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chrischambers86
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3,5
Publiée le 10 décembre 2019
Exaltante adaptation en Technicolor du cèlèbre roman de C. S. Forester! Le grand Raoul Walsh sort l'artillerie lourde dans ce beau classique du film d'aventures maritimes avec ses dangers, ses confrontations, ses stratègies, ses îles mystèrieuses, ses puissants vaisseaux de guerre, ses coups de canon, sa fièvre jaune...et son rhum! Dèjà la distribution est de très bonne facture où Gregory Peck et Virginia Mayo forment un couple inoubliable! Difficile de faire mieux dans la romance maritime des annèes 50! Niveau seconds rôles c’est quand même James Robertson Justice qui se taille la part du lion! Près de soixante-dix après sa sortie, ce « Capitaine sans peur » se laisse voir toujours avec plaisir à la tèlèvision (cf. le Cinèma de minuit) . La Lydia navigue, navigue, navigue! Levons l'encre et partons vers le large en compagnie du capitaine Horatio Hornblower et de Lady Barbara Wellesey...
Un superbe film d’aventures marines qui aurait pu être un chef d’oeuvre si la partie finale n’avait pas été scandaleusement malmenée. A partir de la deuxième mission de Hornblower tout accélère sans aucune raison valable et ce n’est pas le coté enfantin du scénario qui me gène mais le manque de soin apporté à son traitement. C’est rare de voir cela à ce point. Comment Walsh a t il pu accepter de risquer ainsi de gacher tout ce qui précédait? En effet le début est prometteur avec un épisode presque burlesque dans la forteresse de ‘’el Suprémo’’. Ensuite, l’arrivée de Lady Barbara qui apportant charme et beauté donne au film une certaine gravité d’autant que tombant malade elle force Raoul Walsh à sortir de son registre guerrier. Il s’en tire extraordinairement bien comme en témoigne la scène des 3 baisers au jeune mourant. Le combat naval entre la Lydia de 38 canons opposée à la Natividad de 60 canons, sans doute le plus beau de l’histoire du cinéma avant l’apparition du numérique, à rendu célèbre le film. Gregory Peck, constamment superbe par sa tenue n’est pas un héros comma Walsh les montre habituellement, ce n’est pas Errol Flynn ni Clark Gable, ce n’est ni un grand chef ni un redoutable combattant, il ne provoque pas les événements mais c’est à eux qu’il devra sa réussite, il s’en sort plutôt bien et avec humour.
Raoul Walsh signe en 1951 avec " Capitaine sans Peur " un film d'aventure flamboyant possèdant des séquences de batailles navales superbement filmées, une interprétation de Gregory Peck impeccable et qui est plein de charisme dans le rôle du capitaine Hornblower. De plus, le casting possède un atout de charme non négligeable avec la présence de la ravissante Virginia Mayo ( bien que malheureusement trop peu présente dans le film ) qui apporte sa sensualité à son personnage qui deviendra très vite amoureuse
Un formidable film d'aventure qui allie le spectacle maritime, la tactique contre l'ennemi, l'héroïsme et la touche romantique exceptionnelle. L'histoire est belle et l'amour entre les deux touchant. Un beau spectacle
Un film maritime avec G. Peck en capitaine et R. Walsh à la mise en scène, normalement, aucun cinéphile n'a besoin de plus d'arguments pour monter à bord et suivre les aventures palpitante de ce capitaine intrépide qui va vivre une épopée incroyable. Peck est génial dans ce rôle et le film lui permet de mettre en valeur son charisme et son jeu. Ensuite, Walsh empile les scènes sans temps mort, les scènes d'action se succèdent et on a droit à quelques scènes guerre maritimes absolument dantesques. Alors oui, c'est parfois un peu trop propre, un peu trop simple mais au vu de ce que le film raconte sur aussi peu de temps, c'est presque un exploit. Du cinéma d'aventures à l'ancienne, mené tambour battant de la première à la dernière image et qui réserve son lot de surprises et d'action. EN tout cas, j'ai passé un très bon moment devant ce film à l'ancienne qui démontre qu'avec les bons outils et les bonnes personnes, on arrive à produire ce qui se fait de mieux dans le genre. D'autres critiques sur
Magnifique film d’aventure maritime. Les péripéties ne manquent pas, elles sont enchaînées sans temps morts par un Raoul Walsh plutôt inspiré, avec comme moment de bravoure une spectaculaire bataille navale au milieu du film. Grégory Peck et Virginia Mayo forment un beau couple ce qui ne gâche rien.
Dans la lignée des grandes aventures maritimes des années 40-50, Capitaine sans peur est un grand cru, et l'un des meilleurs films d'aventure de cette époque. Après un début assez ennuyeux, force est de constater que l'on ne s'ennuie pas une seconde. Raoul Walsh conduit le spectateur aux quatre coins du monde, à travers une aventure menée de main de maitre. Un très très bon film, à ne pas manquer.
