Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bart Sampson
341 abonnés
645 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 30 septembre 2024
En apparence le film "Quand vient l'automne" traite du conflit entre une mère et sa fille qui "s'envenime" par une intoxication aux champignons. Derrière la surface un peu thriller du film on a deux autres thématiques. Peut on faire oublier son passé à sa famille - on ne révèlera pas ce "passé" mais on va dire dans les grandes lignes qu'il a un rapport avec la sexualité. Et un second thème sur le notion de famille choisie ou recomposée versus la famille du sang. Ce n'est pas une comédie, on y entend souvent parler de la mort . François Ozon, un peu comme son équivalent Almodovar perd du mordant avec l'âge tout en gardant une petite dose de kitsch pour ses fans. Pas un chef d oeuvre mais au desssus de nombreuses comédies dramatiques françaises.
Une Véritable Pépite. François Ozon revient en grande forme avec cette Comédie Dramatique Vénéneuse et Captivant dont on reste totalement déboussolé du début jusqu’à la fin. Porté par une Réalisation Somptueuse et Appliqué qui nous plongent progressivement dans une Ambiance Inquiétante et Pesante qui reste omniprésent tout le long du film et qui est accompagné par une Bande Originale très Efficace de Evgueni et Sacha Galperine qui s'accorde parfaitement a l’atmosphère du long métrage. Ensuite le Scénario est Habile et Surprenant qui multiplie avec maestria les fausses pistes pour mieux réussir a nous surprendre avec notamment un Dénouement Final qui laisse Perplexe et Pantois a la fois dont le film parvient avec une Certaine Finesse a aborder des Thématiques comme la Vieillesse,le Temps qui passent,les Faux Semblants et la Mort a travers son Rythme méticuleusement soutenu pendant 1h42 sans jamais laisser place a l'ennuie. Ajouter a cela un Humour Incorrecte ponctué de Dialogues magistralement écrits en passant par une Tension qui s'accentue de minute en minute qui ne relâche jamais la pression ainsi qu'une bonne dose d’Émotion qui apporte énormément au récit sans jamais tomber dans la surenchère ou la mièvrerie. Enfin le Casting est Formidable avec en tête l'actrice Hélène Vincent qui livre une prestation de haut niveau dans la peau de Michelle une Retraité Ambigüe et Sombre dont l'actrice nous épate a travers ce Personnage Féminin Troublante et Mystérieuse, Autour d'elle on retrouve une poignée de Seconds Couteaux au cordeau composer de de Josiane Balasko,Ludivine Sagnier et Pierre Lottin,Sophie Guillermin,Malik Zidi et Garlan Erlos qui livrent une prestation magistrale a leurs personnages respectives tout en complétant cette Distribution Irréprochable. En Résumer, Quand Vient L'Automne est un Véritable Délice Cinématographique comme le Cinéaste François Ozon en a le secret et qui signe ici un de ces plus Beaux Films de sa Filmographie et dont on ne reste absolument pas indifférent avec ce mélange Étonnant entre Thriller et Comédie Dramatique qui s’avère a la fois Troublant,Intense,Poignant et Délectable dont on redemande volontiers.
Une vie paisible auréolée de mystère. Valérie arrive dans la maison bourguignonne de sa mère avec son fils Lucas pour y passer une semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.
Excellente interprétation d’Hélène Vincent et de Josianne Balasko
Un Ozon très moyen. L'histoire met un temps fou à s'installer, on se croirait dans un documentaire sans parole. C'est limite ennuyeux. A voir pour les fan d'Hélène Vincent toujours lumineuse.
Un film Ozon est toujours un événement. Ce dernier opus est une totale réussite. En premier lieu, un duo d'actrices au sommet de leur art, capable d'apporter nuances et doutes. En second lieu, un scénario à tiroirs puissant qui offre au spectateur l'opportunité de développer sa propre histoire. Et enfin, une photographie et une musique originales au service d'un film qui l'est tout autant !
