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inspecteur morvandieu
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3,5
Publiée le 6 janvier 2024
Modeste acteur de foire, Honorin est transporté dans le passé, dans l'époque de François 1er par un mage afin d'y puiser la matière de son prochain rôle. Il y devient Honorin des Meldeuses (!) et retrouve à la Cour du roi, sous d'autres identités également, les visages connus de sa vie réelle. C'est un des arguments humoristiques du film (comme plus tard dans les "Belles de nuit" de René Clair), le plus important et le plus savoureux relevant des anachronismes qu'Honorin, homme du vingtième siècle, introduit au coeur de ces années Renaissance. spoiler: Ainsi lance-t-il à la Cour la java et la belote, enseigne-t-il l'usage de l'emprunt d'Etat ou de la Loterie Nationale ou utilise-t-il son petit Larousse pour prédire l'avenir de ses hôtes.. . C'est amusant à défaut d'être très subtil et, d'une façon générale, la mise en scène de Christian-Jaque apparait plutôt rudimentaire (mais, après tout, les nombreuses collaborations entre le cinéaste et Fernandel ont souvent abouti à de bien pires comédies). La conviction et l'abattage de Fernandel sont pour beaucoup dans l'efficacité de cette fantaisie "historique", au demeurant sans prétention et sympathique.
C'est bien filmé et Fernandel fait le spectacle avec ses suites de pitreries. Que dire de plus ... c'est plus un one-man-show (avec de bons figurants) de planches de théâtre ; et, à part quelques séquences amusantes, j'ai trouvé cela ennuyeux.
Réalisée en 1937 par Christian Jaque, cette comédie historique en N&B nous offre de jolies scènes burlesques, de bons dialogues sur un ton théâtral , de riches costumes, des décors plutôt rustiques et un Fernandel cabotin à souhait. Bien avant "Les Visiteurs" l'histoire transpose adroitement les expériences entre époques ; même si certaines scènes se révèlent anecdotiques, il en résulte bon nombre de séquences assez jubilatoires comme les danses, la belotte, et bien sur la chèvre du jugement de l'Inquisition. Le pitch : Honorin a le trac pour jouer son rôle de chevalier dans la pièce "Les Amours de La Belle Ferronniere" ou Marie la Maitresse de François 1er . Pour le conditionner, Cagliostro L'Homme Immortel faiseur de miracles, va l'hypnotiser et le transporter dans le temps à l'époque de la Renaissance.
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4,0
Publiée le 22 novembre 2021
Voyager dans le passè au temps de la Renaissance, de l'Entente Cordiale et du Chevalier Bayard! Tout cela est rendu possible grâce à ce grand classique du cinèma français d'avant guerre avec un saut de 400 ans en arrière! Même si l'on connaît la fantaisie burlesque de Christian-Jaque par coeur, le plaisir - même 85 ans après - reste le même à chaque nouvelle diffusion à la tèlèvision. "François Ier" où les amours de la belle ferronnière! Coupe au bol et bouche en cul de poule, Fernandel y trouve l'un de ses meilleurs rôles en forain hurluberlu qui triomphe de tous les obstacles! Certains gags sont devenus cèlèbres et mèritent qu'on s'y attarde tant on rit à s'en tenir les côtes! On se souvient par exemple d'un Fernandel gonflè de vin et surtout de cette fameuse sèquence où l'acteur se fait lècher les pieds par une chèvre! La torture par le biais du rire en somme! Quelle aventure...
Un homme qui doit remplacer un acteur dans le rôle de François 1er va voir un hypnotiseur qui l envoit à la cour du dit roi. L idée est originale la scène de la chèvre est connue j ai donc pris ce film en vod espérant passer un bon moment. Malheureusement ce film a vieillit l humour tombe à plat on tombe régulièrement dans le ridicule avec par exemple Fernande qui prédit l avenir en lisant son dictionnaire. Bref le film se veut drôle mais est surtout ridicule. On se prend à rêver d être nous aussi hypnotisé et de nous réveiller une fois le film terminé, mais l hypnotiseur de ce film n est pas assez bon pour ça.
A moins qu'une autre échappe à ma mémoire, voici la comédie la plus inventive dans laquelle Fernandel a joué. Grands et moins grands se souviennent tous de l'acteur marseillais faisant un saut dans le passé pour se retrouver au temps de François Ier. Le voyage dans le temps avant l'heure. Ce film, Christian-Jacque lui-même l'a dit, c'est du burlesque à l'état pur. J'en veux pour preuve les nombreux anachronismes complètement délirants et réjouissants. Le plus beau étant bien évidemment le dictionnaire Larousse vu par quelques jaloux comme un objet de sorcellerie. Mais ce film, en plus de son originalité et de sa reconstitution historique, c'est aussi un acteur : Fernandel. Lequel s'amuse et rit beaucoup. Et promène tout le long son sourire irrésistible. Et c'est aussi une scène culte. Une scène restée dans toutes les mémoires : le supplice de la chèvre. Hilarante pour qui la regarde, mais qui, paradoxalement, laissa de bien mauvais souvenirs à l'homme au faciès chevalin. Bien sûr, tout n'est pas parfait : le début est un peu poussif et on pourra regretter deux ou trois scènes tirant un peu en longueur, mais ce "François Ier" reste une comédie encore très séduisante, nettement supérieure à celles qui sortent de nos jours. Mes aïeux, comme on disait à l'époque, quelle aventure !
