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Vu en avant première avec la présence de Daniel Auteuil.
Magnifique, quel rebondissements !!!
Le jeu d'acteurs est intimiste et l'univers judiciaire nous immerge dans l'histoire.
Magnifique, quel rebondissements !!!
Le jeu d'acteurs est intimiste et l'univers judiciaire nous immerge dans l'histoire.
3 acteurs communs avec la Petite Vadrouille mais la noirceur d’Un Silence. Un « Feel Good Movie » quand même parce qu’on relativise nos petits soucis par rapport à ceux de la famille Milik, et qu’on se dit qu’on a de la chance de n’être ni avocat pénaliste ni juré d’assises…
On pense forcément aussi à Anatomie d’une chute : aussi magistral pour moi, avec également un sacré rebondissement… (vu à l’avant-première du 4/09 à l’UGC Velizy)
On pense forcément aussi à Anatomie d’une chute : aussi magistral pour moi, avec également un sacré rebondissement… (vu à l’avant-première du 4/09 à l’UGC Velizy)
Un peu désabusé par une ancienne affaire, Maître Monnier est commis d'office pour défendre un père de famille accusé d'avoir tué son épouse alcoolique. Jusqu'au bout , l'avocat est convaincu de l'innocence de son client et va se battre pour sa défense.
Dans ce rôle d'avocat, Daniel Auteuil joue dans la justesse et la sobriété. Grégory Gadebois excelle dans celui du père accusé et Alice Belaïdi est très convaincante dans le rôle de l'avocate générale.
Bien que le rythme soit un peu lent, le sujet demeure passionnant et jusqu'au dénouement assez inattendu, il a le mérite de faire réfléchir sur ce que peut représenter "l'intime conviction".
Dans ce rôle d'avocat, Daniel Auteuil joue dans la justesse et la sobriété. Grégory Gadebois excelle dans celui du père accusé et Alice Belaïdi est très convaincante dans le rôle de l'avocate générale.
Bien que le rythme soit un peu lent, le sujet demeure passionnant et jusqu'au dénouement assez inattendu, il a le mérite de faire réfléchir sur ce que peut représenter "l'intime conviction".
Un bon film où on suit un avocat qui essaye de sauver son clients à tout prie mais l'accusé semble ne pas tout lui dire. La mise en scène et le jeu des acteurs est très bon. On se prend au jeu et nous essayons nous même de prendre partie et de résoudre cette affaire
Un film esthétiquement qui n'est pas très bon, mais très efficace.
Un scénario qui nous pousse à nous remettre en question.
Dommage un casting qui ne tourne qu'autour de 3 acteurs.
Un film un peu trop sobre, classique. Mais diablement efficace.
LE bon fil du dimanche soir !
Un scénario qui nous pousse à nous remettre en question.
Dommage un casting qui ne tourne qu'autour de 3 acteurs.
Un film un peu trop sobre, classique. Mais diablement efficace.
LE bon fil du dimanche soir !
Yves G.
Convaincu de l’innocence de son client, maître Jean Monier (Daniel Auteuil) accepte de défendre Nicolas Milik (Grégory Gadebois) accusé d’avoir assassiné sa femme. Après trois ans d’instruction, le procès commence….
J’avais deux préventions à l’égard de ce film avant même de l’avoir vu.
La première était son parfum de naphtaline. Daniel Auteuil a vieilli. Il a 74 ans passés. Il a certes bien vieilli et, si j’en crois quelques amies enamourées, n’a rien perdu de son charme. Mais, depuis toujours, j’ai détesté son jeu, son timbre et ses rictus et ne comprends pas son succès. Le savoir derrière la caméra – après avoir signé trois remakes calamiteux de Pagnol – et le voir devant était plus que je n’en pouvais supporter.
La seconde était son suspens, son twist final que tous les critiques, que tous mes amis – y compris mon épouse et mon cadet qui, pour la première fois depuis au moins vingt-quatre ans, ont vu un film avant moi – évoquent et saluent. Savoir par avance qu’un film se conclura par un twist, c’est le regarder tout différemment. C’est aussi, sans être grand clerc, le prévoir. Et si le résumé du film nous dit que son héros est convaincu de l’innocence de son client, on a tôt fait d’imaginer la suite….
Je dois reconnaître que ces deux préventions-là n’étaient qu’en partie fondées.
