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Votre avis sur Basil, détective privé ?
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Basil détective privé propose un univers intéressant mais ne le rend pas vraiment passionnant en nous proposant une très petite palette de personnages diversifié ! On reste quand même diverti.
L'un des meilleurs Disney Classique ayant jamais été fait. Réalisé par John Musker et Ron Clements, le superbe duo derrière La petite sirène, Hercule, La Planète au trésor ou encore Vaiana, Basil a tout d'un chef-d'oeuvre : c'est drôle, bien écrit et ça reprend tout ce qui fait Sherlock Holmes en le mettant à la taille d'une souris. Un film qui n'a pas vieilli malgré ses trente ans. Une merveille à voir à tout âge.
ConFucAmuS
Chaque film Disney est important, puisqu'il raconte autant de chose à l'écran que sur le studio qui l'y a amené. Basil le Détective Privé en sait quelque chose. Le film d'animation arrive au moment où les studios Disney ressortent de l'échec maousse de Taram et le Chaudron magique (1985), et semblent coincés dans une logique industrielle étouffant les aspirations à la nouveauté. L'idée de propulser un erzats rongeur de Sherlock Holmes s'inscrit dans la continuité (bon nombre de films Disney sont des relectures de monuments littéraires) mais accentue cette impression d'impasse créative. Erreur puisque Basil marque l'arrivée de plusieurs noms appelés à devenir historiques pour le département animation, j'ai nommé Ron Clements et John Musker.
Le film est réalisé à huit mains (les vétérans Burny Mattinson/David Michener sont là) mais la paire Clements/Musker semble apporter la vitalité qui commençait à manquer sérieusement chez Disney. En témoigne ce goût prononcé pour les personnages bien farfelus. Ce sont d'ailleurs eux qui dynamitent de l'intérieur l'histoire, finalement assez sommaire. En premier lieu son héros, version frénétique du détective créé par Conan Doyle, cultivant l'arrogance et la misanthropie avec un certain panache. Puis Dawson, transposition de l'acolyte Watson, petite souris coincée dans un labyrinthe où les chausses trappes sont nombreuses. Bien sûr, dans Basil, Détective Privé, elles prennent la forme de peaux de bananes et de claques que le brave docteur prend souvent pour deux. Une manne pour les animateurs, qui nous offrent une brochette de séquences récréatives haut de gamme (notamment dans le magasin de jouets). Mais le meilleur atout du film s'avère son bad guy, le professeur Ratigan. Sans minimiser la menace qu'il représente, l'écriture choisit d'en faire un Méphistophélès bouffon, préfigurant les Jafar, Iago ou Hadès, également concoctés par Clements/Musker. Ses apparitions déclenchent une multitude de répliques savoureuses et de purs délires narcissiques (sa chanson attitrée, ragoûtante).
Si Basil, Détective privé ne permit pas à Disney de sortir de cette période de flottements (le film fut un semi-échec à sa sortie), il lança plusieurs de ceux qui allaient l'en extraire avec La Petite Sirène puis Aladdin. Rien que pour ça, les aventures du rongeur excentrique mérite la bienveillance.
Le film est réalisé à huit mains (les vétérans Burny Mattinson/David Michener sont là) mais la paire Clements/Musker semble apporter la vitalité qui commençait à manquer sérieusement chez Disney. En témoigne ce goût prononcé pour les personnages bien farfelus. Ce sont d'ailleurs eux qui dynamitent de l'intérieur l'histoire, finalement assez sommaire. En premier lieu son héros, version frénétique du détective créé par Conan Doyle, cultivant l'arrogance et la misanthropie avec un certain panache. Puis Dawson, transposition de l'acolyte Watson, petite souris coincée dans un labyrinthe où les chausses trappes sont nombreuses. Bien sûr, dans Basil, Détective Privé, elles prennent la forme de peaux de bananes et de claques que le brave docteur prend souvent pour deux. Une manne pour les animateurs, qui nous offrent une brochette de séquences récréatives haut de gamme (notamment dans le magasin de jouets). Mais le meilleur atout du film s'avère son bad guy, le professeur Ratigan. Sans minimiser la menace qu'il représente, l'écriture choisit d'en faire un Méphistophélès bouffon, préfigurant les Jafar, Iago ou Hadès, également concoctés par Clements/Musker. Ses apparitions déclenchent une multitude de répliques savoureuses et de purs délires narcissiques (sa chanson attitrée, ragoûtante).
