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Jipis
41 abonnés
360 critiques
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3,5
Publiée le 7 juin 2012
Quelques mots sur ce polar intelligent manquant un peu de structure dans son déroulement. L’idée est géniale. Un homme empoisonné ne dispose que de quelques heures pour remonter à la source d’un cauchemar vécu la veille en état second.
Rassembler ses souvenirs dans une action morbide en continue carburant à plein régime et le challenge de ce mort en sursis avançant en plein brouillard pendant que ses forces rongées par le poison s’amenuisent peu à peu.
Mort à l’arrivée Triste et mélancolique cheminement vers la nuit éternelle permet à un condamné de distiller ses dernières heures dans une volonté tenace de comprendre les raisons d’un départ de plus en plus à l’approche au fur et à mesure que les nuages se dissipent.
Un compte à rebours désespéré entre un pourquoi et son explication.
Je n'ai pas vu la version de 1950 ce qui fait que je manque de point de comparaison mais j'ai trouvé cette version très réussie . Les acteurs sont convaincants Meg ryan est charmante et le mobile est totalement amoral et alambiqué donc c'est encore plus jubilatoire. Un bon film très bon un peu trop méconnu .
Milles fois mieux que le D.O.A. de 1950, Cent fois mieux que le celui de Miike, mais quand même moins bien que le D.O.A. de 2005, cette version en reste particulièrement correcte.
Quel dommage ! Voilà un fort bon scénario, avec ses fausses pistes judicieuses, ses idées excellentes (même s'il s'agit d'un remake). Voilà une distribution qui tient fort bien la route (surtout Quaid et Stern), voilà une belle idée de "parenthèse" de noir et blanc encadrant un délire en couleurs de 36 heures (un peu pompé sur la construction du sublime "Assurance sur la mort" du non moins génial Wilder. Mais bon, quitte à avoir des références...), voilà donc des ingrédients de premier choix confiés à des cuisiniers de fast food ! Ils sont donc deux, ces fossoyeurs de probable grand film, deux coupables d'une réalisation prétentieuse, vulgaire, épuisante, indigeste tant elle est lourde. Caméra épileptique, scènes d'action brouillonnes, utilisation de la tension/détente à contre-sens, absence totale de point de vue sur les protagonistes (Meg Ryan...étudiante, vraiment ? Rampling annonçant sa vérité alors qu'on lui a fait jouer le contraire, Quaid condamné mais se comportant en Indiana Jones...), tout ce que je déteste voir dans certaines mises en scène est ici accumulé. Ces deux iconoclastes viennent tout droit de la pub et du clip, et le moins qu'on puisse dire est que ça se voit. Dans 30 scènes au moins, on s'attend à voir apparaître le nom d'une marque ou un logo. Un peu comme si la Scala de Milan commandait un opéra à Gotainer ! La solution ? Voir l'original, ou peut-être confier un re-remake à un vrai cinéaste qui saurait tirer toute la force de ce scénario (Singher, Fincher...). En fait à quelqu'un ayant prouvé qu'il est meilleur que ces deux gibiers de potence.
Un thriller assez original, remake d’un film de 1950 que je n’ai pas vu et auquel je ne peux donc le comparer. Dans le rôle principal de cette dernière mouture, Dennis Quaid se montre plutôt convaincant et Meg Ryan, encore très jeune, est pleine de fraîcheur. Le film est en fait une justification par retour en arrière (en couleurs) d’un début fracassant (en noir et blanc) où un homme se présente dans un commissariat de police en portant plainte pour meurtre… le sien ! Une intrigue assez subtile va suivre où l’on pourra simplement regretter que l’étude de la psychologie des personnages ainsi que celle de leurs rapports soit aussi négligée. Ainsi, quand arrive la fin, elle n’a pas l’impact qu’elle devrait avoir et l’on sort de ce curieux film avec un sentiment étrange de verre à demi plein ou à demi vide… Je mets tout de même trois étoiles pour un ton de récit plaisant et une atmosphère bien rendue.
