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    Quand vient l’automne
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    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Décevant François Ozon, me rend déçue d’être déçue, si fidèle spectatrice de ses films, jusqu’à « Été 85 » qui marquait selon moi, une rupture. Même si avec Ozon, chaque film rompt avec le précédent et c’est tant mieux : à chacun, une curiosité et un enthousiasme réinventés. Parmi mes préférés : « Jeune & Jolie », « Dans la maison », « Le refuge », « Le temps qui reste », « 8 femmes, « Sous le sable », « Une nouvelle amie » (quoi, déjà un peu alambiqué). J’ai raté « Peter Von Kant » et « Tout s’est bien passé, « Grâce à Dieu » aussi.

    Cette fois-ci, je le regrette, « Quand vient l’automne » n’a rien de crédible et propose beaucoup trop d’informations qui chacune, justifierait un film en soi. Ne serait-ce que le titre : la saison climatique ou celle qui précède la vieillesse. Dans le premier cas, les champignons sont un alibi intéressant, sauf qu’on s’attend à une intrigue durable à partir de cet élément déclencheur qui retombe comme un soufflet (même une réplique explicative, vers la fin, n’était pas si impérieuse). Dans le deuxième cas, les protagonistes, sont déjà en hiver.

    Ensuite, le personnage de la fille (Ludivine Sagnier bien trop négligée, agressive et comme absente, comme si elle était pressée d’en finir) : doit-on tenir rigueur à sa mère toute au long de sa vie pour un un choix d’existence qui -si on ne demande pas de l’approuver, peut au moins tenté d’être compris. Une rigueur exagérée et mauvaise. Un personnage qu’on n’a pas du tout envie de connaître et à mon avis, l’ensemble de ses récriminations auraient pu être moins lapidaires, comminatoires et empreintes de moins de manœuvres.

    Il y aussi le thème de l’homosexualité, si sibylline alors que cela aurait pu devenir l’enjeu de ce film, démoniaque pour un thriller actuel, si durable entre un adulte et en enfant.

    Il y a aussi l’histoire du fils emprisonné. Le fait qu’il soit emprisonné n’apporte pas tant, à l’histoire. Et puis je n'ai pas bien compris ce qui liait intimement le fils sorti de prison et la fille emplie d'aigreur, au début j'ai cru qu'une sorte de pacte les soudait depuis leur enfance dans un silence que le film allait décrypter, un suspense qui serait le noeud du scénario.

    Finalement, j’ai eu l’impression que ce film était comme une commande que François Ozon avait peiné à rendre. Réaliser un film pour réaliser un film, sans nécessité, agrégeant une somme d’histoires pour former une histoire.

    Malgré tout, je suis heureuse de l’avoir vu, de demeurer attachée au cinéma de François Ozon et j’attends avec davantage d’impatience son prochain long-métrage.
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2024
    Une comédie dramatique qui a des apparences de thriller. Elle lui emprunte la même construction narrative. Des pièces éparses d’un puzzle que, peu à peu, le spectateur rassemble pour reconstituer l’image finale. Cette image, ce film, c’est la vie, ses difficultés, la séparation (que ce soit le deuil ou autre chose) puis la fin, la mort. C’est empreint de social et de familial comme l’est la marque de fabrique habituelle de François Ozon. « Quand vient l’automne » est bien entendu une métaphore. C’est celle des saisons, comme les séquences de la vie, qui passent peu à peu du printemps à l’automne qui précède l’hiver. L’automne est encore une belle saison. La suite qui s’annonce sera potentiellement plus rude. En ce premier jour de sortie nationale, le thème et son message semblent avoir attiré un public de seniors, bien placés pour comprendre ce dont il s’agit. Une scène (répétée) se situe sur le registre onirique. Comme les allégories, j’ai toujours pensé que c’était le truc quand on ne sait pas trop comment faire passer autrement à l'écran une idée, un sentiment. Bon, ça reste d’usage limité ici sans être pesant. Donc ça va, sinon je n’aurais pas aimé.
    Ak F
    Ak F

