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traversay1
3 645 abonnés
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4,0
Publiée le 2 août 2016
Horrible tortionnaire durant la révolution espagnole, le capitaine Vinolas rêve de supprimer l'ancien chef de résistants espagnols, Manuel, réfugié à Pau. Afin de le faire revenir en Espagne, on lui fait croire que sa mère est mourante et qu'il doit se rendre d'urgence à son chevet... Ce n'est pas un film d'action, loin de là. L'attente et l'indécision sont le moteur de ce curieux film, politique et clairement engagé. Belle réflexion sur le vieillissement des héros et le pourrissement des idéaux. Distribution magnifique (Peck, Quinn, Sharif) au sein de laquelle, dans des rôles minuscules, on aperçoit Lonsdale, Pellegrin et Berri. Très belle oeuvre pessimiste, en fin de compte, qui est assez méconnue bien que valant largement les films les plus connus de Zinnemann (Le train sifflera trois fois, Tant qu'il y aura des hommes, Chacal).
Un film quelque peu déroutant, la qualité de l'image noir et blanc entretien une atmosphère assez lourde, les acteurs sont excellents et le bonheur de retrouver même des figurants du talent de Michael Longsdale.
Quinn et Sharif sont très bon, ce qui me désole un peu est d'avoir été agacée par Gregory Peck, son jeu est excellent mais son personnage irritant, on ne s'y attache pas du tout et son côté cigarette au bec en permanence est désagréable.
Cependant, il se laisse regarder porté par la musique bien reconnaissable de Maurice Jarre.
Un film avec un casting international peu habituel par rapport au sujet, assez particulier. L' introduction de l'histoire se situe à la fin de la guerre d' espagne mais son développement se fait 20 ans plus tard ce qui est nettement plus exotique. Par ailleurs le propos est plus subtil que la vengeance, le héros l'excellent Grégory Peck n'a plus vraiment la flamme mais un retour reste possible... C'est l' occasion de suivre plusieurs personnages bien servis mais il est dommage que zinnemann se disperse un peu dans les détails au lieu d'affiner son propos.
Le sujet avait de quoi être passionnant, hélas, ce n'est pas vraiment une réussite que ce film de Zinnemmann. Le drame se fait à plusieurs reprises plutot pesants, et on a vraiment du mal à s'attacher aux personnages, ce qui paraissait pourant pourtant choses plutot aisées compte tenu du sujet. Cela est sans doute aussi dû à des dialogues parfois poussifs (notamment l'interminable discussion entre Gregory Peck (qui en fait ici un peu trop) et Omar Sharif) et à un scénario parfois assez étrange, tout comme le sont les motivations des personnages. Pourtant, Et vint le jour de la vengeance n'est pas ce qu'on pourrait appeler une catastrophe : la photo est soignée et la musique de Jarre arrive à donner au film un aspect plutot singulier à cette oeuvre qui n'a rien d'honteuse mais dont on pouvait espérer vraiment meiux, surtout vu la qualité de son sujet. Dommage.