Voici, très inspirée par l'oeuvre de Jane Austen elle-même une très agréable variation sur l'amour et comment il vient aux personnages, bien dessinés, et dont on regarde l'évolution avec délectation.
d'Elisabeth Bennet, l'héroïne, Agatthe, a le teint clair et les cheveux foncés, un physique victorien, et de Bridget Jones elle a la maladresse et la spontanéité.
Comme elles, elle est partagée entre deux inclinaisons. Est-ce le charmeur ou le ténébreux qui l'emportera ?
Le suspens, même s'il est un peu éventé, réside dans la façon dont l'héroïne va se confronter avec elle-même et son désir d'écrire et se réaliser
Les corps se dévoilent involontairement, et on pense à la cultissime scène de la chemise mouillée de Marc Darcy, complètement transformée ici.
La réalisatrice a même réussi la prouesse d'inclure une scène de bal, en costumes, qui est un moment d'une belle intensité.
Toutes les évocations, tous les clins d'oeil de cette jolie comédie en font une belle réussite.
Une séance "on ne boude pas son plaisir !"