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    Le Tableau volé
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    261 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 054 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2024
    « Je ne veux pas de ce tableau, je ne veux pas avoir de sang sur les mains ! » Le ton est donnè! il ne manque plus que Alex Lutz pour incarner le commissaire-priseur [...] Histoire vraie d'un tableau retrouvè (Les fameux « Tournesols fanès » disparu durant la guerre et rèapparu comme par miracle dans les annèes 2000) avec des personnages plus ou moins isolès dans leurs certitudes! Qui d'autre que Pascal Bonitzer pouvait mettre en scène cette enquête dans le monde secret de l'art ? Ce dernier traite le sujet avec intelligence et goût en exposant un monde de richesse où il y a très peu d'argent! On ne rèclame pas forcèment un chef d'oeuvre de sa part mais il manque cependant une saveur à ce « tableau volè » dont la destinèe est assez incroyable! Reste l'interprètation des acteurs, en particulier le très convaincant Alex Lutz et la très fantasque Louise Chevillotte en stagiaire! On peut souligner ègalement la prèsence de Alain Chamfort (touchant) qui tient le rôle du père! Une oeuvre à rèèvaluer...
    FaRem
    FaRem

    8 852 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Lorsqu'un tableau d’Egon Schiele est découvert, la vie de toutes les personnes impliquées de près ou de loin est chamboulée. Du commissaire-priseur aux ayants droit en passant par les propriétaires actuels et les intermédiaires, Pascal Bonitzer s'intéresse à cette galerie de personnages au sein d'une histoire chorale qui n'accorde pas suffisamment de temps à chacun pour développer correctement chaque sous-intrigue. C'est un peu le point noir du film, mais c'est aussi ce qui le rend dynamique avec toutes ces relations qui se font et se défont. Le plus intéressant reste cette immersion dans les coulisses du marché de l’art et ces questions sur la valeur d'une œuvre et le poids de l'histoire dans la transaction. Si tout est vu par le prisme de l'argent, il y a quand même une bonne part d'humain et c'est ce qui fait le charme de cette petite comédie agréable à suivre.
    traversay1
    traversay1

    3 675 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2024
    Un tableau d'Egon Schiele, volé par les nazis et disparu depuis soixante ans, refait son apparition dans un appartement modeste à Mulhouse. A partir de cette incroyable histoire, Pascal Bonitzer a construit une fiction où l'on subodore autant l'odeur des salles des ventes, un univers très particulier, formellement opposé à la France profonde, celle où le célèbre tableau a fini par atterrir. L'intrigue centrale, autour de l’œuvre peinte, est plutôt excitante mais les différentes ramifications, disparates, déplacent l'intérêt plus souvent qu'à leur tour. A retenir toutefois, le mordant des dialogues, souvent cruels, notamment autour des marchés de l'art où tellement d'argent est brassé que tous les coups y sont permis. L'interprétation est également largement à la hauteur, sans qu'un comédien ne cherche à dépasser ses petits camarades : d'Alex Lutz à Léa Drucker, impeccables dans la sophistication, de Louise Chevillotte à Nora Harnzawi, épatants de naturel, en passant par un excellent Alain Chamfort et les jeunes Arcadi Radeff et Matthieu Lucci. Malgré quelques temps morts et une action parfois volatile, le scénario retombe tout de même sur ses pattes, en ayant offert passage quelques jolis passages de comédie. Dans les règles de l'art mais toutefois assez loin du chef d’œuvre.
    Redzing
    Redzing

