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Kilauea
25 critiques
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4,5
Publiée le 8 octobre 2024
Un thriller pendant la saison des feuilles mortes, l'automne. Michelle (Hélène Vincent) s'est retirée de Paris, (laissant son appartement à sa fille et son petit fils) pour vivre sa retraite dans sa maison de campagne située dans un village de Bourgogne. Elle n'a qu'une seule amie, Marie Claude (Josiane Balasko) qu'elle accompagne en voiture à la prison où son fils est incarcéré. Leur passé refait surface à travers leur enfant respectif jusqu'à se demander si elles ont été de bonne mère. Cette belle histoire d'amitié, entre ces deux mamies blues, vous fera passer un bon moment.
Ça m’est très rarement arrivé, mais au bout de 15 mn je m’ennuyai. J’ai regardé l’heure. De très bons acteurs, qui ne m’ont rien fait passer. Même pas l’amour de la campagne que j’aime tant ! Même pas triste, même les acteurs ne le sont pas. Le petit Pierre n’a pas la moindre émotion LE JOUR même … La formidable Balasco est éteinte. Vincent heureuse inquiète libérée est pas crédible. Selon moi on ne les a pas laisser s’exprimer, car elles savent le faire. Bref le déclic ne s’est vraiment pas fait. Je me suis ennuyée, juste j’étais bien assise et mon rendez-vous était après le film sinon je serai allée dans une vraie forêt au lieu de perdre mon temps. Balasco et Vincent sont super toujours, sauf là ;)
Chez Chabrol (auquel il est beaucoup comparé), c'était le chocolat, chez François Ozon ce sont les champignons qui sont à l'origine du nouvel opus de l'auteur décidément productif de Potiche. Après un démarrage lent, voire poussif, Quand vient l'automne s'épaissit peu à peu, grâce principalement au talent de ses deux comédiennes : Hélène Vincent et Josiane Balasko. Ce qui est plutôt réussi ici, c'est la capacité de Ozon à semer le doute et à privilégier les non-dits, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'échafauder sa propre théorie. En revanche, la peinture sociale et le traitement en arrière-plan des thèmes de la maternité, de l'éducation et de la transmission (quand la perspective de la fin se rapproche) sont les points faibles d'un ensemble qui ne se départit jamais d'une vision empreinte de clichés. Il manque donc au projet de la subversion et de la cruauté pour pouvoir, du coup, supporter la comparaison avec le maître Chabrol déjà cité. Le cinéma de François Ozon de plus en plus confortable et bourgeois (le budget, le casting et l'environnement) a perdu parallèlement sa provocation proche de la perversité et son anticonformisme. En tout cas, Quand vient l'automne semble en priorité destiné au public dont deux représentantes en monopolisent l'affiche.
Lisez l’excellente critique d’Hélène Marzolf dans telerama. J’ai adoré ce film intelligent, plein de suspense, légèrement amoral et si bien joué ! Bravo !
Après au moins 20 minutes de vide absolu, l’histoire démarre enfin.. Celle de femmes , seules,, prêtes à tout pour recevoir l’amour de leurs enfants, quitte à mentir si cela répare des vies. .. Josiane Balasko et surtout Hélène Vincent portent ce film (pas du tout grand public) quand même très très très lent.
Michelle, une grand-mère sans histoire, vit paisiblement sa retraite dans un village bourguignon avec son amie Marie-Claude, dont le fils est en prison. Elle attend avec impatience son petit-fils qui doit venir pour les vacances de la Toussaint, mais rien ne va se passer comme prévu…
Je ne peux pas en dire plus sur l’histoire, car le film est long à démarrer… voire très long... Alors oui, la lenteur de cette première partie est justifiée par le sentiment de solitude de notre héroïne, dont le réalisateur filme admirablement la routine, mais cela ne m’a pas empêché de m’ennuyer un peu.
Le film alterne les genres, passant d’un drame empreint d’humour noir au thriller. La partie dramatique du film est d’ailleurs la plus intéressante, avec un flou moral et une zone grise qu’on aurait aimé voir davantage approfondie. Le réalisateur nous propose le portrait d’une femme mélancolique, à la fois touchant et ambigu, offrant ainsi un rôle en or à Hélène Vincent. Elle est accompagnée d’une très bonne Josiane Balasko, mais il manque tout de même quelque chose pour que leur duo emporte totalement le spectateur. Malheureusement, le personnage de Vincent, voyou au grand cœur, est assez caricatural.
