Derniers Avis : Quand vient l’automne - Page 12

J’ai pas trop compris c’était quoi l’objectif du film j’ai l’impression que pleins de thèmes étaient évoqués sans qu’aucun soit pleinement mené à bout (relation mère fille, solitude des vieux, le sens moral de la vérité, j’ai même l’impression qu’il va sur le terrain de l’homosexualité à la fin puis se ravise ou peut-être que je délire) mais je ne peux m’empêcher de penser que si Ozon avait fait le choix d’une idée seulement ça aurait été chiant. En tout cas, globalement j’ai pas passé un mauvais moment et j’ai même ri parfois (le « elle est tombée par la fenêtre cette conne » m’a trop buté)

En apparence le film "Quand vient l'automne" traite du conflit entre une mère et sa fille qui "s'envenime" par une intoxication aux champignons. Derrière la surface un peu thriller du film on a deux autres thématiques.
Peut on faire oublier son passé à sa famille - on ne révèlera pas ce "passé" mais on va dire dans les grandes lignes qu'il a un rapport avec la sexualité. Et un second thème sur le notion de famille choisie ou recomposée versus la famille du sang.
Ce n'est pas une comédie, on y entend souvent parler de la mort . François Ozon, un peu comme son équivalent Almodovar perd du mordant avec l'âge tout en gardant une petite dose de kitsch pour ses fans. Pas un chef d oeuvre mais au desssus de nombreuses comédies dramatiques françaises.

Avec le prolifique Ozon, on ne sait jamais à quel genre de film on va être confronté ! Un an après "Mon crime", adaptation pleine d’ironie d’un vaudeville de 1934 dont la réalisation faisait penser à certains films de Woody Allen et aux téléfilms de la série Les petits meurtres d’Agatha Christie, Ozon nous emmène en Bourgogne pour un film d’atmosphère au dessus duquel plane l’ombre de Simenon. Film après film, au rythme assez régulier d’un film par an, François Ozon continue d’être une figure importante du cinéma hexagonal. Remarquablement interprété, plein de non-dits et de « non montrés », Quand vient l’automne fait partie des œuvres les plus réussies de son réalisateur. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-quand-vient-lautomne/ Film vu en avant-première.

J'ai adoré ! Encore une réussite de la part de F Ozon avec des actrices de grand talent
Un scénario original,
Les rapports mère / fille, le poids du passé , les difficultés rencontrées pour vivre le présent , l'amitié, le pardon ...
Vu en avant première

Vu en AVP à une séance UNIPOP.
Très beaux décors, notamment dans la campagne bourguignonne, et belle interprétation. Mais le propos est bien mince. Au bout d'une première demi-heure d'allers et venues sans motif, on peut se demander quand le film va commencer. Enfin, un fait pas banal est révélé au spectateur... qui va devoir s'en contenter jusqu'à la fin du film. J'ai trouvé le temps long.

Vu en avant-première. Un film d’une finesse extrême auquel on pense encore deux jours après l’avoir vu, tant l’intrigue est menée avec brio. Un rôle d’exception pour Hélène Vincent, on se demande d’ailleurs si le film n’a pas été écrit pour chaque acteur puisque tout est juste. Gros coup de cœur !!!

Un film vraiment troublant, la vie de cette dame, qui a vécu beaucoup de choses!
On peut voir comment la vie peut être horrible en famille..
On perd pas une seconde, c’est beau et c’est bien joué, une belle réflexion sur la vie..

Film surprenant avec un scénario et une atmosphère très particulière, qui nous laisse perplexe.

Un réel manque de rythme dû à un montage catastrophique qui fait que du remplissage.
Cependant le casting est assez investi et rend le métrage touchant.

Un film somme toute assez simple mais incarné avec justesse par des acteurs de talents. J'ai aimé me balader en forêt avec ces personnages.

Scénario subtil sur les ambiguïtés de l’âme, avec trois générations prises au jeu des secrets et des conflits de famille. Un nombre d’acteurs très limité avec des acteurs très convaincants, notamment Hélène Vincent, Josiane Balasko et Pierre Lottin.

Vu en avant-première, ce film me confirme combien F. Ozon est un remarquable conteur. Dès l'affiche, nous pénétrons dans une ambiance, celle de l'automne, autant de l'année que de la vie. Les moissons sont faites, ne reste plus que la cueillette des champignons, le fait de savoir les reconnaître, d'encore les trier avant que de les cuisiner et enfin les déguster avec ou sans ail. Dans la vie, il faut également savoir faire des choix: quel serait le meilleur comportement à adopter dans telle situation, quel serait le pire, le toxique. On ne peut guère avancer plus avant dans l'histoire qui nous est contée de façon aussi simple qu'une ballade dans les bois à l'automne, car le risque serait grand de spoiler cette aventure qui progresse pas à pas. Le scénario est juste, il parle de nos intentions dans un temps où la violence, l'invective, les jugements à la louche sur les actes de chacun peuvent aujourd'hui nous faire perdre notre bon sens, notre humanité. Tout le monde peut se tromper. C'est la leçon de cette histoire, demeure l'intention première. Peu de personnages, des comédiens extrêmement justes, des images sublimes de la vie qui va.... Ne le ratez pas, ce serait comme passer devant une colonie de girolles sans les apercevoir sous les fougères....

Film de clôture du festival « Paysages de Cinéastes »
Des personnages plus complexes qu’il n’y paraît mais la narration demeure monotone.

Vu ce soir sur Aix-en-Provence en avant-première de Quand Vient l'Automne (sortie nationale le 2 octobre 2024) en présence de François Ozon et Ludivine Sagnier. Encore un film magnifique et une interprétation sensible de tous les comédiens (lumineuse d'Hélène Vincent notamment). On retrouve dans ce film très sobre, presque "Chabrolien" (pour avoir échangé avec François Ozon) beaucoup des thématiques du cinéaste qui constituent un film conducteur de ses oeuvres (sotorité et féminisme; critique du conformisme social; étude des moeurs et des relations inter-genres et inter-générationnelles; éloge de la liberté, recherche de la rédemptoon, etc...). Cependant, là où un Chabrol va proposer un regard le plus souvent clinique, cynique, froid et desespéré, mettant en exergue. sous lumière froide, la part d'inhumanité qui est en nous, Ozon offre ici une lumière davantage dans le clair obscur, poudrée, avec des ellipses découvrant ou laissant dans l'ombre certains éléments de l'histoire, mais avec le souci constant et généreux de présenter toute l'humanité de ses personnages. Quand Vient l'Automne est un film d'une immense délicatesse psychologique, avec une myriade de détails subtils qui miroitent sur les eaux et dans les feuillages de la superbe campagne où il se déroule.

Le nouveau chef-d’œuvre de François Ozon. Le choix des acteurs pour interpréter, ses personnages est encore parfait, l’histoire est pleine de rebondissements c’est passionnant!
Vu en avant première au Pathé belle cour le 11/09 à 19h30