C'est bien joué, bien réalisé. Mais c'est très lent et bien triste. On ressort de ce film passablement déprimé. Vient-on vraiment pour cela? Pas vraiment de moment où on peut se réjouir dans ce monde de tristesse au quotidien. Une fille égoïste et antipathique, un fils délinquant (mais au final pas si méchant et antipathique, même s'il commet l'irréparable) et deux mamies pour lesquelles cela ne se termine pas bien. Pas la moindre lueur dans cet automne un peu sombre.
Quelle finesse ce scénario! Tout en pudeur et en retenue, l’histoire nous dévoile à chaque instant une part de vérité que nous ferons notre. les acteurs merveilleusement guidés offrent le meilleur. On retient son souffle jusqu’au dernier moment, et on finit par aimer ces personnages d’une sincérité troublante
On s’ennuie vraiment beaucoup dans ce film. Ça n’en finit pas. C’est quand même glauque à souhait ces deux grands mères ex prostituees. Le film est sauvé du naufrage complet par la bonne prestation d’Helene Vincent
D'habitude, Ozon écrit de bons scénarios. C'est pas le cas pour ce film. La cause de la discorde entre mère et fille est peu crédible, et d'autant moins à notre époque et c'est le seul pot aux roses de l'histoire. Avec Ozon, on s'attend à ce que les ressorts psychologues soient poussés et c'est malheureusement pas le cas. On patiente gentiment avec des comédiens sympathiques (Balasko n'est toutefois pas très bonne), avec une super direction artistique mais on sort avec une impression de vide, d'avoir tourné autour d'une gentille histoire pas très intéressante et même un peu ennuyeuse.
Film en trois strates. Le début, l'installation interminable du personnages des deux grand-mères est long, lent, ennuyeux car exagérément appliqué. Les deux actrices en font des tonnes. Le milieu du film ne m'a pas marqué, un salmigondis d'affects inopérants. A la fin, quand s'autonomisent enfin les personnages secondaires, surnage un peu l'émotion qui en aucun cas n'éclipse la vacuité de l'ensemble. Mentions spéciales à deux très bons comédiens : Pierre Lottin et Sophie Guillemain.
Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, se fait une joie d’accueillir pendant les vacances scolaires Lucas, son petit-fils. Mais rien ne va se passer comme prévu…
François Ozon réalise ici un drame intimiste qui nous amène à la rencontre de deux femmes d’un certain âge, ayant quitté Paris pour vivre leur retraite à la campagne. Mais le calme paisible de la Bourgogne va s’en retrouver chamboulé au détour d’un banal repas de famille.
Avec Quand vient l’automne (2024), le réalisateur s’attache à montrer les gestes du quotidien des personnes âgées, ce que le cinéma français à plutôt tendance à cacher sous le tapis. C’est ainsi que l’on suit Michelle et Marie-Claude dans leurs tâches quotidiennes, entre faire la cuisine, la cueillette du potager, accompagner sa meilleure amie à la prison du coin pour qu’elle aille rendre visite à son fils ou tout simplement aller à l’église. Le cinéaste met en lumière ce que l’on a tendance à oublier, à savoir que les personnes d’un certain âge ont elles aussi une vie bien remplie, une fois à la retraite.
A la lisière entre le drame familial et le thriller vénéneux, François Ozon réalise un drame passionnant où les non-dits et l'ambiguïté sont les maîtres mots. Le tout, filmé au coeur d’une Bourgogne sublimée par l’automne et une remarquable Hélène Vincent (trop rare dans le paysage cinématographique français), face à Josiane Balasko & Pierre Lottin.
Le thème de la vieillesse et des rapports entre générations, le jeu des acteurs - en particulier, celui de l’épatante Hélène Vincent - auraient nous emmener gentiment vers un bon film français des familles…À vouloir trop jouer l’original, Ozon, comme souvent, s’égare en chemin. Le montage un peu mou du genou, une enquête policière improbable, un provincialisme appuyé qui semble manquer de sincérité contribuent à gâcher légèrement le plaisir du spectateur. Pas aussi méchant que Chabrol mais moins gentillet qu’un Pascal Thomas, Ozon nous dresse en définitive un tableau empathique de la province française au 21 ème siècle.
C'est très bien joué et très humain. Il n'y a pas d'action dans ce film mais on ne voit pas le temps passer. On est immergé dans l'automne de cette femme et On aime ça