Mon compte
    Il reste encore demain
    Note moyenne
    4,3
    3616 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Il reste encore demain ?

    407 critiques spectateurs

    5
    147 critiques
    4
    172 critiques
    3
    50 critiques
    2
    25 critiques
    1
    6 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nicolas Klein
    Nicolas Klein

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2024
    Le film lorgne du côté des grandes comédies italienne où rires et larmes se confondent mais sans jamais ici y parvenir.
    Tout est éclairé frontalement comme dans un téléfilm de prestige pour Les Dossiers de l’écran. Il n’y a aucun cinéma. Ce noir et blanc est putassier. C’est une facilité pour nous plonger dans une époque où tout est ripoliné ; costumes repassés, décors en toc.
    Tout est surligné et de mauvais goût à l’image de cette scène où la réalisatrice, qui est aussi l’actrice principale, transforme la violence que son personnage de femme soumise reçoit d’un mari ultra-violent, en un tango argentin malaisant.
    Le jeu des comédiens est outrancier, Tous les personnages qu’ils incarnent sont ultra-stéréotypés, enfilant les clichés comme des perles. Cette société italienne des années 40, toxique et patriarcale. doit être dénoncée mais pas comme dans un roman-photos, avec une esthétique vintage et ringarde.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2024
    Alors c'est cela, ce nouveau chef d'œuvre du cinéma italien qui a réussi à faire venir 5 millions de spectateurs dans les salles de la péninsule ! C'est vraiment à se taper la tête contre les murs ! Franchement, ce n'est pas parce qu'un film veut se montrer à la pointe du féminisme et, en particulier, dénoncer les violences familiales faites aux femmes, qu'on doit accepter un grand n'importe quoi en matière de cinéma. Dès le début, on comprend qu'il n'y aura aucune finesse et que la réalisatrice va faire tout ce qu'il ne faut pas faire lorsqu'on cherche à défendre une cause : charger la barque à ras bord en exagérant les situations ce qui a pour effet de prêter le flanc à l'incrédulité sur l'ensemble du "dossier". Tourner en noir et blanc cette histoire dont l'action se déroule en 1946 ? Pourquoi pas, sauf que cela rend encore plus cruelle la comparaison avec le néoréalisme d'un Vittorio de Sica ou avec la "Comédie à l'italienne" d'un Dino Risi ou d'un Ettore Scola, des modèles que la réalisatrice a cherché très maladroitement à imiter. Et cette idée de mettre du rap en accompagnement musical de ces images "vintage", d'où vient elle, à quoi sert elle ? La réalisatrice a-t-elle voulu montrer par ce biais que notre époque connaissait toujours les violences conjugales ? Si c'est le cas, le procédé est à la fois très lourd et très naïf. Même la surprise que réservent les 5 dernières minutes n'arrive pas à sauver ce film qui traite un sujet important de façon pachydermique. 5 millions de spectateurs en Italie !!! A titre de comparaison sur les effets du marketing sur la fréquentation d'un film, je me demande combien de spectateurs ont été voir "Primadonna", autre film italien récent, tout autant féministe, mais qui lui est un véritable bijou de finesse et d'émotion ?
    Thomas Gueudet
    Thomas Gueudet

    13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2024
    long, lent et personnellement j ai trouvé cela oppressant. pas réussi à rentrer dans le film qui est peut être fait pour un public italiens
    grosse déception
    scalpz38
    scalpz38

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Pompeux et ampoulé. On peut donc tromper une fois cinq millions de personnes. Seul le personnage de Marcella et sa psychologie bien dosée nous a interrogé et ému. La violence faite aux femmes est traitée de façon légère, presque détachée. Pourquoi donc en faire le sujet du film. On regrette le cinéma italien qui comme le cinéma français n’a pas survécu aux nouveaux médias. Mais on peut toujours être surpris.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Nous sommes au printemps 1946 dans le Testaccio, un quartier populaire du sud de Rome. Delia (Paola Cortellesi) y vit sous l’emprise de son mari, Ivano (Valerio Mastandrea). Elle élève sa fille aînée qui est sur le point de se marier, au risque de reproduire les erreurs que sa mère a commises, et deux garçons turbulents. Son mari, aussi machiste que violent, la bat comme plâtre au vu et au su de ses trois enfants et de ses voisins qui n’y peuvent mais. Delia rêve à la vie qu’elle aurait pu avoir si elle avait épousé Nino, le mécanicien qui l’avait courtisée plus jeune et qui est toujours épris d’elle. Dans quelques jours se tiendra le référendum qui marquera la fin de la monarchie en Italie et auquel les femmes auront, pour la première fois, le droit de participer.

