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Pierre Phdb
14 abonnés
217 critiques
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3,0
Publiée le 14 octobre 2024
Pas un grand Ozon
Un film sur la famille, les secrets. Secrets du passé, secret du présent qui seront ceux du futur. Un film où des éléments sont posés au cours de la narration et où tout fait sens a la fin. Bien construit donc mais dans un rythme un peu trop lent a mon gout qui fait qu'il laisse l'amertume de la déception. Ceci étant un petit Ozon vaut mieux que nombre de films.
Voici le nouveau François Ozon et cela est une bonne nouvelle!
La filmographie de ce réalisateur comporte des grands films et d' autres moins marquants ou étonnants. Celui - ci est intelligemment filmé, bien interprété et mis en scène avec délicatesse et brio.Le scénario demeure assez convenu et sans surprise étincelante.
La campagne bourguignonne est,ici, subtilement peinte aux couleurs de l' automne et elle prête aux secrets enfouis et contraste avec les comportements humains éclectiques et qui nous questionnent sur la vie des deux protagonistes principaux, incarnés magistralement par Hélène Vincent et Josiane Balasko.
Qu' avez - vous pensé du climat mélancolique et silencieusement troublant de cette œuvre cinématographique ?
Un beau film sur la vie, les rapports complexes mère/fille. Un film assez dur et qui laisse un peu plombé. Mais les acteurs jouent très bien, notamment le jeune garçon. Je ne regrette pas de l'avoir vu.
Un film surprenant par la lenteur de la vie quotidienne d une vieille dame au début, stupéfiante Hélène Vincent ! Josiane Balasko joue faux dans ce film. Ludivine Sagnier dont la méchanceté se voit sur son visage est excellente.Belle qualité d image. Beaucoup de non dit pour sauver ce qu il reste d une vie.
Les 15 premières minutes sont presque sans dialogue mais ne paraissent pas longues tant Hélène Vincent est expressive. Puis comme une toile d’araignée, François Ozon va tirer sur les fils pour nous faire comprendre les relations entre les principaux personnages, relations toxiques entre mères et enfants. C’est émouvant mais sombre, voire même dérangeant par moments. Les acteurs sont tous parfaits et la nature filmée de façon éblouissante. François Ozon sait travailler ses fins de films. J’avais particulièrement aimé la fin de “Mon crime”, celle-ci est encore du grand art.
Voici donc notre Ozon annuel. On est loin ici du faste et du rythme de son dernier opus Mon crime. L’automne en Bourgogne, lent, long. Cela met un bon moment avant de se lancer mais cela décolle jamais vraiment. Cela manque un peu de tout en fait. De mystère, de suspens, d’épaisseur, de puissance. Tout est plutôt bien propre et bien sage. Du scénario à la mise en scène. Beau casting, Hélène Vincent et Josiane Balasko sont très biens et forment un couple de copines bien sympathique. Le reste du casting s’en sort honorablement aussi, mais personne ne gagnera de César grâce à ce film. Bref, on suit tout ça d’un ennui poli mais cet Ozon là ne restera pas dans les mémoires et sera à classer dans les bas de sa filmographie. Dommage.
Attention, le rythme de ce Ozon est ULTRA lent. On voit plus de scènes du quotidien d'une vieille dame (merveileusement incarnée par Hélène Vincent) que de scènes permettant d'avancer dans le scénario. Et c'est bien ce qui pose problème. Le synopsis est hyper intéressant et aborde un thème accrocheur. Mais il est traité avec une telle mollesse que ça en devient parfois pénible à regarder. C'est vraiment dommage car le casting est délicieux et match parfaitement. Monsieur Ozon, faites moins de films mais de meilleure facture!
Pas une comédie , 2 femmes proche de leur fin de vie ayant des problèmes avec leur enfant respectif. Heureusement , la réalisation tient en haleine jusqu'au bout.
Un film au début statique, mais qui se dévoile au fur et à mesure, grâce à un scénario s’enrichissant sur ses personnages, très habités par tous les comédiens, en plus d’être émouvant. Du très beau cinéma.
Sur des sujets originaux une réalisation parfaite et un scenario bien écrit. Le montage de qualité et l excellence de l'interprétation ajoutent à la qualité de ce film réussi.
François Ozon sait raconter des histoires en les mettant en scène de façon remarquable avec ce qu'il faute de poésie et de bons sentiments qui permettent au spectateur de s'identifier à certains personnages ( la vielle maman qui prend soin de son jardin et qui est maltraitée par sa fille ingrate), jusqu'à dévoiler leur passé certes assumé, mais bien loin de ces images et instiller petit à petit, à partir de quelques images ( le livre de champignons, le paquet de cigarettes planqué su run balcon, une boucle à l'oreille d'un étudiant, la sortie nocturne d'un ancien détenu) et sans le dire vraiment, le doute sur la véritable nature des personnages. Ambiguïté et ambivalence qui nous laissent mal à l'aise et sans réponse. C'est bien fait et surtout très bien interprété par Hélène Vincent et Josiane Balasko en particulier
Un bon cru Ozon…. Avec Hélène Vincent dans le rôle principal…un beau rôle pour une mamie de 80 ans…. Michelle à l’automne de sa vie….filmée en automne avec ses couleurs ocre-orangées… Mais que veut elle ? …..
Un film comme Ozon sait les faire : des personnages atypiques et tourmentés, un scénario solide, une histoire subtile. Les acteurs sont à leur avantage, le suspense bien présent. Un film avec des scènes tristes aussi qui rajoute à l’émotion. L’ensemble est très agréable à suivre. Un bon cru
Chez Chabrol (auquel il est beaucoup comparé), c'était le chocolat, chez François Ozon ce sont les champignons qui sont à l'origine du nouvel opus de l'auteur décidément productif de Potiche. Après un démarrage lent, voire poussif, Quand vient l'automne s'épaissit peu à peu, grâce principalement au talent de ses deux comédiennes : Hélène Vincent et Josiane Balasko. Ce qui est plutôt réussi ici, c'est la capacité de Ozon à semer le doute et à privilégier les non-dits, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'échafauder sa propre théorie. En revanche, la peinture sociale et le traitement en arrière-plan des thèmes de la maternité, de l'éducation et de la transmission (quand la perspective de la fin se rapproche) sont les points faibles d'un ensemble qui ne se départit jamais d'une vision empreinte de clichés. Il manque donc au projet de la subversion et de la cruauté pour pouvoir, du coup, supporter la comparaison avec le maître Chabrol déjà cité. Le cinéma de François Ozon de plus en plus confortable et bourgeois (le budget, le casting et l'environnement) a perdu parallèlement sa provocation proche de la perversité et son anticonformisme. En tout cas, Quand vient l'automne semble en priorité destiné au public dont deux représentantes en monopolisent l'affiche.