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Chris Marou
6 abonnés
118 critiques
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3,5
Publiée le 15 octobre 2024
PAS le meilleur ozon. MAIS un 5 étoiles pour les interprétations d Hélène Vincent et de Josiane Balasko . .Comme quoi délaissé les actrices "âgées" est une grosse erreur. Belle intrigue on se demande qu est ce que l on va découvrir tout le long du film La fille interprétée par Ludivine seignerspoiler: [ meure . accident meurtre suicide
OZON laisse planer le doute. Une profonde amitié entre ses 2 femmes liées par leur ancien métier. jusqu à la mort.
Après la légèreté de Mon crime, le crû 2024 de François Ozon aborde un registre beaucoup plus sombre que l’on pourrait imaginer sortir du cinéma de Claude Chabrol. Comme dans un film de ce dernier, nous sommes en apparence face à un drame typiquement français qui laisse petit à petit apparaitre doucement un cadre plus mystérieux. Plus le film avancera, plus on s’interrogera sur les réelles actions et motivations des personnages, un peu comme dans la vie, sans en avoir véritablement le fin mot (chose qu’on pourra peut-être un peu regretter). Alors qu’on aurait pu craindre d’assister à un drame nombriliste comme le cinéma français peut nous en servir de temps en temps, on est surpris de s’intéresser aux destins de ces protagonistes et aux mystères les entourant. Servi par les grandes actrices que sont Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier et Sophie Guillemin accompagnées par Pierre Lottin et le jeune Garlan Erlos, Quand vient l’automne est une œuvre assez envoutante qui prouve une fois de plus que François Ozon est capable de naviguer avec aisance entre différents registres.
François Ozon a l'art de nous emmener où on ne l'attend pas. Sa filmographie doit être l'une des plus diversifiées parmi les réalisateurs français. À de rares exceptions près (L'amant double, Une nouvelle amie), c'est toujours une réussite. Ça l'est encore cette fois avec cette histoire qui traite de la vieillesse, mais pas que ... Le scénario est excellent et les acteurs au diapason. Hélène Vincent livre une prestation exceptionnelle. Evitez de vous faire spoiler avant d'y aller, le plaisir de vous faire balader sera plus grand.
À la fin du film, c'est le mot "douceur" qui m'est venu à l'esprit. Pourtant l'histoire qui se développe à pas lents n'est pas douce. Les actrices et acteurs sont justes et subtils, ils incarnent leurs personnages pleinement. C'est un rôle magnifique pour Hélène Vincent. Sous des dehors ordinaires se cachent des secrets qui mettent à mal le bien et le mal. Faire le mal en voulant faire le bien ; au fond, n'est-ce pas la sincérité de l'intention qui compte ? Quel dilemme... Un film magnifique qui m'a beaucoup touchée
Superbe. Un film d’atmosphère, intriguant avec de touchantes interprétations. Hélène Vincent est très convaincante Francois Ozon sait se renouveler à chaque film 
Ce qu'il y a de bien avec Ozon, c'est qu'on ne sait jamais où il va nous emmener. "Quand vient l'automne" aurait pu développer une intrigue policière mais le cinéaste, plus que jamais influencé par l'univers chabrolien va développer un film social psychologique assez retors et pervers sous des allures classiques. Distillant révélations au fil des scènes campagnardes et familiales, le film se révèle plus complexe qu'il n'en a l'air. Et puis, une fois n'est pas coutume, les 2 personnages centraux du film sont deux femmes septuagénaires remarquablement campés par Hélène Vincent et Josiane Balasko. Les non dits, les secrets et les drames qui en découlent font tout le charme venimeux de ce film au classicisme troublant.
Le Ozon de 2024 est un très bon cru! Hélène Vincent (81 ans quand même) est bouleversante dans son rôle de grand-mère, copine inséparable de Marie-Claude (Josiane Balasko), et voulant passer du temps avec son petit fils. Le début est assez lent mais sans en dire trop, la suite est riche en rebondissements et les personnages sont plus complexes qu'il n'y paraît. Oscillant entre balade bucolique et thriller, Ozon réussit à captiver le spectateur en distillant avec parcimonie des informations sur le passé des protagonistes. De plus, il instaure une ambiance anxiogène qui va coller à l'intrigue jusqu'au bout. Brillant!
Hélène Vincent est un film à elle toute seule. Son visage décline mille expressions. De la plus simple à la plus ambiguë. Dommage que le cinéaste filme ce suspense psychologue bien trop sagement. Ozon n'ose plus grand chose..
François Ozon nous emmène en automne dans une histoire non démunie de mystère. Le rythme lent de la caméra nous conduit dans la vie tranquille d'une femme mûre, Hélène Vincent dont les rapports sont conflictuelles avec sa fille, Ludivine Sangnier. Une fidèle amie, Josiane Balasko, flanquée d'un fils qui n'a pas brillé par ses actes puisque emprisonné mais que l'on apprécie à découvrir pour un rôle joué avec talent et sobriété par Pierre Lottin. A voir !
Un film sur la famille, les secrets. Secrets du passé, secret du présent qui seront ceux du futur. Un film où des éléments sont posés au cours de la narration et où tout fait sens a la fin. Bien construit donc mais dans un rythme un peu trop lent a mon gout qui fait qu'il laisse l'amertume de la déception. Ceci étant un petit Ozon vaut mieux que nombre de films.
Impression mitigée avec une mise en scène très classique et même vieillotte à l'image des mamies VINCENT et BALASKO qui bougonnent et se résignent... LOTTIN est encore excellent (référence à sa partition dans le récent "un homme en fuite"). La direction d'acteurs est solide : un pan d'existence avec un événement dramatique qui reliera ces deux familles. Pas mal mais que le rythme est lent!
Délicatesse et finesse Il y a le bien, il y a le mal, et au milieu coule la vie, cousue de vérités et de silence, Une pure merveille portée par de très bons acteurs Magnifiquement réalisé Un bijou!
La lumiere est douce en cette saison. On s'installe confortablement dans son fauteuil devant le grand écran et là, le film commence. On ressent comme la plupart j'imagine la parole difficile, en famille, l'attente, l'espoir, le besoin d'amour, la frustration, l'évidence des connexions aux autres, à la nature, l'absence, l'envie de vivre.. et en l'espace d'une pellicule c'est notre propre morale qui est bousculée.. est que que j'ai bien vu ? Bien aimé, bien compris ? Alors même que les personnages s'interrogent sur la question. Entre feu de cheminée, destructeur et réconfortant, et humidité, froide et naturelle. Automne, ma saison préférée, mais celle ci, d'après Ozon, a une saveur particulière.