J'avais déjà bien apprécié « Samedi, dimanche et aussi lundi » d'Eric Valette, j'ai encore plus apprécié celui-ci. Doté d'un humour noir aussi réjouissant que maîtrisé, ce surprenant récit d'apprenti tueur en série s'avère un vrai plaisir d'écriture, à l'image d'une voix-off en focalisation interne rendant ce personnage assez pathétique presque touchant, son raisonnement s'avérant finalement assez « cohérent » quant à ce qu'il entreprend. Le réalisateur garde pour autant un réel sérieux dans la narration et la mise en scène jusqu'au bout, les dernières minutes étant à ce titre aussi WTF qu'imprévisibles, tournant en dérision sans l'humilier ce « héros » qu'on avait presque appris à aimer. Et le dénouement, savoureux, de presque nous donner envie d'une version long-métrage : Valette, champion du court.
Un format court décapant et bourré d'humour noir, réalisé par Eric Valette avec un très bon Jean-Paul Rouve. Le pitch : Jean veut entrer dans l'histoire du monde ; mais que faire : artiste : pas doué, politicard : pas correcte, sérial killer ?
Avec ce court-métrage aussi drôle que sérieux, Éric Valette réussit à rendre hommage aux serial-killers en nous présentant le pathétique Jean, passionné par ces tueurs légendaires qui marchande l’arme de son futur crime au marché. Jean-Paul Rouve incarne avec malice cet homme plus quelconque que quelconque, préparant son plan de manière aussi minutieuse que ridicule jusqu’au Jour J, enchainement de gaffes entrainant un fiasco total. La réalisation sobre met en avant le point de vue de Jean, avec son omniprésente voix-off hilarante. Un court-métrage à voir absolument.
bien sympa ce court métrage avec jean paul rouve dans le rôle d'un apprenti tueur en série voulant redorer le blason des serial killer français plutôt ridicule selon lui (Francis Heaulmes ? un attardé !)