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steevevo
6 abonnés
516 critiques
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2,5
Publiée le 20 juin 2024
Spectaculaire et confus. Le film ne parvient pas à trouver son rythme et se perd parfois dans un parallélisme entre petite et grande histoire, entre mélo et film catastrophe. Quelques élucubrations et effets à la limite de la SF achèvent de nous convaincre du trop plein et des effets plutôt vain de cette histoire un peu farfelue. Cependant, une pyrotechnique plutôt convaincante et de bonnes intentions rendent l'œuvre pas désagréable. Vite oubliée...
Bon film catastrophe, ça ne sent pas le film américain où tout est exagéré de mon point de vue ça fait du bien ! On suit simplement la jeune Véra qui essaye de s'en sortir et de sauver son petit frère, aidé par son père astronaute. Sur sa route elle croise différentes personnes, comme le couple avec leur chat, le médecin surchargé, et doit affronter ses propres peurs. J'ai apprécié les effets spéciaux de tout ce qui s'effondre dans la ville, les dangers et l'effet "fin du monde" sont très réels !!!
Alors oui, le scénario est complément invraisemblable. Les russes essayent sans doute de nous faire croire qu’ils sont à la pointe de la technologie … mais bon faut pas abuser. Si on part du principe que les tours de passe-passe de l’astronaute sont possibles, ce film est un divertissement vraiment sympathique. J’ai été assez impressionné par la réalisation et la qualité des effets spéciaux (le « plan séquence » est très cool).
Certes, Dmitriy Kiselev, utilise quelques éléments déjà utilisés dans certains films de science-fiction, mais plusieurs trouvailles inédites ( entre autres, la supervision de moyens électroniques sur terre, à partir d'un satellite, en orbite), donnent à l'ensemble une solide originalité. Les dialogues sonnent parfaitement juste, et le jeu des acteurs est de bonne facture. La structure narrative qu'emploie le réalisateur russe est loin d'être simpliste, et son placement des flashbacks est assez astucieux. Un très bon SF à suspense.
Mira (ou Firefall), film catastrophe russe réalisé par Dmitriy Kiselev, sorti en 2022. Ce film russe est une bonne surprise, les grosses productions russes reprennent de plus en plus les ficelles hollywoodiennes, mais en y apportant leur style propre. Le film est très bien réalisé, les effets sont soignés et même si on y retrouve des scènes inspirées par exemple de Gravity, c'est fait avec talent et les "grosses scènes" sont un vrai plaisir. Une suite de plans séquences très habile, de bonnes idées, des idées de mises ne scène ingénieuses, quelques trouvailles qui apportent une plus value. Pas trop de temps morts, un rythme soutenu, de l'action, du spectacle, une suite de catastrophes en cascade qui parvient à maintenir notre attention. Quelques longueurs aussi, avec une focalisation sur les relations entre divers membres d'une famille, ce qui parait assez anecdotique au milieu du reste. Quelques scènes de flash-back très salement filmées qui sont objectivement de trop. Mais l'ensemble est bien mené et le spectacle fonctionne.
Alors que je boudais les films russes, un reportage sur Angela Merkel m'a fait changé d'avis (elle habitait l'Allemagne de l'Est et ne rêvait que de liberté occidentale). Bref, dès la première scène, j'ai trouvé la réalisation maline, et très bien rythmée. J'ai été plutôt surprise par les effets spéciaux très réels et la vitesse à laquelle tout s'enchaîne. Côté acteur, les personnages sont très convaincants, mais également les personnages secondaires.
Suite à une violente pluie de météorites qui a plongé la ville dans le chaos, Lera doit aller sauver son demi-frère qui avait prévu d'aller dans un immeuble désaffecté pour observer le ciel. Elle est aidée par Arabov, son père qui est actuellement dans une station spatiale et qui peut compter sur Mira, une intelligence artificielle très évoluée. "Mira" est un film catastrophe aussi spectaculaire que barbant. S'il y avait eu un meilleur équilibre entre les deux, la réalisation de Dmitriy Kiselev aurait pu être un divertissant honorable, mais c'est malheureusement le côté monotone qui prend le dessus. Pourtant, ça commence très fort avec une longue scène assez spectaculaire et pleine de maitrise avec ces nombreuses transitions qui donne l'impression d'un plan-séquence et renforce l'immersion au sein des premiers instants de cette catastrophe. Une scène malheureusement trop rare au sein d'une intrigue générique et artificielle qui ne m'a jamais captivé. Je ne me suis pas non plus attaché aux personnages. Il y a un vrai manque de rythme et d'intensité dans le récit qui est mollasson et n'arrive que trop rarement à faire vivre l'urgence de la situation. Bref, un bon départ puis ça tombe à plat.
Effets spéciaux qui tiennent la route notamment un plan séquence bien maîtrisé mais pour le reste...scénario mince, jeu d'acteur moyen et VF horrible. De plus, ca veut trop ressembler a du catastrophe made in USA étonnant venant des Russes du coup ca manque de personnalité car manque de maîtrise du genre
Lera Arabova, jeune adolescente habitant Vladivostok, survit à une pluie de météorites qui s’abat sur sa ville. Son père, qu’elle n’a plus vu depuis des lustres et qui vit dans une station spatiale, va l’aider. Malgré les blessures du passé et les deuils inachevés, il guidera sa fille depuis le ciel, accompagné de son IA Mira.
Film catastrophe russe, au pitch et à l’empreinte visuelle bien hollywoodienne, « Mira » dérange. Malgré son beau travail des effets visuels, le métrage peine à convaincre tant sa narration est niaise et son rythme plat. Même l'impressionnant plan séquence de la pluie de météorite ne sauve pas les meubles.
De plus, en ces temps de guerre en Ukraine, la propagande qui s'y cache sur la résilience et la toute puissance d'un peuple russe face à l’agression qui lui est faite est assez pitoyable.
En émergent néanmoins d’intéressantes questions: le peuple américain, belligérant par excellence, nous biberonne à ce genre de film depuis des lustres - on pense par exemple à « Armagedon » - sans que nous ne soyons si choqué que ça.
Série B slave intéressante si on pense à ses "à-côtés" mais diablement mauvais dans sa forme.