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2024
    J’ai pas trop compris c’était quoi l’objectif du film j’ai l’impression que pleins de thèmes étaient évoqués sans qu’aucun soit pleinement mené à bout (relation mère fille, solitude des vieux, le sens moral de la vérité, j’ai même l’impression qu’il va sur le terrain de l’homosexualité à la fin puis se ravise ou peut-être que je délire) mais je ne peux m’empêcher de penser que si Ozon avait fait le choix d’une idée seulement ça aurait été chiant. En tout cas, globalement j’ai pas passé un mauvais moment et j’ai même ri parfois (le « elle est tombée par la fenêtre cette conne » m’a trop buté)
    jeanmariel
    jeanmariel

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2024
    Tout est calme, tout est feutré, tout est ordinaire. Minable parfois.
    Les violences sont ordinaires, comme les plaisirs, les secrets, les mensonges, l'impunité, les amours belles ou malheureuses.
    Comme dans la vraie vie.
    Le film est très bien porté par Hélène Vincent, lumineuse et juste.
    Les autres acteurs sont à la hauteur. Mention spéciale pour Pierre Lotin, étonnant et émouvant.
    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2024
    Un film assez complexe sur les relations familiales, portée par Hélène Vincent, très touchante dans son rôle, celle de Michelle. Cette dernière est grand-mère et adore son petit-fils, mais ne le voit pas aussi souvent qu'elle l'aimerait. Sa relation avec sa fille est chaotique, et l'intoxication aux champignons ne va pas arranger les choses...
    L'histoire est assez lente mais l'interprétation des personnages est poignante. Beaucoup de non-dits, des doutes qui planent et des rapports familiaux difficiles entraînant plusieurs conséquences. « Quand vient l'automne » est un beau drame, à son rythme mais bien écrit.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2024
    Ozon nous fait un magnifique Chabrol, mélange de Simenon et de nostalgie( le titre est aussi une chanson de Mireille Matthieu, grande voix, s’il en est.)..je dois dire que c’est fin et touchant, avec en questionnement in fine, faire son deuil d’un être cher….
    Semi polar, semi social, le film nous parle d’une vieille dame trompée par son entourage...la mise en scène, et la réalisation font qu’on ne sent pas le temps passer..Ozon nous donne une leçon de cinéma là où d’autres auraient pu être ennuyeux….Tout est clair dans le cinéma d’Ozon, la direction d’acteur, le cadrage, le montage, mais il a un petit plus sur beaucoup de réalisateurs...Il le fait avec subtilité….Encore une fois j’ai succombé au charme de son cinéma, il ouvre toujours des portes, je conseille….
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Aller voir le nouvel Ozon est devenu un rituel semblable à celui qui consistait il y a quelques temps à aller voir le nouveau Woody Allen : l'assurance quasi-annuelle de retrouver les fondamentaux d'un auteur, et la quasi certitude de ne pas voir un chef d'oeuvre.

    La filmographie du réalisateur / scénariste / producteur semble s'accélérer ces dernières années avec une série de films produits à une cadence effrénée (c'est son sixième opus depuis 2019, covid compris !).

    Cela explique probablement l'impression vague de brouillon que dégage pour moi certains de ses films récents, dont celui-ci. C'est comme si le Ozon scénariste rechignait à peaufiner ses premiers jets. Ici par exemple, la très longue première partie de mise en place de l'intrigue semble un peu molle et aurait mérité à mon sens plus de concision. La deuxième partie du film vire au thriller chabrolien, sans la noirceur malsaine que ce dernier parvenait à donner à ses films.

    Si on retrouve dans Quand vient l'automne cette immoralité décomplexée qui est un des thèmes préférés d'Ozon, il faut avouer que l'ennui n'est jamais très loin, souvent écarté de justesse par la prestation parfaite de la merveilleuse Hélène Vincent.