    1 161 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    Un tableau de maître, spolié par les Nazis pendant la Guerre, est découvert fortuitement dans la maison d'un ouvrier de Mulhouse. Un petit monde va s'affairer autour de la juteuse vente...
    Le film s'inspire vaguement d'un vrai fait divers. Mais il se meuble avec beaucoup de sous-intrigues pas franchement intéressantes, son principal défaut. Quelques-unes ont bien du potentiel, mais ne sont pratiquement pas développées.
    "Le Tableau volé" affiche en prime une galerie de personnages antipathiques. Un commissaire priseur assez infect. Sa stagiaire mythomane. Un ouvrier mutique. Et j'en passe.
    Néanmoins, étonnamment l'ensemble se laisse suivre sans mal. Grâce à de petites touches d'humour inattendues ça et là. Le mélange de classes sociales extrêmes. Et surtout, une peinture du milieu perché de la vente d'Art, qui apparait comme assez détestable ! Les acteurs sont également assez bons, dont Alex Lutz en commissaire priseur qui semble-t-il aime à être haï...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2024
    Pascal Bonitzer signe une comédie sur le marché de l'art en relatant la vente d'un tableau volé par les nazis et disparu depuis soixante ans. Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi et Louise Chevillotte s'amusent à retranscrire des dialogues soigneusement ciselés. Toutefois, "Le Tableau volé" souffre de certaines digressions dans des intrigues secondaires qui ne contribuent que peu à l'avancement de l'histoire principale.
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Plus (Cherchez Hortense, Tout de suite maintenant) ou moins (Les envoûtés) aimés tous les films de Pascal Bonitzer jusqu’ici. Le beau casting de celui-ci était très alléchant. Très bavard comme d’habitude, j’ai trouvé le scénario (inspirée d’une histoire vraie) aussi charmant qu’acide et souvent cruel. Et puis le milieu des ventes aux enchères et des commissaires priseurs est assez rarement traité au cinéma. Une vision de l’art et de sa marchandisation très réussie à mon goût. Même en y connaissant rien, on ne s’ennuie pas une seule minute. L’ensemble est rythmé, sans temps morts, sans longueurs. Les dialogues sont savoureux et font mouche en permanence. L’ensemble du casting est aussi solide que convaincant. Chacun sert avec brio un personnage parfaitement écrit. Léa Drucker en tête, même si elle joue là plus un second rôle. Bref, le tout est d’une efficacité redoutable. A soixante-dix huit ans, Pascal Bonitzer en a encore sous le pied. Une excellente surprise pour un très bon moment. Assez jubilatoire donc.
    ferdinand75
    ferdinand75

    569 abonnés 3 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2024
    Un très beau film de Pascal Bonitzer, probablement le plus abouti, le mieux construit, le plus mature. Tout d’abord un scénario superbement écrit, de la dentelle, comme un puzzle aussi, qui se lit à plusieurs niveaux et aborde plusieurs thèmes assez différents : celui du milieu de l’art, des marchands, des maisons de vente, de la concurrence et de la lutte acharnée pour avoir de bonnes affaires, mais aussi avec le personnage du jeune homme ouvrier ( le très bon Mathieu Lucci), gardien du tableau, le milieu populaire de province , où l’on effectue du travail de nuit, où l’on vit chichement. Le thème de la paternité, avec le personnage de la jeune fille paumée, menteuse invétérée, qui refoule son identité, en quête d’un personnage fictif. Celui du personnage principal , arriviste honnête « work alcoolic » , qui se cherche aussi et voudrait trouver une déontologie , une éthique à son métier . Il y ensuite un magnifique jeu d’acteur (comme toujours chez Bonitzer, qui est probablement l’un des tous meilleurs directeurs d’acteur français) et la palme revient à Alex Lutz qui tient là un rôle magnifique. Il dégage une puissance, une intensité de jeu et un charisme exceptionnel, probablement son meilleur rôle, un grand acteur que l’on n’a pas fini de découvrir. Léa Drucker est aussi excellente, avec un jeu plein de subtilité, Nora Hamzawi trouve aussi un ton très juste avec beaucoup de profondeur ( délicieuse scène où elle s’apprête en robe noire fuseau, se tortillant dans un couloir d’hôtel, pour aller rejoindre son amour ), et la jeune Louise Chevillote donne une très belle répartie à A. Lutz, troublante, mystérieuse, un peu mutique, que l’on a envie de découvrir dans ses autres films. Les dialogues enfin très joliment écrits, certains monologues de Lutz très profond, nous parlent du sens de la vie, de la détresse, et Alain Chamfort , dans son petit rôle sympathique nous livre un monologue sur la mort , l’espérance , superbe texte très « Célinien ». C’est aussi une comédie, on rit, on sourit souvent tout en se laissant embarquer par l’enquête policière astucieuse et bien menée . Une vraie réussite, un beau moment de cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2024
    André Masson (Alex Lutz) est un brillant commissaire-priseur employé par une des plus prestigieuses sociétés de vente aux enchères, Scottie’s – allusion transparente à Christie’s. Une avocate de province (Nora Hamzawi) le contacte. Le nouveau propriétaire d’un modeste pavillon de la banlieue de Mulhouse y a découvert une toile. S’agit-il d’un faux ou de "Tournesols fanés" de Schiele peint en 1914 et spolié en 1939 ? André Masson et son ex-femme (Léa Drucker) font le déplacement en Alsace pour en avoir le cœur net.

