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Domnique T
69 abonnés
241 critiques
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1,0
Publiée le 3 octobre 2024
Mais que j'apprécie les films lents ! Quand un film par sa lenteur nous fait percevoir la nostalgie ou la beauté de la nature ou encore le temps qui passe ... Mais là, nous est servi un polar campagnard très lent ! Ça frise l'oxymore ! Il y a des plans dont on ne perçoit comme utilité que le remplissage pour étoffer un scénario famélique ! Alors, pour sauver ce film du naufrage, il reste une campagne bourguignonne superbement filmée aux couleurs d'automne et, et , et ... une performance exceptionnelle d'une Hélène VINCENT au sommet de son art ! Elle tient le film à elle seule !
Subtile, équivoque, captivante . Cette chronique familiale et policière, à l'orée de l'onirisme, est l'une des plus grandes réussites d'Ozon. Comme à son habitude, le casting est impérial.
Magnifique et leste Hélène Vincent à 81 ans. Elle porte le film. Ludivine Sagnier vilaine à souhait, même physiquement. Oui, les mères ont un passé trop souvent jugé par les enfants. Parfois, on ne choisit pas sa famille, parfois si…
Film en trois strates. Le début, l'installation interminable du personnages des deux grand-mères est long, lent, ennuyeux car exagérément appliqué. Les deux actrices en font des tonnes. Le milieu du film ne m'a pas marqué, un salmigondis d'affects inopérants. A la fin, quand s'autonomisent enfin les personnages secondaires, surnage un peu l'émotion qui en aucun cas n'éclipse la vacuité de l'ensemble. Mentions spéciales à deux très bons comédiens : Pierre Lottin et Sophie Guillemain.
je ne pensais pas qu'on pouvait faire encore des films avec un rythme aussi lent. Hélène Vincent est la seule qui tire son jeu de ce film d'un autre temps
Quand vient l'automne nous plonge dans le quotidien d'une petite mamie vivant seule dans une jolie maison campagnarde de Bourgogne. Sorte de thriller familial, le film peine à créer l'émotion. De l'aveu du réalisateur, le film repose sur ses ellipses et non-dits, et il tiendrait au spectateur intelligent de faire le lien. Le film n'est pourtant pas si subtil que cela, et avance plutôt par cahots, au gré de rebondissements incongrus. Malgré tout, Hélène Vincent et Josiane Balasko restent touchantes dans leurs rôles de petites mamies (pas si) fragiles. Et tant l'intérieur de la maison que la forêt qui l'environne sont magnifiquement filmés.
A partir d’une histoire, débutant (cueillette des champignons) et finissant en automne (brâme du cerf), se déroulant dans la Nièvre, et centrée sur deux amies de longue date, Michèle Giraud (Hélène VINCENT, 81 ans) et Marie-Claude Perrin (Josiane BALASKO, 74 ans), François Ozon réalise un film fourre-tout, proche d’un téléfilm, sans réelle ligne directrice, abordant trop de sujets : les relations difficiles parents-enfants spoiler: [la fille de Michèle (Ludivine SAGNIER, 45 ans), en instance de divorce et odieuse avec sa mère, et Vincent, fils de Marie-Claude, qui vient de sortir de prison pour trafic de stupéfiants] , les relations grands-parents-petits enfants (spoiler: Lucas qui vit avec sa mère à Paris, son père travaillant à Dubaï et dont la grand-mère Michèle souffre de son absence ), poids du passé (que les « braves gens » vous rappellent) et hasard forcé. Cela évoque « Le roman d’un tricheur » (1936) de Sacha Guitry, « Jalouse » (2017) de David et Stéphane Foenkinos et même, « Harry, un ami qui vous veut du bien » (2000) de Dominik Moll. Une intrigue peu passionnante mais Hélène Vincent porte le film grâce à son talent. A voir comme un film impressionniste, au fil des saisons, plus façon Claude Monet que Vincent Van Gogh et bien loin du Caravage (qui a peint le personnage de Marie-Madeleine), plus baroque et à la peinture contrastée.