    "Il reste encore demain" nous vient d’Italie où il a rencontré un succès époustouflant. Sorti en octobre dernier, il y est devenu un phénomène de société, plébiscité par plus de cinq million d’entéres comme le proclame triomphalement son affiche française, au risque d’en faire son principal argument de vente. C’est le premier film de Paola Cortellesi, qui y interprète le rôle principal.

    C’est un film étonnant, qui mérite amplement son succès.
    C’est bien sûr au premier chef un film féministe, dont la sortie en France coïncide opportunément, à quelques jours près, avec la Journée internationale des droits des femmes. Le sort de son héroïne brise le cœur. Sa résilience suscite une empathie immédiate. La conclusion du film, qu’on imaginait se diriger gentiment vers une fin attendue, surprend et, à la réflexion, convainc.

    Mais c’est surtout un film remarquablement mis en scène, qui fait preuve d’une maîtrise étonnante pour une première réalisation. C’est un film en noir et blanc et en format carré, qui convoque par son esthétique les grands classiques du néo-réalisme : Delia occupe un logement similaire à celui de l’héroïne de "Bellissima" de Visconti et, comme elle, administre des piqûres à domicile à ses patients. Comme Sofia Loren dans "Une journée particulière", elle étend son linge sur les toits plats de Rome, avec le monument à Victor-Emmanuel II en arrière-plan.

    Mais c’est pour autant un film très contemporain qui emprunte à plusieurs genres : au naturalisme, au thriller (la dernière scène est construite autour d’un suspense haletant) et même à la comédie musicale. La musique, très riche, fait le pari – que je trouve moyennement convaincant – de l’anachronisme.

    Un aspect du film m’a chiffonné. Ses personnages sont monolithiques : Ivano, comme son père, y est unanimement détestable, Delia, comme sa fille, y est totalement admirable. Cette caractérisation prend en otage le spectateur, condamné à haïr Ivano et à prendre fait et cause pour Delia, autant qu’il prive le film d’une grande partie de sa subtilité.
    lotteparis
    lotteparis

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Nul - une enfilade de clichés - du faux naturalisme
    Une purge - comment cette production a peine digne d’un téléfilm peut faire 5m d’entrées en Italie
    Sarrajougla
    Sarrajougla

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Drôle et grave en même temps. Un merveilleux film dans la lignée d’Ettore Scola, un noir et blanc très actuel, bande son parfaite, les acteurs sont tous magnifiques.
    Un très grand film
    Math719
    Math719

    187 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Sans être le chef d’œuvre que j’attendais au vu des critiques, ça reste un joli film mais son style n’est pas celui que j’aime le plus.
    C’est une histoire de goût, mais ce coté burlesque n’est pas de là bienvenue, ça ne fait ni rire et c’est pas vraiment compréhensif. Pour ma part c’est surtout ce côté là qui est de trop.
    Le scénario quand à lui est très bien fait, et la fin est grandiose!
    Arthur H
    Arthur H

    64 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2024
    jolie fin mais l'ensemble est un peu chargé. le noir et blanc est très numérique et manque de naturel, de grain.
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Pour le regard de Paola Cortellesi qui porte douloureusement le poids des violences conjugales subies par les femmes. Pour l'audace de filmer ces violences avec une légèreté dissonante, chose que je n'avais jamais vue nulle part auparavant. Pour le décalage entre ces actes de brutalité et la musique anachronique, pour cette scène de violence conjugale dansée et chorégraphiée. Pour l'intelligence de ne pas avoir fait du mari un personnage abject à tout moment ; Ivano pourrait malheureusement être n'importe quel homme... Il n'est pas un cas exceptionnel. Pour ce noir et blanc magnifique. Pour m'avoir fait vibrer, pour m'avoir surpris, pour m'avoir interrogé, ému, passionné pendant deux heures. Pour bien d'autres choses encore :

    https://www.sebmagic.com/2024/03/il-reste-encore-demain-de-paola-cortellesi.html
    domit64
    domit64