Si Basil, Détective privé ne permit pas à Disney de sortir de cette période de flottements (le film fut un semi-échec à sa sortie), il lança plusieurs de ceux qui allaient l'en extraire avec La Petite Sirène puis Aladdin. Rien que pour ça, les aventures du rongeur excentrique mérite la bienveillance.
Malgré un dessin moins époustouflant, une féerie moins accessible et des chansons plus anecdotiques que les autres Disney, cet animé se distingue par ses références littéraires (à travers la transposition du Sherlock Holmes londonien dans le monde des rats), son enquête virevoltante, ses dialogues réussis et son méchant dont Jonathan Pryce dit qu'il fut le meilleur de ceux qu'il interpréta...
"Basil, détective privé" reste une oeuvre hybride de Disney. Pour tout dire, c'est un film que je n'avais pas revu depuis mes 7-8 ans (unique visionnage) et les souvenirs que j'en avais se résumaient à "Oh, Ratigan !" et un film beaucoup plus sombre que prévu. Après l'avoir revu, ces sentiments n'ont pas été écartés, les rares chansons sont réussies, ainsi que le doublage, avec Roger Carel en Basil et Gérard Rinaldi en Ratigan. Les personnages sont très binaires, avec Olivia très enfantine et innocente, Ratigan et son acolyte Fidget étant effrayants. Pour les adultes, le parallèle avec Sherlock Holmes est évident, il le sera beaucoup moins pour les enfants, mais c'est un bon moyen d'introduire les personnages. Cependant, l'animation n'est pas forcément à la hauteur, et autant Ratigan est cruel et perfide, à l'image de son homologue Moriarty, il est en revanche plus impressionnant physiquement que son rival, notamment dans la scène finale, ce qui n'est pas le cas dans l'oeuvre d'origine et rend le parallèle avec les chutes du Reichenbach assez maladroit.
Finalement, je garde la même impression, c'est un Disney que je ne recommanderais pas à de jeunes enfants, notamment pour le traitement par Ratigan de ses sbires ou de la course-poursuite dans Big Ben. Et en tant qu'adulte, quand on a déjà vu plusieurs adaptations de Sherlock Holmes, celle-ci ne reste pas dans les mémoires. Ca reste un film d'animation correct, mais on a vu bien mieux de la part de Disney, et je trouve risible que la promotion à l'époque était de faire croire que c'était un film amusant et enfantin, en comparaison avec "Taram et le chaudron magique" que j'avais beaucoup moins de mal à regarder étant enfant, et qui comme introduction à une oeuvre comme "Le seigneur des anneaux" est bien plus intéressante à mes yeux.
Finalement, je garde la même impression, c'est un Disney que je ne recommanderais pas à de jeunes enfants, notamment pour le traitement par Ratigan de ses sbires ou de la course-poursuite dans Big Ben. Et en tant qu'adulte, quand on a déjà vu plusieurs adaptations de Sherlock Holmes, celle-ci ne reste pas dans les mémoires. Ca reste un film d'animation correct, mais on a vu bien mieux de la part de Disney, et je trouve risible que la promotion à l'époque était de faire croire que c'était un film amusant et enfantin, en comparaison avec "Taram et le chaudron magique" que j'avais beaucoup moins de mal à regarder étant enfant, et qui comme introduction à une oeuvre comme "Le seigneur des anneaux" est bien plus intéressante à mes yeux.
Un de mes disney favoris depuis que je suis petit... Sombre, drôle, intelligent, il reprend les codes de Sherlock homes à merveille et est pour cela un des meilleurs dessins animés, pour les petits comme pour les grands!
Basil Détective Privé n'a jamais été un de mes Disney préférés, mais il faut avouer que les personnages sont attachants et on passe un bon moment. Un Disney sombre au coeur de Londres, ambiance Sherlock.
Film sympathique qui nous plonge dans un monde de souris faisant évidemment écho au Londres du XIXeme siècle et à Sherlock Holmes .
Basil est appréciable dans ce film.
Ratigan est absolument effroyable , au début du film , on pense qu'il n'est qu'un dandy un petit peu amer envers Basil Bakerstreet mais dans la scène finale spoiler: à sa mort , il ne garde même plus de forme consistante et se transforme en une sorte de rat disloqué prêt à laisser exploser sa rage et à déchiqueter n'importe qui ou n'importe quoi sur son passage.
15/20
Basil est appréciable dans ce film.
Ratigan est absolument effroyable , au début du film , on pense qu'il n'est qu'un dandy un petit peu amer envers Basil Bakerstreet mais dans la scène finale spoiler: à sa mort , il ne garde même plus de forme consistante et se transforme en une sorte de rat disloqué prêt à laisser exploser sa rage et à déchiqueter n'importe qui ou n'importe quoi sur son passage.
