Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Novocaine" et de son tournage !

Du sur mesure pour Jack Quaid

Dès les premières relectures du scénario, les réalisateurs Dan Berk et Robert Olsen avaient Jack Quaid en tête pour incarner Nate. Fans de son travail dans The Boys, ils voyaient en lui l’équilibre parfait entre le "geek" maladroit et le héros malgré lui. Pendant plusieurs mois, ils ont affiné le scénario en pensant à sa voix et à son énergie, avant même d’approcher les producteurs ou le studio. Ce choix a été déterminant pour ancrer Nate comme un personnage attachant et atypique, capable de passer de l’homme ordinaire au héros d’action de manière crédible.

Un duo de réalisateurs

Dan Berk et Robert Olsen sont des amis d’enfance devenus inséparables, ayant appris à travailler ensemble dès l’université. On leur doit, entre autres, l'horrifique The Stakelander, ainsi que les thrillers Villains et Une obsession venue d'ailleurs.

Recréer San Diego... en Afrique du Sud

Pour des raisons de budget et de logistique, toute l'équipe a décidé de tourner le film en Afrique du Sud, notamment à Cape Town, qui offre un climat et une architecture proches de ceux de la Californie. Ce choix stratégique a permis de donner au film une plus grande ampleur visuelle tout en respectant les contraintes de production. Des lieux iconiques de San Diego, comme la banque centrale de l’histoire ou les docks du climax final, ont été intégralement reconstitués sur place.

Une scène à suspense... avec un seul miroir

Une des scènes d’action les plus tendues du film se déroule dans un salon de tatouage où Nate est violemment projeté contre un miroir géant allant du sol au plafond. Ce miroir n’existait qu’en un seul exemplaire à cause de sa taille et de son coût de fabrication élevé. Toute l’équipe savait qu’il n’y aurait qu’une seule et unique tentative pour réussir la prise. Sous haute tension, les cascadeurs et les caméras ont dû parfaitement coordonner leurs mouvements pour capter l’explosion de verre en une seule fois.

Une histoire d’amour cachée sous l’action

Bien que le film soit vendu comme un thriller d’action, le scénariste Lars Jacobson a toujours conçu Novocaine comme une histoire d’amour. Pour lui, le handicap de Nate – l’insensibilité à la douleur – est une métaphore de son incapacité à ressentir des émotions avant sa rencontre avec Sherry. C’est ce coup de foudre qui déclenche sa volonté de braver tous les dangers.

Entraînement physique intense

Pour incarner Nate et réaliser un maximum de ses propres cascades, Jack Quaid a dû se soumettre à un programme de préparation physique rigoureux, incluant musculation, arts martiaux et chorégraphies de combat. Pendant plusieurs semaines en Afrique du Sud, il a travaillé aux côtés de Stanimir Stamatov, le coordinateur des cascades, afin d’adopter un style de combat unique, adapté à un personnage qui ne ressent aucune douleur mais qui doit constamment improviser pour survivre face à des criminels expérimentés.

Un point commun

Dans la peau du héros, nous retrouvons Jack Quaid, fils de Dennis Quaid et Meg Ryan. A noter que ce n'est pas le seul fils de stars dans le film, puisqu’un certain Ray Nicholson, fils du grand Jack, figure aussi au casting !

Des effets spéciaux à l'ancienne

Dan Berk et Robert Olsen ont fait le choix de privilégier les effets physiques aux images de synthèse pour donner plus de réalisme au film. Les blessures de Nate, les impacts de balles, les explosions ou encore la fameuse scène de la main plongée dans une friteuse sont autant d’effets réalisés grâce à des prothèses, du maquillage ou des cascades physiques.

Un hommage aux classiques de l’action

Avant le tournage, les réalisateurs ont recommandé à Jack Quaid de visionner des films cultes tels que Die Hard, L'Arme fatale ou encore À toute épreuve. L’objectif : insuffler à Novocaine ce ton fun et décalé propre aux blockbusters d’action de cette époque, où l’humour noir côtoie la violence brute. Le sourire de Nate après avoir pris un coup, ou l’autodérision des situations, sont directement inspirés de ces classiques qui ont façonné la culture pop.

Un maquillage évolutif

Tout au long du film, Nate accumule blessures, contusions, brûlures et plaies ouvertes sans jamais faiblir grâce à son insensibilité. Le chef prothésiste Clinton Aiden Smith a conçu pas moins de 52 étapes de maquillage différentes pour suivre cette lente détérioration du personnage. Le résultat : un Nate de plus en plus cabossé, méconnaissable à la fin du film, avec un visage et un corps marqués par la violence de son périple. Un défi pour Jack Quaid, qui passait parfois plusieurs heures par jour au maquillage.

Le “Nate-fu”, un art martial maison

Le personnage de Nate ne connaît aucune technique de combat classique. Pour pallier cela, l’équipe a inventé le “Nate-fu” : une forme de lutte de survie où Nate se sert de son incapacité à ressentir la douleur pour prendre des risques insensés. Il n’hésite pas à se jeter dans des murs ou à utiliser des objets improbables comme armes. Chaque scène de combat est pensée pour refléter son style “improvisé” et brouillon, qui tranche volontairement avec les codes des héros d’action traditionnels.

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