    Un film de dimanche soir pluvieux, pas assez bon pour être vraiment désirable.
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Après la légèreté de Mon crime, le crû 2024 de François Ozon aborde un registre beaucoup plus sombre que l’on pourrait imaginer sortir du cinéma de Claude Chabrol. Comme dans un film de ce dernier, nous sommes en apparence face à un drame typiquement français qui laisse petit à petit apparaitre doucement un cadre plus mystérieux. Plus le film avancera, plus on s’interrogera sur les réelles actions et motivations des personnages, un peu comme dans la vie, sans en avoir véritablement le fin mot (chose qu’on pourra peut-être un peu regretter). Alors qu’on aurait pu craindre d’assister à un drame nombriliste comme le cinéma français peut nous en servir de temps en temps, on est surpris de s’intéresser aux destins de ces protagonistes et aux mystères les entourant. Servi par les grandes actrices que sont Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier et Sophie Guillemin accompagnées par Pierre Lottin et le jeune Garlan Erlos, Quand vient l’automne est une œuvre assez envoutante qui prouve une fois de plus que François Ozon est capable de naviguer avec aisance entre différents registres.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    A l’automne, on ramasse les champignons. Dans un petit village deux mamies bien sous tous rapports (du moins en apparence) se livrent à cette activité bucolique. L’une d’elle reçoit sa fille et son petit fils et cuisine une bonne poêlée de champis cueillis le matin même… et à partir de là rien ne va se passer comme prévu.
    François Ozon, Monsieur un film par an, explore tous les genres possibles depuis près de 30 ans et se livre ici à un exercice chabrolien. Déjà, il s’attaque à la vision idéalisée de la vieillesse ; car nos deux mamies au-delà d’un passé un peu sombre, elles sont coriaces. Mais surtout ce film pose des questions très immorales autour du bien et du mal : qu’est-ce que le bien et le mal ? Mais surtout du mal peut-il naitre le bien ? Autour d’actes manqués et d’actes délibérés ; chacun des personnages de ce conte amorale peut tirer avantage d’un crime et ne se pose pas la question de la vérité et de la justice. Tous coupables, mais personne jugé ; ce tacite accord sans qu’aucun mot ne soit prononcé démontre au combien la justice des hommes peut se positionner au-dessus des lois : démonstration éloquente héritée d’un scénario à la mécanique très bien huilée. Ozon construit un puzzle diabolique autour de personnages aux contours bien ciselés, même si je trouve que le personnage joué par Ludivine Sagnier est trop chargé, surtout au regard des autres pas assez méchants. Metteur en scène de talent, Ozon joue avec talent des non-dits verbaux mais aussi visuels avec la force de ses ellipses vertigineuses et de ses hors champ lourds de sens. Le spectateur doit alors cheminer comme le petit poucet et essayer de remplir sans cesse les blancs laissé par l’auteur. Pousser à opter le point de vue de chacun des protagonistes, on doute sans arrêt, même si la finalité de cette alliance macabre et silencieuse nous éclate en plein visage. Le rythme est lent, épouse celui des deux mamies, même si on aimerait parfois appuyer sur la pédale d’accélérateur. Cependant, cette langueur monotone quelquefois nous permet de mieux capter l’étrangeté se logeant dans de nombreuses situations semblant si banales a priori. On a le temps et surtout l’injonction de se faire sa propre opinion sur la situation et en çà le film aux accents parfois de téléfilm est une grande réussite. Pour résumer un film porté par un duo de mamies délectable au sommet de leur art (Hélène Vincent et Josiane Balasko) ; j’ai beaucoup aimé ce flou moral dans lequel on est plongé.
    Une belle fable ironique dans laquelle la mort des uns est peut-être une nécessité pour faire le bonheur de tous… çà fait froid dans le dos, dis comme cela.
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    Caro Cinéma
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    32 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Au début, cette grand-mère nous transporte, on a vraiment de la peine dans sa souffrance avec sa fille dure et son envie de vacances avec son petit-fils. Son quotidien est tout simplement très émouvant, très touchant (on retrouve l'amour de sa propre grand-mère) puis il y a comme un malaise qui s'installe et on se questionne... Un mélange de plein de sentiments... Bien fait !
    Vu en AVP
    au Grand Palace des Sables d'Olonne
    avec la présence de François Ozon
    et Ludivine Sagnier,
    un échange très sympathique !
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Le Ozon de 2024 est un très bon cru! Hélène Vincent (81 ans quand même) est bouleversante dans son rôle de grand-mère, copine inséparable de Marie-Claude (Josiane Balasko), et voulant passer du temps avec son petit fils. Le début est assez lent mais sans en dire trop, la suite est riche en rebondissements et les personnages sont plus complexes qu'il n'y paraît. Oscillant entre balade bucolique et thriller, Ozon réussit à captiver le spectateur en distillant avec parcimonie des informations sur le passé des protagonistes. De plus, il instaure une ambiance anxiogène qui va coller à l'intrigue jusqu'au bout. Brillant!
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    79 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    Michelle, une grand-mère sans histoire, vit paisiblement sa retraite dans un village bourguignon avec son amie Marie-Claude, dont le fils est en prison. Elle attend avec impatience son petit-fils qui doit venir pour les vacances de la Toussaint, mais rien ne va se passer comme prévu…