15/20
En 1986 Disney s'approprie le temps d'un film, la légende des détectives, Sherlock Holmes. Sous les traits d'une souris, Basil, vivant d'ailleurs au 221B Baker Street sous l'appartement de son pendant humain, va être opposé à son ennemi juré l'effroyable Ratigan. Rusant et usant de son incroyable logique, il va tout faire pour mener à bien la mission confiée par la petite Olivia. Avec Basil, Disney sort un peu des sentiers battus en adaptant le roman du même nom et en proposant une histoire plutôt sombre et un héros déjà bien connu. Seuls quelques clins d'œil à son propre univers et un dessin caractérisé pour l'époque sont fidèles à l'univers Disney.
Basil, détective privé est un dessin animé Disney assez sympathique.
Ce Disney, sans être révolutionnaire (ce n'est pas le seul à nous faire suivre une enquête et c'est loin d'être le premier à nous faire suivre des souris), s'avère être extrêmement plaisant.
L'histoire est plutôt bien et rend extrêmement bien hommage aux classiques de Sherlock Holmes avec Basil Rathbone. On retrouve de nombreux codes des écrits de Sir Arthur Conan Doyle. Le personnage de Basil est très sympathique. Son doublage par Roger Carel est impeccable, tout comme le reste du doublage (je pense en particulier à Gérard Rinaldi en Ratigan). L'animation n'a pas pris une ride (alors que le dessin animé a tout de même plus de trente ans). On peut regretter tout de même le manque de chansons, qui fait tout de même la patte des productions de Walt Disney ; mais ce manque n'est pas complètement perturbant à l'écran.
J'ai plutôt bien apprécié ce film. Ce n'est pas LE Disney, mais il s'inscrit clairement dans la bonne période des dessins animés Disney.
Ce Disney, sans être révolutionnaire (ce n'est pas le seul à nous faire suivre une enquête et c'est loin d'être le premier à nous faire suivre des souris), s'avère être extrêmement plaisant.
L'histoire est plutôt bien et rend extrêmement bien hommage aux classiques de Sherlock Holmes avec Basil Rathbone. On retrouve de nombreux codes des écrits de Sir Arthur Conan Doyle. Le personnage de Basil est très sympathique. Son doublage par Roger Carel est impeccable, tout comme le reste du doublage (je pense en particulier à Gérard Rinaldi en Ratigan). L'animation n'a pas pris une ride (alors que le dessin animé a tout de même plus de trente ans). On peut regretter tout de même le manque de chansons, qui fait tout de même la patte des productions de Walt Disney ; mais ce manque n'est pas complètement perturbant à l'écran.
J'ai plutôt bien apprécié ce film. Ce n'est pas LE Disney, mais il s'inscrit clairement dans la bonne période des dessins animés Disney.
Qu’est-ce que j’ai pu regarder ce film, étant petit ! C’était un de mes préférés, mais cela s’explique sans doute par le fait que je possédais la VHS. Si cela n’avait pas été le cas, je ne l’aurais sans doute découvert qu’une fois adulte, car ce n’est pas le plus populaire des classiques Disney, et pourtant il ne manque pas de qualités. Disons le franchement, le plus grand défaut de « Basil, détective privée » est, qu’une fois de plus, nos héros sont des souris (Disney semble prisonnier de ses vieilles habitudes), ce qui trahit une époque où l’originalité n’était pas le maitre mot au sein de l’équipe de production. Excepté cela, l’histoire est intéressante, c’est sans doute la première fois que le studio nous propose un film policier, aseptisé pour le confort des plus jeunes spectateurs, bien entendu, les graphismes sont éblouissants, et l’arrivée de séquence assistée par ordinateur (la scène finale dans l’horloge) apporte un vrai vent de fraicheur à l’œuvre. Les personnages sont les descendants directs des très populaires Sherlock Holmes et du cher Watson. Le casting complet ne manque pas d’originalité, avec un ennemi des plus repoussants. Enfin, la musique est travaillée et bien sympathique sans pour autant transcender par son audace. Un très bon film à ne surtout pas oublier.
