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ATON2512
58 abonnés
1 126 critiques
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4,0
Publiée le 1 octobre 2024
De Daniel Auteuil (2024). Un film de procès comme on en voit que très rarement en France . Ce genre étant par contre très représenté aux états unis. Le risque était grand quand souvent ce genre diffuse un certain ennui. Pour autant le pari est tenu et le film est passionnant à suivre et tient le spectateur de bout en bout. Tout d'abord dans sa manière d'aborder le procès en distillant au gré des témoignages des cènes pour les illustrer et surtout nous les faire ressentir sous différents angles . De plus, au delà du film de procès , le film est un plaidoyer sur le droit à tout à chacun d'être défendu comme aussi l'un des fondements de la justice à savoir ce que celle ci nomme 'l'intime conviction' ! pour ces deux points le film est une réussite , tout à la fois très documentée, didactique et précise . Ce qui fait aussi la réussite de ce film est bien sûr la maîtrise et la force de jeu des comédiens en commençant par Daniel Auteuil qui tient l'intime conviction chevillée au corps et la prestation époustouflante de Grégory Gadebois magistral jusqu'au dénouement en coup de poing viscéral . D'ailleurs dans ce film tous les comédiens sont très bons comme aussi Sidse Babett Knudsen. Tout dans ce film comme de sa conclusion donne la mesure de la difficulté de rendre la justice . Entre l'intime conviction et la vérité ! Le film donnant d'ailleurs comment la justice se définit elle ! A voir absolument !
Bluffant ! Et parfaitement filmé et joué. GADEBOIS est tout simplement magnifique. Et si le déroulé du film laisse le spectateur se laisser aller à ses certitudes, c’est pour mieux le surprendre. Très bien fait.
Aprés "Anatomie d'une chute" et le "Procés Goldman", le nouveau film de Daniel Auteuil nous raméne dans les prétoires. Avec une histoire et un scénario passionnants. Et un casting de premier plan et une photographie innovante. Quelle vérité ? Quelle intime conviction ? Comment et pourquoi défendre l'indéfendable ? Ne rater pas ce moment humain.
« Le fil » est un nouveau film sur un procès, D Auteuil omniprésent dans son rôle d’avocat reste crédible. G Gadebois surjoue le benêt, c’est dommage. Les seconds rôles sont presque inexistants et également dommage pour la talentueuse SB Knudsen. Le lien avec la tauromachie est plus que ténu et assez incompréhensible. Le film reste intéressant sur le ressenti de chacun face un présumé coupable ou innocent !
un film qui mélange procès et interrogations sur le prévenu ... Nous avançons en même temps que Daniel Auteuil, l'avocat, entre doutes et certitudes.. et S Gadebois est une fois encore parfait dans ce rôle... Tout ramène à "vaut il mieux un innocent en prison ou un coupable en liberté" .. le scénario bien ficelé nous amène tantôt dans une direction, tantôt l'autre.. La fin réserve une belle surprise..
Excellent film servi par des interprètes magnifiques. Le scénario est captivant du début à la fin. On retrouve avec plaisir l'actrice Sidse Babett Knudsen qu'on avait vue dans un rôle déjà lié aux professions juridiques (L'Hermine). L'histoire se rapporte à des faits réels, c'est une descente dans les profondeurs du rôle des acteurs de la Justice avec une réflexion sur ce qu'est l'intime conviction ! Bravo !
Un film plutôt académique, Daniel Auteuil est plutôt un réalisateur assez sobre, mais ultra efficace dans sa mise en forme. On assiste autant à la difficulté de juger un accusé que tout accuse qu'à la difficulté de le défendre. Le fil c'est à la fois le fil retrouvé sous les ongles de la victime que sur le fil, on bascule entre 2 sentiments, on croit l'accusé, innocent, puis coupable et enfin on ne sait plus. Le film est très bien fait pour maintenir le suspense. A voir.
Ce film de Daniel Auteuil est rempli de maladresses plus ou moins importantes: l'absence de banc- titre au départ, un usage du scope qui n'était pas nécessaire...mais surtout des gros plans parfois inutiles, un tribunal qui sent " le faux" et qui est beaucoup plus sinistre qu'un vrai , un film austère à l'excès qui ne le rend pas vraiment passionnant.Pour ratrapper tout ça ,des acteurs qui jouent à la perfection et surtout un suspens qui s'intensifie dans la dernière demi-heure!
C'est un film qui vous happe, exactement comme Daniel Auteuil ( Me Jean Monier) se fait happer un soir tard. Il doit se rendre à l'audition d'un type accusé du meurtre de sa femme. Et il;finit par se passionner pour la cause de son client. Petit à petit on prend fait et cause avec Me Jean Monier qui s'identifie à la personnalité de son client. On apprend au passage comment fonctionne les "Assisses". C'est bon à savoir au cas où ! Le dernier coup de théâtre, à la fin, vous laissera sur le postérieur ! C'est un film qui permet de méditer sur la Justice, les tribunaux et leur mode de fonctionnement ! Dernier point : ce film n'est pas sponsorisé par la ligue contre le cancer, Daniel Auteuil fume comme un pompier ! Mais bon c'est un moindre mal, concernant la JUSTICE FRANCAISE ! A voir absolument !