Surprenant inquiétant et émouvant, ce film ne va jamais là où l'on pense. A l'image du personnage de Pierre Lottin qui veut faire le bien, mais qui fait souvent mal, Ozon nous ballade dans l'inconscient d'une vieille dame, grand -mère en apparence parfaite, qui se révèle complexe et émouvante, dans son appétit de vivre et son amour pour son petit fils. Le casting est parfait. Hélène Vincent en tête qui porte le film sur les épaules, passant de la plus grande tendresse à un regard sombre et inquiétant. Josiane Balasko confirme après Grâce à Dieu du même Ozon qu'elle peut être une grande actrice dramatique et Pierre Lottin en électron libre est génial, bien loin de ses âneries dans Les Tuche. Le film se prolonge bien après sa vision, tant de questions restent en suspens, nous obligeant à nous interroger sur les motivations et intérêts de chaque personnage. Fort et passionnant.
J’ai pas trop compris c’était quoi l’objectif du film j’ai l’impression que pleins de thèmes étaient évoqués sans qu’aucun soit pleinement mené à bout (relation mère fille, solitude des vieux, le sens moral de la vérité, j’ai même l’impression qu’il va sur le terrain de l’homosexualité à la fin puis se ravise ou peut-être que je délire) mais je ne peux m’empêcher de penser que si Ozon avait fait le choix d’une idée seulement ça aurait été chiant. En tout cas, globalement j’ai pas passé un mauvais moment et j’ai même ri parfois (le « elle est tombée par la fenêtre cette conne » m’a trop buté)
En apparence le film "Quand vient l'automne" traite du conflit entre une mère et sa fille qui "s'envenime" par une intoxication aux champignons. Derrière la surface un peu thriller du film on a deux autres thématiques. Peut on faire oublier son passé à sa famille - on ne révèlera pas ce "passé" mais on va dire dans les grandes lignes qu'il a un rapport avec la sexualité. Et un second thème sur le notion de famille choisie ou recomposée versus la famille du sang. Ce n'est pas une comédie, on y entend souvent parler de la mort . François Ozon, un peu comme son équivalent Almodovar perd du mordant avec l'âge tout en gardant une petite dose de kitsch pour ses fans. Pas un chef d oeuvre mais au desssus de nombreuses comédies dramatiques françaises.
Avec le prolifique Ozon, on ne sait jamais à quel genre de film on va être confronté ! Un an après "Mon crime", adaptation pleine d’ironie d’un vaudeville de 1934 dont la réalisation faisait penser à certains films de Woody Allen et aux téléfilms de la série Les petits meurtres d’Agatha Christie, Ozon nous emmène en Bourgogne pour un film d’atmosphère au dessus duquel plane l’ombre de Simenon. Film après film, au rythme assez régulier d’un film par an, François Ozon continue d’être une figure importante du cinéma hexagonal. Remarquablement interprété, plein de non-dits et de « non montrés », Quand vient l’automne fait partie des œuvres les plus réussies de son réalisateur. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-quand-vient-lautomne/ Film vu en avant-première.
J'ai adoré ! Encore une réussite de la part de F Ozon avec des actrices de grand talent Un scénario original, Les rapports mère / fille, le poids du passé , les difficultés rencontrées pour vivre le présent , l'amitié, le pardon ... Vu en avant première
Vu en AVP à une séance UNIPOP. Très beaux décors, notamment dans la campagne bourguignonne, et belle interprétation. Mais le propos est bien mince. Au bout d'une première demi-heure d'allers et venues sans motif, on peut se demander quand le film va commencer. Enfin, un fait pas banal est révélé au spectateur... qui va devoir s'en contenter jusqu'à la fin du film. J'ai trouvé le temps long.
Vu en avant-première. Un film d’une finesse extrême auquel on pense encore deux jours après l’avoir vu, tant l’intrigue est menée avec brio. Un rôle d’exception pour Hélène Vincent, on se demande d’ailleurs si le film n’a pas été écrit pour chaque acteur puisque tout est juste. Gros coup de cœur !!!
Un film vraiment troublant, la vie de cette dame, qui a vécu beaucoup de choses! On peut voir comment la vie peut être horrible en famille.. On perd pas une seconde, c’est beau et c’est bien joué, une belle réflexion sur la vie..