Artriste
Avec Basil Détective Privé, les studios Disney nous offrent un bon dessin animé mais qui manque d'envergure pour faire partie des petites perles comme ils savent si bien faire. L'histoire est assez simpliste et convenue même si elle est agréable à suivre. L'ambiance est sombre et le dessin qui est réussi soutiens ça avec des couleurs dans des tons ternes. Le plus gros défaut vient des personnages notamment des gentils avec Basil en tête qui n'est pas attachant et même banal. Par contre les méchants sont inspirés avec Ratigan qui est très charismatique que ce soit par son design, sa prestance ou encore son phrasé. Fidget lui aussi est sympathique et apporte une petite touche d'humour. Pour le reste, les chansons sont plaisantes surtout "le grand génie du mal" et la fin tire un peu en longueur mais est satisfaisante. Au final, Basil Détective Privé est un Disney mineur, qui plaira surtout aux plus petits même si son atmosphère peut faire peur. A regarder une fois pourquoi pas mais il ne marquera pas les mémoires.
Fêtons le cinéma
Malgré une linéarité scénaristique qui entraîne le spectateur dans une aventure aux sentiers balisés, force est de constater que Basil Détective privé séduit par la qualité de son animation, la beauté de sa musique et le choix du romanesque, rappelant les plus belles heures de Sherlock Holmes par cet attachant duo principal. Disney installe une ambiance londonienne poisseuse à l’urbanisme étouffant, impropre à la vie quotidienne ; par réaction brille la candeur de la jeune héroïne et crée une compassion assez facile, certes, mais qui réserve de beaux moments d’émotion. Il ne s’agit pas là de la meilleure œuvre du studio d’animation, seulement d’une enquête pleine d’un mystère à la Conan Doyle et honnêtement exécutée. Ne boudons pas notre plaisir.
Après l'échec de "Taram et le chaudron magique", les studios Disney nous livrent l'un de leurs meilleurs films de la période années 1980 avec l'adaptation de la série de romans "Basile détective", pastiche de "Sherlock Holmes" où tous les personnages sont remplacés par des souris. Inconnue chez nous, la série littéraire a pourtant eu un vif succès pendant plus de vingt ans auprès de la jeunesse américaine. Réalisée par Ron Clements, réalisateur phare de Disney, cette adaptation est le premier film de la firme à combiner images de synthèse et animation traditionnelle. L'histoire nous entraîne dans le Londres de la fin du XIXème siècle où notre héros à moustaches va rencontrer son futur docteur d'acolyte et retrouver le père d'une enfant, kidnappé par un terrible rat qui souhaite renverser le pouvoir en échafaudant un terrible plan aussi ingénieux que machiavélique. Bien inspiré voire calqué sur les aventures de Sherlock Holmes, "Basil, détective privé" demeure donc plus un hommage Disney au personnage créé par Arthur Conan Doyle qu'une véritable parodie, le scénario aussi original que bien inspiré nous amenant à travers une aventure virevoltante, sombre et sans temps mort. Je dis "sombre" car il faut admettre que le long-métrage regorge de passages plutôt effrayants pour les moins de 6 ans, avec notamment la présence de Fidget la chauve-souris au physique repoussant, la fameuse séquence nocturne dans la boutique de jouets ou encore tout simplement le personnage de Ratigan, véritable génie du crime n'hésitant pas à éliminer lui-même ses propres sbires lorsque ceux-ci le déçoivent amèrement. Bien ancré dans le Disney mature des années 1980, "Basil, détective privé" joue donc la carte de la péripétie un brin sérieuse, sans trop de chansons ni trop d'humour. Ainsi, autour d'un scénario intelligent gorgé d'action et de suspense, d'une mise en scène envolée et de scènes d'anthologie dont un mémorable duel final sur l'horloge Big Ben, ce 26ème classique d'animation des studios Disney demeure l'un des meilleurs de sa décennie, alors pauvre en sorties (seulement cinq films en dix ans). Le personnage principal est une curiosité au milieu des autres héros Disney. Sûr de lui, prétentieux (ce qui entraîne des difficultés de relations avec les autres), Basil est un personnage qui ne vit que pour avoir raison et tirer une gloire même personnelle de ses enquêtes. Il n'est donc pas forcément toujours positif comme on l'imagine souvent avec les personnages Disney. Du point de vue du film c'est un dessin animé à l'ancienne plutôt bien fait avec une bonne dose d'humour et une scène finale spectaculaire et assez sombre pour des petits dans Big Ben. Aussi réfléchi et impatient, Basil reste au moins un peu moins drogué que Sherlock Holmes (et encore, on se le demande, avec toute cette fumée étrange qui s'échappe des expériences de Basil au début du film). Disney met pour la première fois en scène un méchant particulier, dont il héritera même d'un sosie dans "Oliver et compagnie". Dangereux, froid, calculateur et manipulateur entre autres, Ratigan est un méchant pas comme les autres. Il est d'ailleurs le seul à se débarrasser assez cruellement de l'un de ses "fidèles" par pur plaisir personnel au milieu du film. Rehaussé par les traits du rat d'égout, il s'agit sans nul doute d'un des plus grands vilains de l'univers Disney. Remarquable. Un très bon film d'animation, et un classique Disney trop sous-estimé !
