AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,3
378 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Six jours ?
5
17 critiques
4
19 critiques
3
22 critiques
2
8 critiques
1
6 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
« Six jours » relève plus du téléfilm adapté d’un banal roman policier suédois qui du film de cinéma original. Si Samir Bouajila tient son rang, je n’ai pas été convaincu par Julie Gayet. Parsemé d’invraisemblances dans le scénario et la mise en scène qui nuisent à l’immersion. Le film est mauvais dans les détails mais se rattrape un peu par sa générosité et son intrigue.
Sami Bouajila en flic déterminé à résoudre une affaire vieille de 10 ans, je dis banco !
Ce remake d'un film coréen est bien mis à la sauce française. Le décor industriel du Nord de la France offre un ton sombre et froid. Dans un premier temps, on est captivé pour savoir si Malik arrivera enfin à trouver celui ayant provoqué la mort d'une gamine. Sami Bouajila donne une grande intensité. On ressent la fatigue de son personnage face aux échecs répété et la culpabilité qu'il éprouve.
La seconde partie appuie l'aspect polar avec un enchaînement de révélation. Elle vient sublimer la première partie. Le plot twist est bien pensé donnant une vision d'ensemble glaciale sur ce drame. On peut d'ailleurs saluer le casting secondaire composé entre autres de Julie Gayet, Philippe Resimont et Yannick Choirat.
Ce remake d'un film coréen est bien mis à la sauce française. Le décor industriel du Nord de la France offre un ton sombre et froid. Dans un premier temps, on est captivé pour savoir si Malik arrivera enfin à trouver celui ayant provoqué la mort d'une gamine. Sami Bouajila donne une grande intensité. On ressent la fatigue de son personnage face aux échecs répété et la culpabilité qu'il éprouve.
La seconde partie appuie l'aspect polar avec un enchaînement de révélation. Elle vient sublimer la première partie. Le plot twist est bien pensé donnant une vision d'ensemble glaciale sur ce drame. On peut d'ailleurs saluer le casting secondaire composé entre autres de Julie Gayet, Philippe Resimont et Yannick Choirat.
Très bon film qui même s'il ne renouvelle pas le Genre n'en est pas moins haletant et rythmé doté en prime de rebondissements " pas piqués des hannetons " le tout porté par Sami Bouajila qui incarne avec justesse son personnage !
Dès les premières minutes, j’ai eu peur d’être plongé dans un mauvais polar tellement le film s’ouvre sur une scène loin d’être convaincante (jeu d’acteur et réalisation). Mais finalement, Six Jours est loin d’être mauvais. Il y a même quelques petits tours de passe-passe assez bien pensés. Ce ne sera pas le polar du siècle avec une intrigue à la Agatha Christie (je crois que ce n’est même pas la prétention du réalisateur) mais on passe quand même un bon moment. +1 pour Sami Bouajila, très bon comme toujours.
D'autres critiques sur le compte IG : lecinema.clement
D'autres critiques sur le compte IG : lecinema.clement
Très bon polar aux multiples rebondissements. S Bouzjila est au top, comme à son habitude et le reste de ses collègues est au niveau. L’intrigue est un peu alambiquée, mais on suit cette histoire jusqu’au bout.
En 2005, Anna subit une tentative de rançonnage suite au kidnapping de sa fille. Arrivé trop tard sur les lieux de l'échange, le commandant Malik assiste impuissant à l'accident qui cause la mort de la petite fille. 10 ans plus tard, l'enquête est au point mort alors qu'arrive la date de prescription de l'affaire. Anna recontacte Malik, désespérée, et le duo se remet en recherche d'indices. En salle le 1 janvier.
spoiler: "Six jours" reprend les codes du thriller policier dans un environnement particulier : le Nord de la France. L'intrigue est plutôt intéressante et rythmée. On suit les twists successifs avec intérêt et c'est un bon divertissement. Toutefois, j'ai un souci avec quelques incohérences. Les personnages ont l'air de se téléporter tous les jours de Roubaix à Dunkerque. Le personnage de Malik est problématique car il fait l'apologie constante du franc-tireur. Malik est perpétuellement en train de suivre sa propre initiative, en se moquant totalement des ordres de sa hiérarchie présentée comme idiote et incompétente. Ça entache la crédibilité du film.
spoiler: "Six jours" reprend les codes du thriller policier dans un environnement particulier : le Nord de la France. L'intrigue est plutôt intéressante et rythmée. On suit les twists successifs avec intérêt et c'est un bon divertissement. Toutefois, j'ai un souci avec quelques incohérences. Les personnages ont l'air de se téléporter tous les jours de Roubaix à Dunkerque. Le personnage de Malik est problématique car il fait l'apologie constante du franc-tireur. Malik est perpétuellement en train de suivre sa propre initiative, en se moquant totalement des ordres de sa hiérarchie présentée comme idiote et incompétente. Ça entache la crédibilité du film.
