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Damien Vabre
162 abonnés
444 critiques
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4,0
Publiée le 13 mars 2024
Pour raconter l'histoire d'une mère de famille romaine battue par son mari et la volonté d'émancipation des Italiennes en 1946, Paola Cortellesi mise sur l'humour et la stylisation avec un noir et blanc élégant et des séquences musicales originales. Le casting est drôle et talentueux. Beau film.
Un super film italien à voir en VOST. Tout y est: la gravité du sujet sur la domination des hommes, un jeu d'acteurs parfait, bravo à la réalisatrice qui tient le rôle principal, certains scènes d"humour à l'italienne qui nous manquait tant ces dernières années. Le tout en noir et blanc, très bon choix, avec une ba nde son musicale très variée intégrant même des musiques actuelles alors que le film se passe en 1947
Ce n’est pas que ce soit un mauvais film mais voir une femme se faire taper dessus pendant deux heures reste , pour moi en tous les cas, une épreuve que je ne renouvellerai pas une deuxième fois. Je comprends que certains puissent sortir avant la fin. Le succès en Italie vient peut-être de la nostalgie d’une certaine époque. Quoique je ne vois pas bien ce que l’on peut regretter de ce qui nous est montré dans ce film.
Un film plein d'émotions et d'intelligence, qui sait passer des larmes au rire, qui surprend, qui indigne et qui montre le chemin parcouru grâce au féminisme d'après guerre. C'est parfaitement joué, la réalisation s'amuse avec un sujet grave pour mieux le faire passer, les musiques font le lien avec l'époque actuelle tout en rythmant l'action. C'est un chef d'oeuvre !
5 millions d'entrées en Italie ca n'est pas pour rien. Ce film est une histoire de plus sur une femme battue c'est vrai mais Italie, noir et blanc, bons comédiens donc un chef d'oeuvre. Allez y.
Succès surprise, ce mélo réussi est à la fois classique et moderne, avec la touche de poésie que les italiens ont le don d'apporter aux situations, mêmes les plus cruelles (on se souvient de La vie est belle de Roberto Benigni). C'est surtout un film éminemment politique, en ce qu'il s'attache aux pas d'une italienne de la classe populaire dans la Rome d'après-guerre et dépeint son quotidien sordide jusqu'à ce qu'elle se saisisse enfin d'un droit fondamental, de nature à changer son destin et surtout celui de sa fille. Si l'histoire de Délia est très dure, elle est aussi universelle, cathartique et pleine d'espoir.
Vif succès en Italie, « Il reste encore demain » suit le quotidien d’une femme dans la Péninsule au lendemain de la Seconde guerre Mondiale. Delia, mère de trois enfants, doit faire face à la violence de son mari. L’arrivée d’une lettre va bousculer sa résignation de victime. Va-t-elle s’engager vers un nouveau avec un amant ou la raison de cette lettre est-elle l’espoir d’un autre substance ? Nous ne le saurons qu’à la toute fin. Véritable hommage féministe, ce premier long-métrage est une œuvre intelligente et inéluctable.
Loin d'être le chef d'œuvre annoncé, ce n'est pas un navet car on ne s'ennuie pas. Malgré le thème abordé des violences conjugales on reste dans une comédie avec des scènes parfois drôles. Malgré le noir et blanc et l'époque aucune comparaison avec le néo réalisme de Vittorio de Sica ou Dino Risi. Ce pamphlet sur le patriarcat est un peu lourdingue, c'est le féminisme pour les nuls !
Un chef-d'œuvre ! À voir absolument et à recommander chaleureusement. C'est bien écrit, juste, bien joué, rythmé, je n'étais pas sortie aussi heureuse d'un cinéma depuis des lustres.