    50 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    Difficile de donner une note à ce film assez inégal. Le sujet traité m la condition féminine dans les années 40 en Italie reste assez caricaturale voire manichéenne. L’histoire est assez attendue, seule la scène finale nous surprend. Des situations parfois invraisemblables ; les actrices jouent toutes très bien contrairement aux acteurs dont le jeu sonne faux. Je n’ai pas un avis affirmé sur la bande son mais du rap pour montrer l’intemporalité du sujet ne m’a pas convaincue. A voir, on passe un bon moment.
    capirex
    capirex

    94 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Très intéressant film de et avec Paola Cortellesi que cette tragi-comédie lumineuse sur le Patriarcat qui multiplie les faux-semblants et qui en ça en fait un film Politique ! Cette réalisation fait rimer Féminité avec Liberté !
    Julien C.
    Julien C.

    29 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Un pur régal que ce film tout à fait original… L’idéal est de se laisser cueillir comme je l’ai été en ne sachant pas de quoi ça parle. Comme l’héroïne, on prend et on encaisse les coups, une épreuve heureusement allégée par des trouvailles de mise en scène, jusqu’à un twist final extrêmement malin. Succès populaire entièrement mérité !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2024
    L’audace de C’è ancora domani est de sauter à pieds joints dans les clichés inhérents à la représentation des violences domestiques faites aux femmes pour mieux déconstruire la posture de victime fragile de celles-ci à la manière d’un pas-de-deux entre les sexes et entre les générations, s’amuser avec les codes du mélodrame que la réalisatrice Paola Cortellesi détourne astucieusement. En effet, la libération de Delia suit d’abord le schéma classique de l’envie d’ailleurs, tout entière incarnée par Nino, mécanicien séduisant avec lequel il est agréable de flirter en mangeant du chocolat – à ce titre, le travelling circulaire sur fond de musique populaire procure un mélange de drôlerie et de romance –, que le long métrage veille à démanteler par l’intermédiaire d’un tiers, Giulio, heureux prétendant qui révélera, par la répétition du même, un visage familier, orchestrant un basculement dans le merveilleux digne du conte. L’émancipation du personnage principal échappe alors à la perspective d’une fuite géographique – et terriblement artificiel, « comme au cinéma » affirment les épouses et veuves de la ville – pour lui préférer l’envolée démocratique, portée par une clausule brillante qui associe le vote des femmes à un adultère.
    « Pourquoi tu ne pars pas ? », lui demande Marcella comme le spectateur d’ailleurs, avant de percevoir la puissance de sa révolte qui est non pas de quitter sa vie mais d’en reconquérir les droits et la liberté fondamentale. La communication non verbale entre mère et fille témoigne d’une solidarité féminine qui advient après l’échec de la parole dans un espace qui ne saurait ni l’accueillir ni même la faire naître, un espace hanté par l’ombre du père et par celle du père du père, le vieillard Ottorino dont les funérailles tournent à la parodie insolente en ce que la suspension du temps liée au deuil est exploitée comme un compte à rebours dramatique. Magnifiquement interprétée et photographiée, C’è ancora domani constitue l’une des grandes réussites de la comédie italienne contemporaine, alliance de burlesque et de cruauté rappelant Divorzio all’italiana (Pietro Germi, 1961), qui rassemble – preuve de qualité ! – le public et la critique.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Pour son premier long-métrage, sorti en 2023, Paola Cortellesi frappe très fort. En effet, la sensibilité et l’intelligence de son film justifient l’énorme succès rencontré auprès du public italien. L’histoire se situe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans une société où le patriarcat, encore présent, cantonne la femme à un statut de soumission. La réalisatrice interprète elle-même le rôle de cette épouse violentée par son mari, servile pour son foyer mais dévouée pour ses enfants. Si les outrages subis restent insoutenables, la tension grandissante est régulièrement atténuée par une touche d’humour sarcastique ou une mise en scène remplie d’allégories. Le retournement final aussi imprévisible que délicieux du fait de son message universel rend cette œuvre indispensable. Enfin, l’utilisation d’une bande musicale anachronique vient renforcer le caractère contemporain du propos. Bref, un petit bijou de discours féministe construit sans aigreur.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top