Ozon joue avec le spectateur en usant habilement des non-dits, des sous-entendus et des ellipses temporelles judicieuses. Le spectateur cherche donc à combler ces vides et à se faire sa propre opinion. Mais là aussi, même si un réel suspense s’installe quant aux motivations des personnages, plusieurs facilités et incohérences viennent quelque peu gâcher le tableau.
Au final, à trop vouloir s’éparpiller dans les genres, comme dans les thèmes abordés, rien ne prend réellement. Et même s’il n’est pas dénué de qualités, on a finalement affaire à un film mineur dans la filmographie du réalisateur…
Michelle vit en toute simplicité dans son village, non loin de sa meilleure amie Marie Claude. Pour les vacances, sa fille Valérie et son fils Lucas lui rendent visite. Mais rien ne va se passer comme prévu. Ce qui est fort dans ce nouveau film de François Ozon, c’est la puissance tout en simplicité que dégagent chacun des personnages. Hélène Vincent est épatante et bouleversante.
"Quand vient l'automne" est un François Ozon mineur (J'aime son chef-d'œuvre "Huit femmes" et ses deux adaptations de Rainer Werner Fassbinder.)
Invraisemblable et à l'apparence de téléfilm, "Quand vient l'automne" m'a fait penser aux Jean-Pierre Mocky de la dernière période, réalisés rapidement et mis en scène platement, qui valent surtout pour la galerie d'acteurs has been sortis du placard pour l'occasion, dans ce cas des actrices. En fin de compte, c'est le dada d'Ozon de jouer à la poupée avec des actrices vieillissantes.
Outre la pas si connue (elle a accumulé les petits rôles dans des productions secondaires) Hélène Vincent, une Josiane Balasko méconnaissable, Ludivine Sagnier mûrie (malheureusement dans un rôle ingrat) et, last but not least, la toujours juste Sophie Guillemin.
Les lumières sont ternes. Le spectateur s'ennuie poliment. Dans ses meilleurs moments, cela pourrait ressembler à un épisode de Columbo, mais cela reste vague et invraisemblable.
Un film riche et très subtil en sous-entendus et non-dits. Hélène Vincent porte le film à elle-même. Des paysages et une luminosité qui réchauffent le coeur
C'est vraiment un film qu'il ne faut pas rater, il est touchant, comique, les acteurs sont bien choisit. [spoiler]La fin est aussi inattendue, et nous surprend dans notre drame. [spoiler]
Un superbe numéro d'actrice de très grand talent. Avec une énorme coup de chapeau à Hélène Vincent. Je trouve dommage que l'on ne la voit plus souvent au cinéma.
Le film vaut surtout pour le jeu des acteurs avec une mention spécial pour Helene Laurent et Pierre Lotin. Mais mon dieu que c est lent (la première demi heure surtout est interminable ! Donc un peu déçu par Ozon sur ce film.
François Ozon a le pouvoir de scanner ses personnages, d’ aborder des thèmes forts, de décortiquer ..Les acteurs sont épatants, ce coin de Bourgogne magnifique.
On rejoint le concert d'éloges concernant le jeu exemplaire d'Hélène Vincent et celui de la Balasko tout autant formidable (finalement le métier ne s'invente pas, ce qui demeure a commencé au théâtre !). N'en déplaise aux personnes contaminées par l'époque pressée où seul le rythme haletant d'un film à 100 à l'heure les empêche de s'endormir, Ozon prend tout le temps nécessaire pour développer un récit dont l'intensité va grandissant et qui nous tient en haleine aussi efficacement qu'un thriller. Les relations mère-fille sont aussi implacables que dans la vie, l'inconscient meurtrier (en sens ascendant aussi bien qu'en sens descendant) y est la chose la plus banale du monde. Quant au jardin potager ou aux bois humides en automne, c'est comme si on y était, quelque part en France.
Un film comme Ozon sait les faire : des personnages atypiques et tourmentés, un scénario solide, une histoire subtile. Les acteurs sont à leur avantage, le suspense bien présent. Un film avec des scènes tristes aussi qui rajoute à l’émotion. L’ensemble est très agréable à suivre. Un bon cru