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Régine T
17 abonnés
66 critiques
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5,0
Publiée le 21 avril 2024
Si vous avez envie de passer un moment délicieux dans un appartement bourgeois où un couple invite un autre couple de voisins à dîner, courez voir Isabelle Carré et les trois autres protagonistes. Cette invitation nous réserve bien des surprises
Comédie reprise d'un film Espagnol ( Sentimental ), huis clos à 4 personnages tout droit sorti de l'univers théâtral ! Le couple Sophie-Xavier ( Isabelle Carré et Bernard Campan ) invite à diner - enfin surtout Sophie - leurs voisins du dessus, Julia et Alban ( Julia Faure et Pablo Pauly ) et l'ambiance du film des réalisateurs Olivier Ducray et Wilfried Meance, n'est pas sans rappeler celle du succès "Le Prénom". A l' opposé du vulgaire, tout en finesse, les dialogues au cordeau fusent et percutent. On ne présente plus Isabelle Carré et Bernard Campan déjà réunis et ici pour la troisième fois, illustrant si finement le couple classique, prisonnier d'une routine installée après plus de vingt ans de vie commune, et "usé" par celle-ci. Attention, la bande annonce suggestive, risque de décevoir certaines attentes. La mise en scène et les interprétations sont si bonnes que le final est surprenant et un peu court. Pourtant l'essentiel est bien là et il est clair que le traitement de cette thématique ne manquera pas de résonner chez beaucoup..... !!**
Un couple épuisé et sarcastique invite à dîner leurs voisins du dessus, enjoués et libérés. Le repas apportera son lot de surprises. Unité de lieu, temps et action pour ce film très théâtral sur la mécanique du couple. C’est plutôt bien écrit et un peu coquin, et puis ça n’est pas très long. Tant mieux.
Une comédie brève mais efficace, non dénuée de fond mais qui vaut surtout pour son quatuor de comédiens très en forme et ses dialogues ciselés et hilarants. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/04/et-plus-si-affinites-dolivier-ducray.html
Dans la plus grande tradition des films qui s’apparentent à du théâtre filmé (et assumé ici), « Et plus si affinités » est plutôt sympathique et nous fait penser un bon moment. On n’est pas dans le vaudeville bas de gamme à la « Ma femme s’appelle Maurice » ni dans les comédies intellos à la « Carnage », pour rester dans ce type de huis-clos à tendance comique, mais voilà une petite comédie à la fois légère et parfois profonde qui fait passer un bon petit moment. On est certes loin des maitres-étalon du genre tels que « Le Dîner de cons » ou « Le Prénom » mais c’est correct et correctement fait bien qu’on n’en gardera pas un souvenir impérissable. Justement parce que tout cela est bien trop plan-plan niveau réalisation et qu’Olivier Ducray ne cherche jamais à élever sa mise en scène au-delà de l’illustratif.
Le long-métrage est le remake d’un film espagnol, « Sentimental » de Cesc Gay, lui-même adapté d’une pièce de théâtre, on est donc pas trompé sur la marchandise et on sait ce que l’on va voir. Il est aussi amusant aussi de retrouver le duo formé par Isabelle Carré et Bernard Campan dans ce film en mode couple en fin de vie. En effet, ils étaient tous les deux à l’affiche de l’agréable « La Dégustation » l’an passé qui les voyaient vivre une histoire d’amour naissante. C’est comme si « Et plus si affinités » les transportait dans le temps quelques années plus tard. Ils forment en tout cas un couple d’acteurs à l’écran à la synergie indéniable. Ici le quatuor d’acteurs est complété par Pablo Pauly, découvert dans « Patients », et dont le charme singulier fonctionne ici à plein régime aidé par la peu connue et pétillante Julia Faure. Ce carré de comédiens est tout à fait charmant et indiqué ici.
On a le droit à quelques bons éclats de rire dans cette comédie qui parle de libertinage et de l’usure du couple. Des thèmes intéressants et profonds qui sont bien traités sous couvert d’un film à priori boulevardier mais qui s’avère assez profond par instants, notamment sur la fin qui se révèle plus grave qu’attendu. Il y a même quelques réflexions bien senties sur notre époque contemporaine et la manière de voir les relations humaines, amoureuses et de couple. À noter que la plupart des moments d’humour viennent des réactions du personnage de Bernard Campan, parfait dans ce rôle de bourgeois aigri et quelque peu fermé. Le tout est très rythmé et l’écriture des dialogues est ciselée mais il faut avouer que c’est agréable mais pas inoubliable. Une petite bulle de détente qui fait du bien sur le coup mais qui s’oublie vite et ne révolutionne rien.
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Un couple qui n'en est plus un invité un couple voisin libertin. Évidemment, au fur et à mesure du film on découvre que chacun n'est pas tout à fait celui qu'il prétend être. Tant que le film est sur le registre de la comédie c'est réussi. Chacun joue très bien son rôle, c'est rythmé, le huis clos fonctionne bien. Ça marche moins quand le film s'oriente vers une fin consensuelle et morale, tout va bien qui finit bien. C'est dommage de ne pas avoir jouer le ressort de la transgression comique jusqu'au bout.
Très très déçu. On pensait voir un film sur le désir, son étiolement, sa renaissance... rien de tout ça. C'est long, bavard, triste... Seule les deux actrices s'en sortent. Bernard Campan en fait des tonnes et nous avait habitué à beaucoup mieux dans son jeu.
Thérapie de couple express pour Isabelle Carré et Bernard Campan, qui font décidément un couple de cinéma très convaincant. Bien aidés par Julia Faure et Pablo Pauly, délicieusement cabotins, ils traversent en une nuit tous les atermoiements du couple dans cette petite comédie bien troussée aux dialogues épicés.
Réflexion amusée sur l'usure du couple, ce remake d'un film espagnol ne fonctionne malheureusement pas.
On sauvera vaguement le dernier quart d'heure, mais les premières 45 minutes manquent de légèreté, de piquant.
Les casting n'est pas formidable ( Campan, le meilleur du lot, essaye de ressembler à JP Bacri, sans y parvenir jamais).
Quelques répliques, beaucoup trop rares, sont bien senties, mais " et plus..." reste dans les lignes d'eau de la convenance et ne renverse jamais la table.
L’histoire d’un couple usé qui reçoit ses jeunes voisins du dessus. Gênés par le bruit de leurs ébats, Xavier va tenter de passer le message tandis que Sophie semble plus intéressée par l’activité. C’est très classique, très attendu et au final cela tombe souvent à côté.
J’avais espéré retrouver la même connexion entre Carré et Campan que dans La Dégustation (2022). Et c’est chose faite. Rajouter à cela un Pablo Pauly incroyable de talent et d’humour, une Julia Faure tout en subtilité et des répliques qui fusent et vous obtenez une belle comédie. Conquis !
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Sympathique comédie sur la rencontre entre deux couples de voisins, l'un d'eux pratiquant le sexe en groupe. La discussion dérive rapidement sur les nuisances sonores liées à leurs ébats puis vient la proposition de le pratiquer ensemble. Chaque personnage a ses caractéristiques amusantes : un homme fatigué, aigri et peu sociable ; une femme très émotive encore ouvert à la nouveauté ; une psychologue pour animaux très à l'aise avec son corps ; un pilote de ligne à la limite de l'obsession sexuelle. On passe un bon moment. Je recommande !