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Isabelle E.C.
60 abonnés
307 critiques
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4,0
Publiée le 12 octobre 2024
Un très bon Ozon qui ressemble un peu par moment à un Chabrol totalement amoral. L’histoire se déroule sur un rythme lent mais régulier, on découvre progressivement les secrets de chaque personnage. C’est très humain et parfois inattendu. Hélène Vincent est parfaite en grand mère au lourd passé, J’ai passé un bon moment de cinéma sans voir le temps passer.
Le film de François Ozon tient toutes ses promesses Si on peut reprocher au film un certain académisme,.Il est surtout fort bien structuré et monté et prrésente une histoire forte fort construite, et l'histoire reste le point fort d'un film.Au deuxième degré, le film met en arrière plan la solitude de la vieillesse car pour continuer à vivre, il faut qu'il y ait une ou plusieurs raisons de le faire parfois;il met aussi en arrière plan le passé qui resurgit avec parfois des conséquences négatives.Ces aspects sont tellement bien intégrés à l'histoire que ça forme un tout captivant.François Ozon est maître dans la conception de rôles féminins de tous âges: une nouvelle fois ici, il le prouve une fois de plus avec notamment la complicité de Josiane Balasko et d'Hélène Vincent
C'est un mélange de film familial, de chronique provinciale... et de polar. Ozon réussit dans les trois registres, parce que les dialogues sont bien écrits et parce que les acteurs sont (presque) tous très bons : Hélène Vincent bien sûr (magistrale), mais aussi Josiane Balasko (qui ne surprendra agréablement que celles et ceux qui n'ont pas suivi sa filmographie), Pierre Lottin et Sophie Guillemin.
C'est filmé très classiquement, sans brio particulier. Le scénario est suffisamment malin pour ménager de quoi faire rebondir l'intrigue, avec des sous-entendus qui incitent parfois à une double lecture des événements. Mais il y a aussi quelques incohérences.
Comme d'autres spectateurs, spoiler: je n'ai pas été emballé par les apparitions. Pour moi, elles n'apportent rien à l'histoire et ce sont les scènes les moins bien jouées du film.
Il reste l'émotion, celle d'une vieille amitié née en des temps difficiles, celle de l'amour d'une grand-mère pour son petit-fils et celle du champ des possibles, spoiler: ouvert dans des circonstances dramatiques. De la mort naît une nouvelle vie .
Un peu déçu par ce film qui relate une histoire au final peu consistante. Les acteurs sont impeccables, à commencer par Hélène Vincent qui porte (et sauve...) le film.
Après plusieurs adaptations, François Ozon revient cette année avec un scénario original. Quand vient l’automne est un film bienveillant et riche en émotion. Il dresse le portrait d’une grand-mère vivant à la campagne après un passé assez sombre à Paris. Partageant toute son amour pour son petit-fils, elle souffre également de la relation avec sa fille ingrate. C’est une protagoniste très attachante, bien développée et qui, derrière sa gentillesse, révèle une partie d’elle plus complexe et émouvante. D’autre part, au-delà de son côté dramatique, cette réalisation dévoile également peu à peu une nouvelle facette, celle d’un thriller. En effet, François Ozon y installe une bonne donne de suspense, notamment sur les enjeux des personnages, mais aussi un vrai mystère quant aux conséquences de cette tragédie.
Mon avis complet : https://mediashowbydk.com/2024/10/12/critique-film-quand-vient-lautomne/
Une très belle réflexion sur l’amour. L’amour d’une mère pour son enfant, sur ses limites et ce qu’elle est capable de lui sacrifier. L’amour et l’attachement qu’un enfant peut porter à sa mère, ou à une mère, quelles que soient ses failles, ses imperfections. Le renoncement à aimer enfin… Un jeu très juste. Un film qui se dévoile très progressivement, et que j’ai continué de comprendre après la fin…
Poeté par un duo d'actrices remarquables, filmé avec une immense humanité, le film est parfois déroutant dans sa trajectoire. Hormis une scène à mon avis un peu bancale, il laisse une sensation de douce mélancolie, tant les sujets douloureux qu'il aborde (les rapports familiaux, la fin de vie) sont traités avec finesse et humour grave.
Un film qui commence dans une ambiance à la Chabrol. La vie d’une famille en province. Ambiance polar. Puis François Ozon joue avec nos certitudes, instille le doute. Et on ressort du film avec une petite musique dans la tête.
Les dialogues sont ciselés, parfois drôles, les actrices et acteurs doués , on évite le côté théâtre filmé et on passe un bon moment …
Et si l’automne avait un sens métaphysique ? Allez-y vous ne serrez pas déçus et en vous posant beaucoup de questions
Un bon film qui distille progressivement les évènements et laisse le spectateur deviner ce qui n'est qu'évoqué. Belle photographie et deux grand mères très attachantes : Hélène Vincent et Josiane Balasko.
Ennuyeux. On n'y croit pas. Deux vieilles avec un tel passé ? On voit deux vieilles dans un décor de vieilles et des préoccupations de vieilles. Pourtant tous les acteurs sont bons.
Voici donc notre Ozon annuel. On est loin ici du faste et du rythme de son dernier opus Mon crime. L’automne en Bourgogne, lent, long. Cela met un bon moment avant de se lancer mais cela décolle jamais vraiment. Cela manque un peu de tout en fait. De mystère, de suspens, d’épaisseur, de puissance. Tout est plutôt bien propre et bien sage. Du scénario à la mise en scène. Beau casting, Hélène Vincent et Josiane Balasko sont très biens et forment un couple de copines bien sympathique. Le reste du casting s’en sort honorablement aussi, mais personne ne gagnera de César grâce à ce film. Bref, on suit tout ça d’un ennui poli mais cet Ozon là ne restera pas dans les mémoires et sera à classer dans les bas de sa filmographie. Dommage.