    Je ne peux pas en dire plus sur l’histoire, car le film est long à démarrer… voire très long... Alors oui, la lenteur de cette première partie est justifiée par le sentiment de solitude de notre héroïne, dont le réalisateur filme admirablement la routine, mais cela ne m’a pas empêché de m’ennuyer un peu.

    Le film alterne les genres, passant d’un drame empreint d’humour noir au thriller.
    La partie dramatique du film est d’ailleurs la plus intéressante, avec un flou moral et une zone grise qu’on aurait aimé voir davantage approfondie.
    Le réalisateur nous propose le portrait d’une femme mélancolique, à la fois touchant et ambigu, offrant ainsi un rôle en or à Hélène Vincent. Elle est accompagnée d’une très bonne Josiane Balasko, mais il manque tout de même quelque chose pour que leur duo emporte totalement le spectateur.
    Malheureusement, le personnage de Vincent, voyou au grand cœur, est assez caricatural.

    Ozon joue avec le spectateur en usant habilement des non-dits, des sous-entendus et des ellipses temporelles judicieuses. Le spectateur cherche donc à combler ces vides et à se faire sa propre opinion.
    Mais là aussi, même si un réel suspense s’installe quant aux motivations des personnages, plusieurs facilités et incohérences viennent quelque peu gâcher le tableau.

    Au final, à trop vouloir s’éparpiller dans les genres, comme dans les thèmes abordés, rien ne prend réellement. Et même s’il n’est pas dénué de qualités, on a finalement affaire à un film mineur dans la filmographie du réalisateur…

    https://www.critiquesdunpassionne.fr/
    Nicolas-773
    Nicolas-773

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2024
    Un réel manque de rythme dû à un montage catastrophique qui fait que du remplissage.
    Cependant le casting est assez investi et rend le métrage touchant.
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    13 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2024
    Personnages troubles, dualité, ambivalence, secrets, nons-dits, sexualité enfouie, désirs, temps qui passe, nature envahissante on l'on peut se confondre ... On retrouve les thèmes chers à François Ozon en pensant aux films qui on faits sa renommée comme 8 Femmes, Swimming pool, Le Refuge ou Sous le sable.
    Cette fois l'histoire de deux amies dans l'automne de leur âge, au passé trouble, s'unissent dans des épreuves qu'elles ont parfois malgré elles, elles-mêmes provoquées.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Subtile, équivoque, captivante . Cette chronique familiale et policière, à l'orée de l'onirisme, est l'une des plus grandes réussites d'Ozon. Comme à son habitude, le casting est impérial.
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