Benjamin A
Sauveur de la maison Disney après quelques échecs et une concurrence acharnée avec l'ancien employé Don Bluth, Basil, détective privé, très libre adaptation du Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, n'est malheureusement pas resté dans les mémoires comme tant d'autres venant de la boite créée par Walt.
Et c'est bien dommage !
Basil est une oeuvre tout simplement remarquable, une aventure mêlant plusieurs sensations différentes, c'est tour à tour sombre, chantant, haletant, drôle, mignon ou encore mystérieux. Disney a la bonne idée de nous envoyer dans la si fascinante Angleterre victorienne, avec une noirceurs omniprésente dans les ruelles, et ce contexte-là est sublimé, que ce soit par l'animation, les personnages, l'histoire, l'ambiance ou encore les décors.
Dès les premières secondes, le film impose un ton assez sombre, et peu à peu on découvre une très attachante galerie de personnages, Dawson, Olivia ou encore, et évidemment, Basil. Élégant, minutieux, avec un fort soucis du détail, ce dernier est une immense réussite, et on prend un malin plaisir à le suivre dans cette aventure, que ce soit à échanger dans un savoureux langage soutenu avec son confrère ou affronter un méchant qui, sans être particulièrement mémorable, rempli bien son rôle. On remarquera aussi, et ça fait parti de son épaisseur, un côté axé sur la vengeance, un peu plus froid comparé à d'autres héros de la firme aux grandes oreilles.
Il y a une parfaite alchimie entre tout cela, tout sonne toujours juste, l'ambiance est prenante et Disney propose une adéquate construction du récit, simple mais réussie et prenante. Là où le film m'a aussi bluffé, c'est dans son animation et les décors, avec plusieurs idées ingénieuses à l'image de la course-poursuite sur l'horloge, et un soin particulier apporté aux personnages. Les chansons, signées Henry Mancini, sont plus rares, mais toutes de qualité, et dans le ton du film.
Disney se montre audacieux en transportant à l'écran l'aventure Basil, détective privé, oeuvre nous emmenant dans le Londres Victorien tout en proposant un large panel d'émotion, allant du rire à l'action en passant par la chanson, avec un contexte sublimé ainsi qu'une remarquable animation et bien des séquences mémorables.
Et c'est bien dommage !
Basil est une oeuvre tout simplement remarquable, une aventure mêlant plusieurs sensations différentes, c'est tour à tour sombre, chantant, haletant, drôle, mignon ou encore mystérieux. Disney a la bonne idée de nous envoyer dans la si fascinante Angleterre victorienne, avec une noirceurs omniprésente dans les ruelles, et ce contexte-là est sublimé, que ce soit par l'animation, les personnages, l'histoire, l'ambiance ou encore les décors.
Dès les premières secondes, le film impose un ton assez sombre, et peu à peu on découvre une très attachante galerie de personnages, Dawson, Olivia ou encore, et évidemment, Basil. Élégant, minutieux, avec un fort soucis du détail, ce dernier est une immense réussite, et on prend un malin plaisir à le suivre dans cette aventure, que ce soit à échanger dans un savoureux langage soutenu avec son confrère ou affronter un méchant qui, sans être particulièrement mémorable, rempli bien son rôle. On remarquera aussi, et ça fait parti de son épaisseur, un côté axé sur la vengeance, un peu plus froid comparé à d'autres héros de la firme aux grandes oreilles.
Il y a une parfaite alchimie entre tout cela, tout sonne toujours juste, l'ambiance est prenante et Disney propose une adéquate construction du récit, simple mais réussie et prenante. Là où le film m'a aussi bluffé, c'est dans son animation et les décors, avec plusieurs idées ingénieuses à l'image de la course-poursuite sur l'horloge, et un soin particulier apporté aux personnages. Les chansons, signées Henry Mancini, sont plus rares, mais toutes de qualité, et dans le ton du film.
Disney se montre audacieux en transportant à l'écran l'aventure Basil, détective privé, oeuvre nous emmenant dans le Londres Victorien tout en proposant un large panel d'émotion, allant du rire à l'action en passant par la chanson, avec un contexte sublimé ainsi qu'une remarquable animation et bien des séquences mémorables.
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