Indubitablement, « Capitaine sans peur » est un classique des films d’aventures maritimes. Avec ses superbes images, ses grandes scènes de bataille, sa petite histoire imbriquée dans la grande, un Gregory Peck aussi impassible qu’à l’accoutumée, son histoire d’amour, ses histoires d’amitiés viriles, ses drames, ses traits d’humour, le film renferme tous les ingrédients des années 40 et 50. L’ensemble souffre cependant d’un rythme étrange. Languissant au démarrage, il finit par ramasser en un temps record une accumulation de péripéties qui mériteraient presque pour chacune d’elles un film à lui seul. Avec en filigrane une histoire d’amour plutôt maladroite résolue par des rebondissements dramatiques peu convaincants qui achèvent de rendre cette romance terriblement gênante, l’ensemble manque de corps. Raoul Walsh n’a pas pour habitude de s’embarrasser de portraits psychologiques fouillés et de longues peintures sentimentales. Il préfère souvent sacrifier ces éléments à l’aventure et à l’action. C’est ici le cas mais le ton trop dramatique des événements rend l’entreprise bien bancale et il ne faut pas attendre de Gregory Peck qu’il bondisse partout pour apporter du dynamisme à certaines séquences. Même s’il jouit d’une moindre réputation que ce « Capitaine sans peur », on peut ainsi largement préférer « Le Monde lui appartient » beaucoup plus romanesque et invraisemblable mais finalement bien plus cohérent avec son ton plus léger. C’est ici un peu trop sérieux pour être tout à fait convaincant. Du coup, il faut vraiment aimer les films d’aventures maritimes et la vie dans les frégates pour apprécier la première partie du film, et accepter les récits très elliptiques pour adhérer à la seconde. Pour ma part, le déséquilibre est trop fort et, paradoxalement, l’ensemble perd de son souffle épique alors que ce devrait être son point fort.
Digestion difficile pour un film âgé de près de 60 ans. Tout respire la propreté dans ce film, y compris les grands sentiments. Peck montre une grand carrure et une belle chevelure bien gominée.
Dans le genre film d’aventure maritime, c’est un classique. Sauf que je ne suis pas un adepte du genre. Les scènes d’affrontements navales ont beau avoir de la gueule et son côté historique un plus, l’ensemble est beaucoup trop propre, trop lisse, trop perméable. De plus, la romance entre Gregory Peck et Virginia Mayo, si charmants soient-ils, est un boulet qui assomme un rafiot qui a déjà de la peine à se maintenir au-dessus de sa ligne de flottaison.
Entre 1951 et 1952 Raoul Walsh connu jusqu'alors pour ses films de gangsters, ses westerns et ses films de guerre s'offre un intermède de trois films de pirates dont deux avec Gregory Peck. Le genre qui a eu son heure de gloire dans les années 1935 à 1945 avec les films de Michael Curtiz et Errol Flynn connait une seconde jeunesse avec des réussites comme " La flibustière des Antilles" de Jacques Tourneur ou "Le corsaire rouge" de Robert Siodmak . Il était normal que la Warner veuille être de la fête, étant autrefois la spécialiste du genre. Elle fait donc appel à Raoul Walsh homme à tout faire du studio qui en sus a déjà travaillée" à de nombreuses reprises avec Errol Flynn. Mais Gregory Peck n'est justement pas Errol Flynn ou même Tyrone Power et il donne une version un peu trop sage du capitaine Horatio Hornblower qui rejaillit sur tout le film devenu un peu trop sage malgré une intrigue tout à fait dans le registre habituel et un technicolor flamboyant. Pour ceux qui veulent s'initier aux joutes maritimes entre galions le mieux est sans aucun doute de commencer par "L'aigle des mers" de Michael Curtiz (1940) qui peut être considéré comme le mètre étalon de ce segment assez étroit mais passionnant du film d'aventures. Quant à Gregory Peck à qui l'on reprochait souvent son manque de charisme le revoir dans "Du silence et des ombres" (Robert Mulligan, 1962) donnera une meilleure image de son talent.
Trés bon film de guerre que nous propose ici Raoul Walsh. Les batailles navales font plus vraies que natures, le casting est impeccable et l'aventure de ce capitaine est passionante à suivre avec ce qu'il faut de rebondissements pour nous maintenir en haleine. Seule bémol: une romance inutile qui n'apporte rien a l'histoire.
Un très bon film d'aventures, qui ne manque pas d'humour, dans ce que Hollywood pouvait nous offrir de meilleur à l'époque. Une fois de plus, la réalisation nette et précise de Raoul Walsh fait des merveilles en y insufflant son sens du rythme impeccable et en mettant en scène des scènes d'action très réussies. Un rebondissement en suit aussitôt un autre sans que l'ennui se pointe la moindre seconde. La sobriété habituelle de Gregory Peck sert admirablement bien le film tout comme la touche de sensualité qu'apporte la superbe Virginia Mayo. Bon, on pourrait reprocher au film quelques facilités toutes hollywoodiennes dans le déroulement de son intrigue et quelques détails gênants comme les "français" qui parlent avec un fort accent américain. Mais le plaisir procuré palît facilement ses petits problèmes de ce film incroyablement divertissant (dans le sens noble du terme).
Un film d'aventure avec un excellent duo réalisateur/acteur : Raoul Walsh et Gregory Peck. Ce film d'aventure maritime se suit avec intérêt grâce à un suspens plutôt bien mené de bout en bout. Et puis comment résister au charme de Gregory Peck !? Un classique qui se revoit avec plaisir.
Un grand film d'aventure réputé, qui avait coûté très cher à l'époque. Les batailles passent encore très bien aujourd'hui et Grégory Peck est très charismatique et parfait dans son rôle. Un Raoul Walsh à redécouvrir pour ses cartes, son ambiance et sa réalisation.