    Venu sur le tard à la réalisation, Pascal Bonitzer approche bon pied bon oeil les quatre-vingts printemps mais continue à tourner des films dont Floc’h signe les affiches élégantes et épurées ("Petites Coupures", "Le Grand Alibi", "Cherchez Hortense", "Tout de suite maintenant"). Cette affiche en évoque d’autres, également dessinées par Floc’h, et d’autres univers cinématographiques proches de celui de Bonitzer : Alain Resnais, Woody Allen, Bruno Podalydès… Ces réalisateurs ont en partage une même élégance, une même ironie douce. L’action de leurs films se déroule souvent dans des intérieurs cossus. La grande bourgeoisie y est tout à la fois exaltée et mise en boîte.

    C’est le cas de ce "Tableau volé" qui est tiré d’un fait réel. "Tournesols fanés", inspiré à Schiele par la célèbre toile de Van Gogh, a été peint au début de la Première Guerre mondiale. Un marchand d’art, autrichien et juif, en a été dépossédé sur le chemin de l’exil, à Strasbourg en 1939 avant de réussir à gagner les Etats-Unis. La toile est réapparue soixante ans plus tard et a été adjugée par Christies pour 17.2 millions d’euros en 2006.

    "Le Tableau volé" est un film étonnant : il se tient globalement mais chacun de ses éléments, pris isolément, boite. Ainsi du personnage d’Aurore, la stagiaire d’André Masson, interprété par Louise Chevillotte ("À mon seul désir", "Le Sel des larmes", "Synonymes"…) au sombre passé familial : la relation avec son patron n’est pas crédible. L’est un peu plus le couple (dés)uni que forment Alex Lutz et Léa Drucker : on se laisse aller à espérer que deux personnes, qui ont partagé leur vie mais ont décidé de se quitter, puissent ainsi garder, dix ans après leur séparation, une complicité aussi indestructible.

    "Le Tableau volé" est construit autour d’un suspense qui est désamorcé sitôt son exposition : le propriétaire du tableau acceptera-t-il de le restituer aux héritiers du marchand d’art spolié en 1939 ? C’est bien dommage. Car la tension qui devait faire tenir le film debout s’affaisse. Un émollient badinage s’ensuit. Rien de désagréable ni d’ennuyeux. On ne regarde pas une seule fois sa montre. On sort de la salle en se disant qu’on a passé un bon moment…. et qu’on a aussi perdu un peu son temps.
    defleppard
    defleppard

    393 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Le tableau volé. Un scénario quelque peu alambiqué, le monde des comissaires priseurs bien retranscrit, y'a que la commission qui compte. Trois étoiles et demie.
    Alasky
    Alasky