Un remake sympathique d'un thriller des 50's, mis en scène d'une façon très clippesque et qui a prit un sérieux coup de vieux (la musique au synthé est tout simplement atroce) mais dont a envie de connaître le fin mot de l'histoire.
J'ai toujours été étonné d'être à contre courant de la majorité. Ce film est selon moi un chef d'oeuvre. Un scénario d'enfer, des images bien filmées, une musique agréable et de bons acteurs. J'ai vu la très bonne version de 1950, mais je reste sur mon premier avis, celle de 1988 est meilleure.
Un petit film sympathique qui vaut surtout pour le couple Dennis Quaid/Meg Ryan. Pas vraiment aidé par une intrigue un peu superflu (on voit arriver la fin a des kilomètres), mais compensé par une mise en scène correcte.
mort à l’arrivée est un assez médiocre thriller. Derrière la caméra on retrouve Annabel Jankel et Rocky Morton qui maîtrisent mal leur film, ils sont accompagnées d’une belle distribution avec des acteurs comme Dennis Quaid, Meg Ryan ou encore Charlotte Rampling… un scénario assez intéressant mais qui manque d’halent… Bref c’est un film assez médiocre, 09 / 20.
Mis en scene par deux anciens realisateurs de pub, un style nerveux et séduisant s'impose d'emblée, jouant habilement sur les variations de rythme et l'enchainement des peripeties. Le tout au service d'une intrigue bien ficelée. Le film n'a pas d'autre prétention que de faire passer un bon moment au spectateur, et c'est son grand mérite car il y parvient tres habilement.
Caméra à l'épaule, muni d'un scénario en béton, Rocky Morton et Annabel Jankel ont réalisé avec Mort à l'arrivée (1988) un film paradoxal, mêlant une histoire criminelle terrifiante à une réalisation très relâchée, qui désamorce forcémment la gravité des situations. Le film devient une sorte de fuite en avant sans but, un pur exercice de style très maîtrisé, une histoire de fous qui relève plus de la psychanalyse que de la traque policière.
Il est rare de voir un film aussi raté avec pourtant autant d'atout dans sa manche : une histoire plus qu'originale : un type a avalé du poison et doit revivre la veille ( où il était ivre mort) pour savoir qui est l'auteur de son propre assassinat, s'agissant d'un remake d'un film noir des années 50, ce film aurait pu être une grande réussite. La faute à des acteurs, comment dire, "improbable", des plus mal dirigés et sans aucun charisme ; Dennis Quaid, interprétant un professeur alcoolique empoisonné qui reste capable de courses-poursuites, de savatage en règle, de sexe ( les réalisateurs ayant osé ! Présence de Meg Ryan oblige) et d'investigation alors que le commun des mortels s'accrocherait à son goutte-à-goutte en titubant dans un hospice miteux ! Meg Ryan, jouant l'admiratrice du prof et l'étudiante potiche au possible ; une apparition de Charlotte Rampling, en riche héritière mystérieuse et gros comme une maison, le reste du casting complètent le tableau des acteurs inappropriés. La palme revient aux réalisateurs de passer à côté de ce qui aurait pu être un film sensationnel, n'utilisant à aucun moment la puissance du scénario, le caractère trouble des personnages, la situation en elle-même du personnage principal. Tout ces éléments étant propice à de la noirceur, de l'émotion, de l'empathie, de la tristesse, de la nostalgie ou de la mélancolie. Mais non ! Le drame tragique se transformant en comédie involontaire et ridicule. Au final, un film qui se laisse vaguement regarder.
Un très bon film, original, et fort. Alors que cela aurait pu être au final assez casse gueule, l'ensemble est percutant et le scénario vraiment très réussi. De plus, les personnages ont de l'étoffe et il y a quelques moments très forts. On se laisse vraiment prendre au jeu. Vraiment bien, avec en plus deux très belles performances d'acteurs signées Dennis Quaid et Meg Ryan. A voir.