Police, Police... Même si la musique du film m'a fait sourire, l'histoire de ce film est très simpliste. Gérard Jugnot y joue très bien mais le scénario est vraiment écrit en quelques jours. Sauf que c'est sympathique à voir, et c'est même drôle quelques fois alors, pourquoi pas ?
Comme beaucoup de films français des années 80, ça a mal vieilli (les uniformes des policiers, les voitures, les loubards etc.). Pourtant, le personnage de gardien de la paix à la fois tendre, maladroit et un peu lâche, incarné par Gérard Jugnot, est original. Le physique banal de l'acteur, en décalage avec sa fonction de repésentant de loi, est pour beaucoup dans le succès comique du film. Comme souvent chez Jugnot, derrière le rire pointe l'émotion voire la pitié. Personnellement, je préfère l'humour franc et direct d'un Louis de Funès ou d'un Christian Clavier à celui d'un Pierre Richard.
Gérard Jugnot passe derrière la caméra et réalise une petite comédie potache sans grand intérêt. Il se met en scène dans la peau d'un flic tout ce qu'il y a de plus banal. Le rire est inexistant et l'histoire assez bancale, pour un premier film, "Félix" place la barre à une hauteur raisonnable et ne se mouille pas trop. Heureusement, il fut plus heureux dans ses autres réalisations (du moins certaines d'entre elles).
Une comédie potache pas désagréable avec des seconds rôles vraiment drôle entre autre sim et pascal legitimus.le scénario est résumé dans le titre pinot joue par jugnot est un flic un peu à la dérive pas très bon policier rabrouer sans cesse par sa hiérarchie,fraîchement divorcé va se prendre d affection pour une jeune loubard ce qui va l entrainer dans des péripéties dangereuses Une bonne comédie
En 1984, pour la première fois Gérard Jugnot passe derrière la caméra tout en assurant également le rôle principal de son film. Il faut être indulgent avec cette histoire de flic épris d’une jeune toxicomane car ce long-métrage possède déjà les prémices de ses futures productions, à savoir une critique douce-amère des sentiments humains. Malgré la présence de quelques acteurs reconnus (Pierre Mondy et Jean-Claude Brialy notamment), on peut regretter que les autres rôles soient sans relief même s’il convient de noter la présence de Pascal Légitimus pour la première fois sur grand écran. Bref, une toute petite comédie.
S'il est loin d'être un grand film, "Pinot simple flic" n'en est pas moins sympathique. Première réalisation de Gérard Jugnot, il met en scène un flic lambda qui va porter secours à une junky sous le joug d'un dangereux dealer. Loin des clichés du policier raciste et arrogant, on est pris d'affection pour ce gardien de la paix volontaire mais maladroit qui fait figure d'exception dans le monde des bodybuildeurs aseptisés du genre. Dommage que le film ait si mal vieilli ...
Pour son premier film en tant que réalisateur, Gérard Jugnot signe une petite comédie sympathique. Si les gags n'abondent pas forcément, le personnage de Pinot se révèle plutôt attachant. Par ailleurs, si l'histoire en elle même contient peu de surprises, les courtes apparitions clin d'oeil de Patrice Leconte et Jean-Marie Poiré sont amusantes. Les scènes au commissariat avec Pierre Mondy et Jean-Claude Brialy sont également assez drôles.
De (première réalisation) et avec Gérard Jugnot, "Pinot simple flic" est une comédie à la française des années 80. C'est une comédie sans prétention à part de distraire; et c'est ce qu'elle fait.
Gérard Jugnot signe en 1984 sa première réalisation avec cette petite comédie sans prétention, qui dégage une certaine sympathie générale, à l'image de son auteur, surfant sur le succès récent des "Bronzés" et de la troupe du Splendid ; d'ailleurs Patrice Leconte fait une brève apparition dans le film. Cette bienveillance pour "Pinot, simple flic" s'explique par certains gags qui fonctionnent bien (la scène du bus, les Dom-Tom...), certaines répliques qui fusent ("Rendez l'antenne, Pinot!"), de bons seconds rôles autour de Jugnot, mais aussi par le générique de Louis Chedid, indissociable du film. La grande faiblesse de "Pinot" se situe au niveau du scénario et de l'écriture des personnages, notamment la jeune camée et son dealer (très, très méchant!) : OK, c'est une comédie, le scénario est un prétexte, mais là on a un sentiment de script bâclé, de quasi-brouillon. Malgré ces défauts, et même par leur biais, "Pinot simple flic" incarne en tout cas parfaitement les années 80, et demeure un classique des comédies françaises de cette époque.