Le film est porté par son sujet, la lutte des femmes pour se libérer du patriarcat et des violences conjugales, parfois criminelles. Il a certaines faiblesses : son scénario est laborieux, tissé de grosses ficelles, n’évitant pas les incohérences ; La Rome qui nous est présentée semble de pacotille, on est plus près de publicités pour des produits italiens que des taudis sordides de « Affreux, sales et méchants » ou du chaos de « Rome, ville ouverte » ; les séquences de violences conjugales, filmées comme des pas de danse sur des musiques populaires enjouées ont indigné certaines critiques féministes dont Hélène Frappat et je le comprends. Ce parti pris douteux m’a aussi gêné. Si Paola Cortellesi ne convainc pas en tant que réalisatrice, elle séduit en tant qu’actrice : elle est pleine d’énergie, d’empathie, de charme, elle emporte le film. Elle vient du comique mais sa palette est bien plus large, c’est une grande actrice. Certaines scènes du film sont excellentes, en particulier la rencontre avec les futurs beaux-parents. La scène, intense et drôle, nous rapproche des grandes tragi-comédies du cinéma italien des années 60 et 70, comme la prestation de Giorgio Colangeli en grand père invalide mais toujours retors. Ses reparties, dans la veine d’Alberto Sordi ou d’Ugo Tognazzi, sont à mourir de rire, jaune. Le film mérite d’être vu pour sa cause, pour entendre parler l’italien de Rome et pour Paola Cortellesi.
Alors je crains de n’avoir pas vraiment compris ce petit frère du Roma de Cuaron. Deux heures sur une femme battue qui a l’opportunité de s’en sortir mais trouve plus important d’aller voter… Je comprends bien que le droit de vote des femmes est important, mais je doute qu’il permette de mettre fin au patriarcat. Même si une femme est élue à la tête du pays, la violence conjugale n’a pas disparu pour autant. Une question d’éducation en revanche pourrait en venir à bout. Le twist final m’a gâché mon plaisir et mon désir de liberté et d’émancipation pour Delia et sa fille.
Je n’ai pas aimé le ton léger de ce film face aux violences conjugales. C’est un sujet tellement dramatique que c’est difficile d’en rire ou d’en faire une danse dans le film. On espère toujours que cette femme va s’enfuir mais la fin est tout autre! Certes des droits sont acquis mais quid du mari violent? Je n’ai pas accroché et pas trouvé ça drôle!
La bande annonce française est efficace et trompeuse. Elle en dit beaucoup et le film nous apprend peu de choses quant au machisme qui régnait après-guerre dans l'Italie dominée par une religion catholique omniprésente. Cinématographiquement, Cortellesi hésite entre deux grands genres ou le cinéma italien a excellé, le néoréalisme et le burlesque. Mélanger les deux est périlleux, quand on veut y ajouter de la modernité avec le combat contre les violences intraconjugales. spoiler: Le final se veut une envolée politique , mais la pirouette éminemment sympathique arrive comme un cheveu sur la soupe puisqu'il prend le fil du récit à contre-pied. Le succès immense de ce film interroge sur la réelle émancipation des femmes en Italie encore aujourd'hui. Il convainc parce qu'il tombe au bon moment plus que par la qualité de sa mise en scène. Le noir et blanc sied bien à l'époque, mais le scénario reste caricatural. Aucune nuance dans les personnages de cette famille et des voisins d'immeuble. L'absence d'attention de Delia la mère envers ses deux propres fils, n'est pas caractéristique de la "mama" italienne. On ne s'ennuie pas, certes, mais l'ensemble manque de cohérence, telles les chansons choisies qui relèvent de l'émission populaire de TV plus que d'un film à message et universel. Dommage pour italophiles. cinéma - mars 24
Film en noir et blanc des années 40, sur la société italienne où la femme n'avait pas la parole et l'homme violant régnait sur la famille, heureusement la société a beaucoup évoluée même si le combat des femmes continue pour leurs libertés, encore trop de violence faite par les hommes
pas mal pour un film italien des années 2020, je m'attendais a pire. Beaucoup de manichéisme mais c'est pour la bonne cause 😇. Paola Cortellesi, meilleure actrice que realisatrice. On est quand même tres loin du néo realisme italien et des chefs-d'œuvre des années '70 !