Contre la montre
A part un film fantastique original et intéressant Insensibles en 2012, Juan Carlos Medina n’avait réalisé que pour le petit écran. Il revient donc dans les salles obscures avec ce polar glaçant au dénouement surprenant… ce qui n’est pas la moindre de ses qualités. Nord de la France, 2005 : Malik, inspecteur de police, assiste impuissant à la mort d’une enfant suite à un kidnapping. En charge de l’enquête, il échoue à retrouver le meurtrier. DIX ANS PLUS TARD, sans élément nouveau, sans trace d'un dangereux criminel qui court toujours, l'affaire s’apprête à être classée définitivement. Mais quand de nouveaux faits en lien avec l’affaire se révèlent, Malik entame une course contre la montre dans l’espoir de résoudre l'enquête avant l’expiration du délai de prescription. Dans Six Jours. C’est le temps qui lui reste pour retrouver le coupable. 101 minutes au fond de son fauteuil pour ce thriller qui ferait presque penser au grand Melville.
Un scénario diabolique, une réalisation virtuose, des acteurs plus que convaincants et une manière d’interroger les rapports entre vérité et justice qui ne peut laisser insensible. L’histoire tient parce que l’affaire se déroule il y a près de dix ans, car la loi sur la prescription a changé en 2017, la passant de 10 à 30 ans pour ce genre de crime. La digue de Braek, à Dunkerque, longue bande de bitume avec un phare au bout, conçue pour protéger des tempêtes le complexe sidérurgique Arcelor Mittal à proximité, devient en quelque sorte, le noyau, là où se déroule la tragédie qui marque à vie la mère et le flic. On voit donc le soin apporté au moindre détail dans l’élaboration de cet excellent film. Un coup de chapeau au passage à Renaud Chassaing, le chef opérateur, qui a obtenu une image brumeuse qui tranche avec la force d’une palette chromatique assez sombre. En autopsiant les liens qui peuvent unir victimes et enquêteurs, ce film est captivant et vaut franchement le détour. Et le casting n’y est pas pour rien…
Sami Bouajila, dans son meilleur rôle à ce jour, incarne avec force et justesse ce flic désabusé, épuisé par un métier qui l’expose de manière hors normes à la monstruosité humaine. Julie Gayet, que je n’avais pas vue autant à son avantage depuis longtemps lui donne une excellente réplique tout comme Philippe Resimont, Yannick Choirat, Marilyne Canto, Gilles Cohen… Paradoxalement, il aura fallu un réalisateur américain d’origine espagnole pour redonner ses lettres de noblesse au polar français. Merci à lui.
A part un film fantastique original et intéressant Insensibles en 2012, Juan Carlos Medina n’avait réalisé que pour le petit écran. Il revient donc dans les salles obscures avec ce polar glaçant au dénouement surprenant… ce qui n’est pas la moindre de ses qualités. Nord de la France, 2005 : Malik, inspecteur de police, assiste impuissant à la mort d’une enfant suite à un kidnapping. En charge de l’enquête, il échoue à retrouver le meurtrier. DIX ANS PLUS TARD, sans élément nouveau, sans trace d'un dangereux criminel qui court toujours, l'affaire s’apprête à être classée définitivement. Mais quand de nouveaux faits en lien avec l’affaire se révèlent, Malik entame une course contre la montre dans l’espoir de résoudre l'enquête avant l’expiration du délai de prescription. Dans Six Jours. C’est le temps qui lui reste pour retrouver le coupable. 101 minutes au fond de son fauteuil pour ce thriller qui ferait presque penser au grand Melville.
