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Yves G.
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3 517 critiques
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2,5
Publiée le 21 juillet 2024
Julia vient de perdre sa compagne, Barby. Les deux femmes tenaient ensemble un restaurant. Elles élevaient ensemble León, le fils de Barby. Malgré les liens si forts qui l’unissent à cet enfant, Julia n’a aucun droit sur lui. Elle doit céder la place à la mère de Barby et au père de León.
Voilà un film qui aurait été parfaitement adapté pour précéder un débat des "Dossiers de l’écran" sur l’homoparentalité – et une entrée en matière que je devrais arrêter de répéter pour l’avoir faite déjà trop souvent et pour éviter de passer pour un indécrottable "boomer". On voit en effet venir avec ses gros sabots le film prévisible mettant en scène une héroïne lesbienne, qui avait si amoureusement élevé le fils de sa compagne et qui s’en voit brutalement séparée à la mort de celle-ci, faute de posséder le moindre droit sur lui – et la revendication subséquente d’une nécessaire modification de la législation sur le sujet.
Dieu merci, "León" est plus subtil qu’il n’y paraît. La raison en est dans un montage ultra nerveux qui raccourcit les scènes au maximum et qui joue sur leur chronologie. La Julia endeuillée qui essaie de reconstruire sa vie sans Barby, de maintenir à flot son restaurant, de tenir tête à la mère de Barby et à son ancien compagnon, alterne avec celle, heureuse et épanouie, qui partageait la vie de son amoureuse.
Le résultat en est métamorphosé. Le fond reste assez banal – même s’il évite la manichéisme qu’on pouvait craindre – mais la forme lui donne un rythme particulièrement entraînant.
Julia vient de perdre sa compagne Barby, mère légale de leur fils Léon. Le chagrin de la perte, le deuil se retrouve alors percuté par le droit et la crainte de perdre son fils et son restaurant. C’est intime, fort, déchirant. Un film coup de poing.
Bon film , un peu lent et tout n'est pas dit mais c'est un parti pris je pense pour qu'on se fasse notre propre idée en tant que spectateur.rice mais j'ai adoré la fin , qui met en joie
Bon postulat de départ, mais structure narrative très lente comme dirait Monsieur Thierry Frémaux. La fin est un happy ending attendu plus que banal et c'est dommage.
Un beau film, très sensible, sur la gestion du deuil dans un couple de lesbiennes. De belles couleurs, la thématique de l'eau qui coule apporte un apaisement de l'esprit.
Vu au festival du 1er film à Annonay Première diffusion en France. Ce film est doux et agréable. il parle du travail du deuil. Mais il finit par avoir trop de longueurs à mon goût.