Le moins que l’on puisse dire est que ce film n’a pas laissé ses spectateurs insensibles. Propos laudateurs pour certains, critiques assassines pour d’autres. Je vais donc essayer d’inscrire ces quelques lignes dans une approche médiane. Incontestablement l’action évolue dans une ambiance quelque peu surannée qui nous rapproche du cinéma des années 90. Mais le scénario est bien ficelé et les deux principaux acteurs, l’accusé et l’avocat, sont particulièrement crédibles dans leurs rôles respectifs. Le récit s’autorise toutefois quelques raccourcis dans la chronologie des évènements. Le déroulement du procès est réaliste, même si quelques critiques peuvent reprocher à certains acteurs ou actrices un manque de conviction ou de crédibilité pour leurs personnages. Pour fréquenter parfois les salles d’audience, j’ai constaté que l’on n’y rencontre pas que des premiers prix d’éloquence. Nous avons donc ici un échantillon de ce qui existe dans la vraie vie. La mise en scène n’est pas le point fort de ce film avec certains choix allégoriques (la tauromachie par exemple) qui arrivent comme un cheveu sur la soupe. Les prises de vue sont parfois médiocres avec un cadrage approximatif ou contestable et une utilisation abusive du flou. La gravité du sujet traité ne justifiait certes pas qu’on le gratifie d’une lumière intense, mais ici visiblement les éclairagistes étaient aux abonnés absents. On se traîne dans la pénombre du début jusqu’à la fin, ce qui peut conduire à fermer les yeux et à se laisser porter uniquement par la bande son. En conclusion, du bon et du moins bon qui font que j’ai tout de même passé un moment agréable en regardant ce film. Quant à la fin sensée apporter un dernier rebond … je ne ferai pas de commentaires.
Un avocat désabusé par son métier qui lui fait défendre des coupables reprend goût à la plaidoirie quand il tombe sur un homme ordinaire, bon père de famille, accusé du meurtre de sa femme. Un film classique dans sa forme où le spectateur peut s’immiscer parmi les jurés avec deux des plus grands acteurs français. La dernière scène est incroyablement glaçante et a mis ko la plupart des spectateurs de ma séance.
Daniel Auteuil, l’un des acteurs français les plus célèbres et prolifiques, est passé derrière la caméra sur le tard lorsqu’il s’est mis en tête d’adapter l’œuvre de Marcel Pagnol. Il a débuté avec « La Fille du Puisatier » pour ensuite se consacrer à la trilogie « César », « Marius » et « Fanny ». De jolis films fleurant bon le Sud et la France d’antan qui ont rencontré un joli succès puis ce fut la catastrophe quand il a changé de registre avec l’affreuse comédie boulevardière « Amoureux de sa femme », détruite par la critique et ignorée par le public. Il a fallu six ans pour que l’acteur se remette derrière une caméra et il a choisi d’adapter le bouquin de Jean-Yves Moyart basé sur une véritable affaire judiciaire récente et retranscrite librement ici. On est face à un suspense judiciaire tout ce qu’il y a de plus classique sur la forme comme sur le fond mais qui se regarde avec plaisir et vaut surtout pour son retournement de situation final double.
Durant deux heures, « Le Fil » va sagement nous présenter au sein d’un montage alterné presque logique le déroulé de cette affaire et son jugement en cours d’assises. Un montage à la limite de l’obligatoire puisque de présenter d’abord l’affaire puis le procès, comme un film en deux parties, aurait rendu le tout lassant, indigeste, maladroit et peut-être longuet. Alterner de la sorte les séquences au palais de justice avec celles de l’affaire dans le passé permet de rendre le tout plus dynamique et de faire se répondre les développements de l’affaire avec leur traitement en cour. La forme est tout aussi sage, Auteuil soignant ses images mais ne tentant jamais de sortir des ornières de ce type de thriller judiciaire. Pas vieillot pour autant, on est face à une réalisation compétente mais sans véritable génie.
Le casting vaut surtout pour la composition de Grégory Gadebois en accusé et mari de la victime. Sa bonhommie naturelle et son côté campagnard collent parfaitement à un rôle auquel il apporte beaucoup de nuances et il entretient le doute malgré tout. Auteuil joue sa partition avec le métier qu’on lui connaît en avocat qui veut sauver son client de la prison après avoir fait innocenter un coupable quand le reste du casting reste en retrait, la plupart des seconds rôles étant pour le moins fonctionnels. C’est sur sa dernière partie que « Le Fil » étonne et retient le plus notre attention avec son double twist final. Un premier évident et que l’on voit venir (sinon il n’y aurait pas de film) et un second beaucoup plus surprenant et donc réussi. Cet épilogue permet donc également de faire ressortir toute la sève du film à savoir que les rouages de la justice, française ici, sont faillibles et emplis de dysfonctionnements. Et avec une démonstration sur le sujet plutôt magistrale et plus réussie que le film en lui-même.
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Bouleversant de voir les aléa du métier d'avocat dans des affaires aussi grave que celle ci, les retournements de situations et l'implication personnel dans ce type d'affaire est crucial et montre à quel point il est difficile de prouver l'innocence ou la culpabilité d'un suspect.