    363 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    J'ai été captivée par ce film, qui n'est pas un chef-d'oeuvre certes, mais qui est doux à visionner, sensible et touchant. Belle brochette d'acteurs/d'actrices, les grands comme les petits rôles.
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2024
    J'avoue ne pas avoir toujours été transporté par les œuvres précédentes de Pascal Bonitzer mais là, "Le tableau volé" m'a littéralement happé du début jusqu'à la fin. Certes, ce film nous parle d'un tableau représentatif d'une époque en matière de peinture mais, loin d'être un film sur la peinture en tant qu'art, il s'agit plutôt d'un film qui nous parle de la peinture en tant que marché. C'est aussi un film sur les classes sociales et sur les différentes façons de mener son existence lorsqu'on est issu d'un milieu défavorisé. Le réalisateur a choisi de s'écarter sur de nombreux points de la vérité historique mais le résultat, SON film, est à la fois d'une force exceptionnelle et d'une très grande finesse, avec, en particulier, ce qu'on pourrait appeler des "micro-scènes" qui, prises seules, donnent l'impression de ne rien apporter au film mais qui, agrégées les unes aux autres, s'avèrent d'une grande richesse. Par exemple : deux très courtes scènes de baisers furtifs qui nous en disent beaucoup sur André Masson, le personnage joué par Alex Lutz, par ailleurs ... absent de ces 2 scènes. Quant à la distribution, elle est tellement remarquable qu'il est difficile de détacher l'un, l'une ou l'autre. On se contentera de dire que Léa Drucker n'a jamais été aussi exceptionnelle, qu'Alex Lutz réussit l'exploit de rendre son personnage tout autant détestable qu'attachant, Que Arcadi Radeff impressionne dans le rôle de Martin Keller, le jeune ouvrier qui a (re)découvert le tableau dans la maison achetée en viager.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2024
    Le Tableau volé interroge la valeur de l’art en distinguant deux estimations concurrentes : celle que lui donne un amateur, dans le sens d’étranger aux Beaux-Arts, qui apprécie l’œuvre en elle-même sans connaître ni le peintre ni le mouvement pictural auxquels elle appartient, une valeur affective en somme, peut-être même esthétique ; celle que lui fixe le marche de l’art, valeur économique qui repose sur des « spécialistes » et des « experts », les uns pour situer son prix, les autres pour attester son authenticité et démasquer les faux. Le paradoxe tient alors à cette connaissance strictement théorique qui échappe aux sens et à la sincérité, à cet aveuglement symbolique qu’incarne en ouverture la femme âgée. La caractérisation des personnages reproduit sur le plan intime cette dualité, sans pour autant sacrifier leurs enjeux sensibles : Aurore est une mythomane égarée entre différentes relations et ne sachant à qui donner sa confiance, André peine à oublier sa vie conjugale avec Bertina et louvoie entre deux autres femmes inatteignables…
    Le film confond les genres, empruntant à l’enquête, à la comédie sociale et au mélodrame, fait ainsi la genèse d’une toile dont la malédiction – inhérente à son destin durant la Seconde Guerre mondiale car qualifiée de « dégénérée » – est entretenue par ceux qui souhaitent en profiter, procède par antithèse de deux milieux sociaux situés à l’exact opposé qui néanmoins se rencontrent et doivent s’entendre. Il ressemble, par bien des aspects, à la vente aux enchères où adviennent l’inattendu, l’inespéré, les coups de théâtre : la mise en scène, dépouillée mais précise, capte bien les protagonistes dans des environnements qui les définissent, de l’appartement aux fauteuils bigarrés et aux toiles géométriques d’André à la maison ouvrière de la famille Keller, sans oublier les locaux clinquants de la maison de vente Scotie’s.
    Voilà un long métrage aussi modeste que Martin, travailleur de nuit, dont il partage le point de vue extérieur face à un microcosme hypocrite et pourri par l’argent.
    CH1218
    CH1218

    209 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    Les dialogues et le casting sont les atouts de cette fiction, inspirée de faits réels, qui dépeint le monde du marché de l’art avec une pointe d’acidité et de cynisme.
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Des acteurs bien , un sujet sur l'art et la spoliation intéressant donc pas mal dans l'ensemble , seul la psychologie des personnages laisse parfois un peu perplexe.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Ne pas se fier à l'affiche hideuse, le film dispose d'une belle histoire et l'interprétation est au diapason.
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