!) de Darry Cowl…
Ce film de 1956 a marqué le début du succès d'une Brigitte Bardot de 22 ans. Le bouche a oreille a fonctionné et le public, surtout masculin, s'est précipité pour voir cette jolie fille sans complexes. Il était inhabituel à l'époque au cinéma de montrer une fille dite "de bonne famille" à l'aise avec les messieurs et libre dans son corps. Boisrond et Vadim, déjà lui, ont innové de ce côté là. Pour le reste, la boîte de nuit, la danse, les bagarres stylisées, les sketches comiques, je pense que Vadim, au style cinématographique empesé, n'y est pour rien et que cela vient de Boisrond et de Bretonnière. Ce dernier n'a plus fait qu'une carrière de crooner secondaire, de tournées théâtrales en province, et de patron de camping. Pourtant ici il a des improvisations sentimentales de bonne facture et un jeu de danseur et chanteur tout à fait acceptable. L'influence du "Chantons sous la pluie" de 1952 est à mon sens notable. Certes Bretonnière n'a pas l'aisance, le métier, l'inventivité, le charme d'un Gene Kelly, mais BB vaut bien Debbie Reynolds. Le rythme est moins soutenu et le montage un peu lâche. La grosse différence vient des sketches typiquement français avec petit peuple typiquement parisien. Darry Cowl a tourné la même année "la joyeuse prison" où il était encore plus drôle en Maître Bafouillet. On a découvert Poiret et Serrault, flics férus de gastronomie et de petits restaus sympas. Mention spéciale à Raymond Bussières, parfait en majordome stylé et sentencieux à tête de Buster Keaton. Françoise Fabian joue bien son rôle de médecin intello, rasoir mais sexy. Conclusion : film typique d'une époque, des débuts de BB, brouillon mais amusant, bonne comédie musicale et dansante, bons acteurs, à voir.
Premier long métrage de Michel Boisrond, dans lequel Brigitte Bardot n’est pas encore B.B. malgré la scène de la prison qui annonce déjà la couleur (Roger Vadim est le scénariste du film). Peut-être que le cinéma français tenait sa star de la comédie musicale. Bardot fera une autre carrière et deviendra l’idole que l’on connaît, adulée par les hommes et copiée par les femmes. Mais sur le fond, le cinéma français ne possédait sans doute pas les talentueuses équipes de la MGM, ni des danseurs à la hauteur. D’ailleurs, dix ans plus tard, Demy ira chercher Gene Kelly pour « Les demoiselles de Rochefort ». Reste une petite comédie musicale, par moment sympathique, par moment agaçante de maladresse. Quant à la filmographie de Boisrond, ces débuts inégaux et sympathique, annoncent une première partie de carrière intéressante avec « Faibles femmes », « Le chemin des écoliers » et « Voulez vous danser avec moi » (également avec Bardot, devenue B.B.). Plus sympathique que réussi. Très dispensable.
Une comédie gentille dont l' intérêt principal se trouve dans le casting avec moult têtes connues surtout là pour cachetonner. Brigitte Bardot amène un peu de fraîcheur là-dessus.
"Cette sacrèe gamine" est le tout premier long-mètrage de Michel Boisrond qui signe ici une comèdie vive et enjouèe, racontant l'histoire d'un petit canard qui se transforme en une belle jeune femme! Pour Brigitte Bardot, c'est curieusement un peu l'histoire de sa vie! D'ailleurs, Roger Vadim collabore à l'ècriture du scènario, ce qui le sauve de la banalitè! Notons que c'est l'un des premiers rôles de Françoise Fabian et que le duo Jean Poiret-Michel Serrault font partis de la distribution en jouant des inspecteurs! Quant à l'inégalable Darry Cowl, il amuse comme toujours la galerie en jouant les bègues! On reconnaîtra même le malheureux Mischa Auer qui avait tant brillè chez Capra, Potter ou Le Cava qui se contente ici d'accepter n'importe quel rôle pour payer ses factures! Au final, cette comèdie est un sympathique divertissement...
NeoLain
Le premier long-métrage du réalisateur français Michel Boisrond, Brigitte Bardot y joue cette sacré gamine, et c'est le cas, une femme bien avant l'heure mais une enfant encore dans sa tête, rêveuse et maladroite, dès son apparition dans le film on se rend bien comte que BB pour les intimes est vraiment une beauté, elle nous fait d'ailleurs un beau plongeon dans une piscine et en ressortant, le jardinier ne peut que rester sur place comme hypnotiser, j'oublie pas non plus cette danse bien sauvage dans une cellule au commissariat. Beau jeu d'acteur pour Jean Bretonniere, l'histoire est une bonne comédie, comme le coup de la famille asiatique et bien d'autres encore, puis la fin avec une baston qui nous défoule et franchouillarde en plein milieu d'un spectacle, j'ai eu presque envie de les rejoindre.
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