excellente comédie sur le thème du voyage dans le temps , Fernandel reste unique et nous fait passer un excellent moment en Honorin des meldeuses et avec son Larousse
Bien avant "Les Visiteurs", un premier voyage à travers l'histoire a été effectué en sens inverse dans "François 1er". On peut d'ailleurs constater à maintes reprises combien le long-métrage constitua une source d'inspiration pour Jean-Marie Poiré et sa célèbre saga. Sorti en 1937, ce film a permis la percée définitive d'un acteur de plus en plus remarqué, Fernandel. Une percée qui se déroule sous la houlette de Christian-Jacque qui avait déjà initié le décollage du comédien un an plus tôt avec "Un de la légion". Ici le cinéaste efface littéralement sa caméra au profit de son interprète principal. Fernandel devient en effet l'unique attraction du film ; il domine de sa frimousse naïve, trimballant son précieux Larousse capable de dire l'avenir. Riche en truchements historiques savoureux, "François 1er" reste agréable à voir et comporte même quelques moments hilarants, avec en tête le supplice de la chèvre.
Cela fait des années qu'Honorin attend l'opportunité de jouer sur scène le rôle de François 1er. Mais alors qu'il en a l'occasion, il a le trac. Fonçant chez l'hypnotiseur Cagliostro, Honorin se retrouve propulsé comme par enchantement dans le passé, à la cour du roi François 1er... Comédie burlesque surprenante et sympathique réalisée par Christian-Jaque, ce "François 1er" ne manque certainement pas de piquant. Le sens de l'absurde de certaines scènes, les anachronismes savamment trouvées et même les références placées par Honorin (allant dire au roi Henry VIII qu'il a vu plusieurs fois sa vie privée sur grand écran dans le film réalisé par Alexander Korda en 1933) contribuent énormément au charme de ce film que l'on voit aujourd'hui avec plaisir, le scénario parvenant même à nous surprendre par son originalité, surtout en sachant que le film date de 1937. Côtoyant le fantastique et titillant les bonnes mœurs, voilà une œuvre fantasque portée par un Fernandel en grande forme.
Ce film n'a qu'un seul défaut, Fernandel ne peut s'empêcher d'en faire de trop. Sinon ce film est un joyeux bazar bourré d'anachronismes dont certains valent leur pesant de cacahuètes comme les courtisans de François 1er dansant la java et le charleston. Le film est bien réalisé et bien photographié, la direction d'acteurs assez bonne malgré quelques faiblesses, quelques gags tombent à plat, mais c'est là le lot de tous les films comiques. On notera l'hommage que rend Christian-Jaque au film d'Alexander Korda "Henri VIII", puisque Fernandel jouant un lapsus appelle ce dernier "Laughton", une brève mais très efficace critique de l'inquisition (costumée façon Ku Klux Klan) portant non seulement sur sa cruauté mais sur sa soif de pouvoir, et aussi un ode au libertinage fièrement revendiqué par la belle Ferronnière (la charmante Mona Moya) qui nous explique que coucher trop souvent avec le même amant finit par être lassant et qu'elle consent à aimer passionnément Honoré (Fernandel) pendant… quinze jours. Une morale qui semble fort bien convenir à Honoré puisqu'il demandera qu'on le renvoie de nouveau à cette époque. Excellent film.
Pour redonner confiance à un acteur, un hypnotiseur l'envoie dans le passé pour qu'il prenne confiance en lui dans la peau de vrais personnages de la renaissance. Fernandel toujours excellent. Il ne joue qu'un type de films donc on aime ou on n'aime pas. Ici c'est original et comique avec en plus le côté "film historique". C'est intéressant et les anachronismes sont drôles.
Quel plaisir de retrouver ce film ou Fernandel est au sommet de son art. Certes le film a pris quelques rides, mais sa construction sa naiveté en font un vrai bon film. A voir le duc de Meldeuses avec son ami Jules le Fantôme... et puis le Larousse. Bref ce film ne plaira pas aux nouvelles générations mais restera un tres bon moyen de retourner dans notre passé...
Dans ce rôle de voyageur du futur, Fernandel est tout simplement irrésistible avec son sourire éclatant et ses petites mimiques. Cette comédie démarre sur un pitch irréaliste afin de justifier des situations très drôle dans lesquels ce forain timide devient célèbre à la cour royal en lisant dans son Larousse comme dans une boule de cristal. Anachronismes, amourettes et complots politique s’entremêlent jusqu’à une scène de torture à coup de chèvre lécheuse devenue culte. Le film ayant un peu vieilli, un remake pourrait être envisagé mais ressemblerait trop à un Les visiteurs inversé pour avoir le moindre intérêt.