Un scénario diabolique, une réalisation virtuose, des acteurs plus que convaincants et une manière d’interroger les rapports entre vérité et justice qui ne peut laisser insensible. L’histoire tient parce que l’affaire se déroule il y a près de dix ans, car la loi sur la prescription a changé en 2017, la passant de 10 à 30 ans pour ce genre de crime. La digue de Braek, à Dunkerque, longue bande de bitume avec un phare au bout, conçue pour protéger des tempêtes le complexe sidérurgique Arcelor Mittal à proximité, devient en quelque sorte, le noyau, là où se déroule la tragédie qui marque à vie la mère et le flic. On voit donc le soin apporté au moindre détail dans l’élaboration de cet excellent film. Un coup de chapeau au passage à Renaud Chassaing, le chef opérateur, qui a obtenu une image brumeuse qui tranche avec la force d’une palette chromatique assez sombre. En autopsiant les liens qui peuvent unir victimes et enquêteurs, ce film est captivant et vaut franchement le détour. Et le casting n’y est pas pour rien…
Sami Bouajila, dans son meilleur rôle à ce jour, incarne avec force et justesse ce flic désabusé, épuisé par un métier qui l’expose de manière hors normes à la monstruosité humaine. Julie Gayet, que je n’avais pas vue autant à son avantage depuis longtemps lui donne une excellente réplique tout comme Philippe Resimont, Yannick Choirat, Marilyne Canto, Gilles Cohen… Paradoxalement, il aura fallu un réalisateur américain d’origine espagnole pour redonner ses lettres de noblesse au polar français. Merci à lui.
Pas mal. Le début m'a franchement irrité car dans un film policier, il faut toujours que les personnages ou le scénariste en sachent plus que le spectateur; ce n'est pas une règle imbécile, c'est une nécessité sans laquelle le spectateur se demande pourquoi il a payé sa place. Or il y a plusieurs moments dans 6 jours, qui dérogent à cette règle. C'est crispant. Crispant aussi, le lieu commun qui voit débouler le "super flic" obtus qui ne comprend rien à la situation mais pour qui tout est clair… Mais de truc de scénariste en truc de scénariste, on y trouve enfin son compte et l'issue du film dispense une morale plutôt originale et bienvenue.
Bon suspens, bonne distribution, dénouement assez inattendu : on passe un bon moment.
Pour autant, le flic qui se la joue façon western solitaire, les preuves non partagées et légalité négligées laissent un sentiment d'imperfection sans compter les réactions illogiques spoiler: (une mère dont l'enfant disparait ne reconnaît pas le papier peint du salon de son père,...)
de certains personnages.
Pour autant, le flic qui se la joue façon western solitaire, les preuves non partagées et légalité négligées laissent un sentiment d'imperfection sans compter les réactions illogiques spoiler: (une mère dont l'enfant disparait ne reconnaît pas le papier peint du salon de son père,...)
de certains personnages.
Très bon policier,les acteurs sont géniaux,sami Bouajila toujours aussi formidable,un film à aller voir sans hésitation
Ce film m'a emmené dans une aventure folle et je ne savais jamais à quoi m'attendre. C'était captivant, brutal et absolument magnifique à regarder. La musique du film rend l'expérience encore plus riche. J'étais tendu de la bonne manière tout au long du film et le retournement de situation était complètement inattendu. J'ai aussi aimé le choix moral difficile du détective à la fin - rien n'est noir ou blanc, tout comme la vie.
Très bon scénario, bons acteurs et suspense garanti. Une bonne surprise pour un film à petit budget mais bien "ficelé "
Très bon polar français (avec une inspiration sud-coréenne), dont l'intrigue alterne entre l'année 2005 et la période 2015-2016.
Bouajila est excellent en flic un peu déprimé mais tenace, qui voudrait boucler une enquête qui lui tient particulièrement à cœur. A ses côtés se trouve Julie Gayet, en mère spoiler: éplorée mais tenace
, qui ne renonce jamais. Dans les seconds rôles, les spectateurs reconnaîtront de nombreux visages familiers, du petit comme du grand écran.
C'est de surcroît bien filmé, bien monté, avec une chouette photographie (notamment lors des scènes nocturnes).
Le suspens est maintenu très longtemps, avec quelques retournements de situation. J'ai été pris du début à la fin.
Bouajila est excellent en flic un peu déprimé mais tenace, qui voudrait boucler une enquête qui lui tient particulièrement à cœur. A ses côtés se trouve Julie Gayet, en mère spoiler: éplorée mais tenace
, qui ne renonce jamais. Dans les seconds rôles, les spectateurs reconnaîtront de nombreux visages familiers, du petit comme du grand écran.
C'est de surcroît bien filmé, bien monté, avec une chouette photographie (notamment lors des scènes nocturnes).
Le suspens est maintenu très longtemps, avec quelques retournements de situation. J'ai été pris du début à la fin.
En général pas très fan de films policier français mais là j'avoue que ce n'est pas mal. Bien joué, et pas mal de suspense avec quelques effets de style typés films américains.
Très bon thriller qui nous tient en tension et en haleine tout au long du film. Avec un dénouement surprenant auquel on ne s'attend pas... Et Sami Bouadjila est vraiment au top dans ce rôle de flic qui ne lâche rien. Je recommande.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse