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    Joli joli
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Joli joli" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Diastème et le scénariste/compositeur Alex Beaupain sont amis depuis la fin des années 1990 et n'avaient jamais vraiment travaillé ensemble. Le metteur en scène explique : "Et puis un jour, il y a dix ans, nous avons décidé de nous y mettre". Alex poursuit : "Diastème m’a dit : 'On pourrait faire une opérette !' Ça m’a fait rire tout de suite, l’idée d’une opérette."

    "Il m’a glissé deux précisions, deux contraintes : la première, que ce serait un film où tout le monde s’aime et où personne ne meurt, et moi j’étais content – d’habitude je fais des films où tout le monde s’aime, oui, mais où tout le monde meurt ! La seconde c’était le titre : Joli Joli, que j’ai trouvé formidable, à la fois désuet et drôle, parfait."

    Pourquoi 1977 ?

    Pour Diastème et Alex Beaupain, 1977 est une année charnière d'un point de vue culturel : il s'agit du moment où se télescopent la fin des hippies, les punks et le début du disco. Le premier précise : "Il y a le plaisir du film d’époque, aussi. Dans la forme et dans le langage. Et cela permet un regard rétrospectif intéressant – parfois comique d’ailleurs, sur l’homosexualité, la place des femmes dans la société, ou l’importance de la culture."

    "C’était il y a moins de cinquante ans mais c’est vraiment une autre époque. Et c’est aussi un film qui parle du cinéma des années 70, en France et en Italie – avec la grande époque de Cinecittà, que nous avons bien évidemment adorée."

    Un univers visuellement très fort

    Pour donner forme à son univers, Diastème s'est entouré de plusieurs chefs de postes qu'il connaît bien, comme le directeur de la photographie Philippe Guilbert, la décoratrice Chloé Cambournac et la costumière Alexandra Charles. Il précise : "Nous tenions à créer un univers visuellement très fort, joyeux, coloré. D’autant que j’avais cette idée de tourner le plus possible en studio, à l’ancienne – même les extérieurs ! Avec le plus possibles d’effets mécaniques, peu d’effets spéciaux."

    "Il y avait quatre actes – donc globalement quatre gros décors à faire. Et un budget assez réduit – même si l’Avance sur recettes nous a été d’une grande aide sur ce point. Quand il n’y a pas beaucoup d’argent, eh bien il faut trouver des idées, et cela apporte toujours au film."

    Importance de la musique

    Malgré les contraintes financières propres à la production de Joli joli, Diastème et Alex Beaupain n'ont pas rogné sur les choses importantes comme la musique, qui devait être vraiment produite : "Il fallait des cordes, des cuivres, un grand orchestre, donc il faut trouver des moyens pour le faire. Là encore, des idées. Ce qui coûte cher au cinéma, c’est le temps. Alors il faut beaucoup travailler en amont, comme au théâtre – que je connais bien, énormément préparer, découper."

    "Nous avons investi une friche, dans le nord de Paris, que nous avons transformée en studio de cinéma. Ce qui nous permettait aussi de répéter dans les décors. Et il faut aussi travailler avec des comédiens de confiance… Et des musiciens de confiance ! Il faut parler de notre chorégraphe, aussi, Marion Motin, parce qu’il fallait bien sûr qu’il y ait de la danse dans le film. Cette jeune femme est un génie, et son équipe de danseurs formidable", se rappelle le metteur en scène.

    Côté chansons

    Dès le début, Diastème et Alex Beaupain savaient qu'il allait y avoir, dans Joli joli, beaucoup de chansons. Le second raconte : "Et il ne fallait pas que la chanson soit le commentaire de la situation. Il fallait que la chanson, ou le moment musical, fasse avancer l’histoire… Dans la comédie musicale il y a des codes, et on avait envie de jouer avec ces codes. Quand Diastème me dit : “Là nous sommes à la fin du 2ème acte, à la moitié du film, voilà ce qu’il va se passer…"

    "Donc on a besoin d’un grand moment musical, un morceau de bravoure !” C’est un peu terrorisant mais aussi extrêmement excitant ! Et il écrit Le Coeur net, pour six chanteurs, qui est peut-être ma chanson préférée du film !"

    Casting XXL

    Diastème et Alex Beaupain ont réuni un casting éclectique pour Joli joli, comprenant par exemple Clara Luciani, Laura Felpin, Grégoire Ludig ou José Garcia. Le cinéaste explique : "J’avais bien évidemment des idées, des envies, Alex aussi, et nous avons parlé avec mon directeur de casting, Michael Laguëns, aussi avec nos producteurs, Maxime Delauney et Romain Rousseau, qui connaissaient bien certains acteurs, savaient que William chantait très bien, par exemple…"

    Alex Beaupain poursuit : "J’avais travaillé avec Clara sur un de mes spectacles, il y a quelques années – avant qu’elle ne devienne une immense vedette, comme quoi j’ai du nez ! Donc nous avons rapidement pensé à elle. Nous lui avons envoyé le scénario, elle a lu, a aimé, puis nous nous sommes rencontrés."

    "Nous avions vu Laura Felpin et Vincent Dedienne en spectacle, donc nous savions leurs capacités. Grégoire Ludig a toujours beaucoup chanté – même Thomas (dans un autre style, disons). Jeanne Rosa a déjà chanté dans un de mes films, et je connaissais Anne Serra et Carolina Jurczak du théâtre, je savais qu’elles seraient parfaites. Victor Belmondo avait lui aussi très envie, José Garcia également, même si ça lui faisait très très peur !", termine Diastème.

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