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Spectatrice2
4 abonnés
27 critiques
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5,0
Publiée le 18 octobre 2024
Courrez-y ! Intriguant, savoureux, bienveillant, tordu, un huit-clos dans un village français, qui va de deux mères-célibataires retraitées à leurs enfants déjà adultes, aussi paumés l'un que l'autre. Au fil du scénario, leur passé se dévoile mais le mystère reste entier sur certains de leurs comportements.
Un film qui commence dans une ambiance à la Chabrol. La vie d’une famille en province. Ambiance polar. Puis François Ozon joue avec nos certitudes, instille le doute. Et on ressort du film avec une petite musique dans la tête.
Les dialogues sont ciselés, parfois drôles, les actrices et acteurs doués , on évite le côté théâtre filmé et on passe un bon moment …
Et si l’automne avait un sens métaphysique ? Allez-y vous ne serrez pas déçus et en vous posant beaucoup de questions
Une allégorie intimiste du temps qui passe qui vaut le coup d'être vue. Celle de deux femmes à l'automne de leur vie. Hélène Vincent alias Michelle et josianne Balasko alias Marie-Claude aux jeux attachants patagent leur vie et le poids du secret. Toutes deux se battent face aux déterminismes sociaux. Un Récit de deux femmes ordinaires face aux stigmates de la vie. Un film touchant loin des effets spécieux. Ouzon nous offre là un récit poignant, une narration intimiste de vies de femmes dans la France profonde des français de souche ; une ode à l'amour maternel de celles chargées de donner la vie et d'enterrer les morts.
Ennuyeux. On n'y croit pas. Deux vieilles avec un tel passé ? On voit deux vieilles dans un décor de vieilles et des préoccupations de vieilles. Pourtant tous les acteurs sont bons.
Quand vient l’Automne : il ne faudrait pas que l’automne de François Ozon arrive, que son cinéma se dessèche telles les feuilles mortes. Ce nouveau film est assez plat et vain, et se laisse regarder sans plaisir, mais sans déplaisir non plus.
Synopsis : Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. A la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.
Mon Crime
Jamais échaudé par le visionnage d’un récent Ozon qu’on n’a pas apprécié (Mon crime, pour ne citer que lui), on rempile toujours à la sortie d’un de ses films, tant il nous a apporté beaucoup de bonheur dans ses œuvres, surtout celles du début. Année après année pourtant, la loterie semble de plus en plus hasardeuse, on passe d’un très beau Grâce à Dieu, à un Mon Crime un peu vain, ou encore à un Peter von Kant plutôt bien vu. Quand vient l’Automne fait partie des films dont on ne comprend pas trop l’intention.
Une bonne intrigue, intense, surprenante. Premier choix pour les superbes acteurs placés dans l'histoire, ca joue. Mais ce n'est pas tout ! Surgissent les histoires de vie, la vérité, la sororité, complicité réelle ou pas ! Un film de femmes réalisé par Ozon, décontractant et belles images. Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier...
Ce film démarre comme un film terroir, bien ancré dans l'automne, mais de manière un peu lente. Le personnage de la fille (Ludivine Sagnier) est exagérément hostile à sa mère (Hélène Vincnet) alors qu'elle lui amène son fils pour une semaine de vacances. Le film ensuite s'installe dans une belle photo forestière. On sent que le passé de chaque personnage adulte est marqué par des péripéties assez douloureuses. Hélène Vinczent a un rôle fort, majeur, le plus important sans doute de sa carrière. Le film glisse presque au thriller alors que le spectateur ne s'y attend guère. Josiane Balasko, à contre-emploi, n'apporte pas beaucoup. A voir en automne. Sympathique et tranquille.
Excellent opus de l'éclectique Ozon qui nous ballade habilement entre comédie de mœurs et thriller en compagnie de personnages intriguant et souvent inquiétant. Chahutépar un scénario habile et trufféde rebondissements, on se régale en compagnie de trois excellents comédiens : Josiane Balasko, de plus en plus formidable, Hélène Vincent, mystérieuse en diable et sans oublier Pierre Lottin qui arrive à nous rendre sympathique son personnage qui est loin de l'être ! A voir sans attendre.
Ce film particulièrement touchant aborde avec subtilité et élégance des thèmes qui parlent à la plupart des boomers. De la nature de leur relation avec leurs descendants ou avec les autres membres de la génération de ceux-ci jusqu’à la place que doit occuper « la vérité » dans notre société d’humains civilisés, l’éventail est grand ouvert. Les acteurs y sont parfaitement dirigés avec une mention particulière pour Pierre LOTTIN, qui incarne son rôle avec une véritable maestria. Bref, un très bon moment de cinéma !
Un bon film qui distille progressivement les évènements et laisse le spectateur deviner ce qui n'est qu'évoqué. Belle photographie et deux grand mères très attachantes : Hélène Vincent et Josiane Balasko.
On est heureux de voir du bon cinéma français. L'intrigue tient la route, les incertitudes du déroulement narratif entretiennent un suspense de bon aloi, l'atmosphère est tour à tour inquiétante, agatha-christienne pourrait-on dire, tour à tour ironique, voire drôle, même si l'émotion affleure à bien des instants. Et en dépit du rythme assez lent (ce sont de vieilles dames dans un village bourguignon), on ne s'ennuie pas un seul instant. Et surtout, le scénario est porté par trois comédiens exceptionnels (H. Vincent, J. Balasko et Pierre Lottin, bien accompagné par le jeune Garland Erlos qui joue à la perfection et véhicule une tendresse, une fragilité et une émotion véritable). Hélène Vincent est impériale dans le rôle de cette ancienne prostituée que l'on croirait tout droit sortie de l'univers de Maupassant (la scène des obsèques de Marie-Claude fait irrésistiblement penser à "La Pension Tellier", Balasko est d'une justesse impitoyable et Lottin est criant de vérité dans le rôle de cet ex-taulard au grand coeur, à la compréhension sans doute un peu courte, mais aux émotions noblement et véridiquement exprimées.
Aucune tension dans l'histoire, lenteurs, personnages sans profondeur. Je me suis ennuyé ferme. Je me demande s'il n'en a pas été de même des actrices et acteurs.
Le film vaut surtout pour le jeu des acteurs avec une mention spécial pour Helene Laurent et Pierre Lotin. Mais mon dieu que c est lent (la première demi heure surtout est interminable ! Donc un peu déçu par Ozon sur ce film.