Certes Daniel Auteuil a 74 ans et se donne le beau rôle dans un film où il est omniprésent. Certes, "Le Fil" est un film de procès qui respecte sans innover les règles canoniques de ce genre balisé. Pour autant, sa construction qui multiplie les flash-backs est astucieuse. Et si les rôles féminins m’ont semblé bien palots, la présence de Grégory Gadebois dans le box de l’accusé emporte tout.
Quant au twist final, aussi attendu et prévisible soit-il, il n’en reste pas moins glaçant.
Ce qui m’a dérangé peut-être le plus dans ce film est son point de vue. Il a été inspiré à Daniel Auteuil par l’une des histoires vraies racontées par Jean-Yves Moyart, alias maître Mô, un avocat pénaliste lillois devenu célèbre grâce à son blog. L’histoire, donc, est racontée du point de vue de l’avocat. Le problème est que sa perspective n’est pas la même que celle du juge. Le rôle de l’avocat – une profession que je n’ai jamais exercée mais que je connais un peu – n’est pas la recherche de la vérité. Il est de défendre son client, peu importe que celui-ci soit coupable ou innocent des faits qui lui sont reprochés. Or, "Le Fil "postule une position que son héros, celui du point de vue duquel l’histoire est censée être racontée, est le moins bien placé pour tenir. Autrement plus adroits étaient, dans cette mesure, "La Nuit du 12", "Anatomie d’une chute" ou "Les Choses humaines".
J’avais deux préventions à l’égard de ce film avant même de l’avoir vu.
La première était son parfum de naphtaline. Daniel Auteuil a vieilli. Il a 74 ans passés. Il a certes bien vieilli et, si j’en crois quelques amies enamourées, n’a rien perdu de son charme. Mais, depuis toujours, j’ai détesté son jeu, son timbre et ses rictus et ne comprends pas son succès. Le savoir derrière la caméra – après avoir signé trois remakes calamiteux de Pagnol – et le voir devant était plus que je n’en pouvais supporter.
La seconde était son suspens, son twist final que tous les critiques, que tous mes amis – y compris mon épouse et mon cadet qui, pour la première fois depuis au moins vingt-quatre ans, ont vu un film avant moi – évoquent et saluent. Savoir par avance qu’un film se conclura par un twist, c’est le regarder tout différemment. C’est aussi, sans être grand clerc, le prévoir. Et si le résumé du film nous dit que son héros est convaincu de l’innocence de son client, on a tôt fait d’imaginer la suite….
Je dois reconnaître que ces deux préventions-là n’étaient qu’en partie fondées.
Certes Daniel Auteuil a 74 ans et se donne le beau rôle dans un film où il est omniprésent. Certes, "Le Fil" est un film de procès qui respecte sans innover les règles canoniques de ce genre balisé. Pour autant, sa construction qui multiplie les flash-backs est astucieuse. Et si les rôles féminins m’ont semblé bien palots, la présence de Grégory Gadebois dans le box de l’accusé emporte tout.
Quant au twist final, aussi attendu et prévisible soit-il, il n’en reste pas moins glaçant.
Ce qui m’a dérangé peut-être le plus dans ce film est son point de vue. Il a été inspiré à Daniel Auteuil par l’une des histoires vraies racontées par Jean-Yves Moyart, alias maître Mô, un avocat pénaliste lillois devenu célèbre grâce à son blog. L’histoire, donc, est racontée du point de vue de l’avocat. Le problème est que sa perspective n’est pas la même que celle du juge. Le rôle de l’avocat – une profession que je n’ai jamais exercée mais que je connais un peu – n’est pas la recherche de la vérité. Il est de défendre son client, peu importe que celui-ci soit coupable ou innocent des faits qui lui sont reprochés. Or, "Le Fil "postule une position que son héros, celui du point de vue duquel l’histoire est censée être racontée, est le moins bien placé pour tenir. Autrement plus adroits étaient, dans cette mesure, "La Nuit du 12", "Anatomie d’une chute" ou "Les Choses humaines".
Je le dis et je le serine beaucoup de longueurs, mais le scénario est bon et cela jusqu'à la fin du film. Ce dernier nous réserve des surprises dans la mesure où l'accusé a tout d'un être naïf et qui se fait avoir...Quant à D. Auteuil (son avocat -commis d'office-) veut absolument qu'il soit innocent et est prêt à violer l'éthique d'un confrère...Bref dommage que les couloirs de la prison et du commissariat soient aussi longues....
Daniel Auteuil a la bonne idée d'appréhender son film de procès par le point de vue de l'avocat se forgeant sa propre conviction sur la nature de son client (Grégory Gadebois, excellent comme d'habitude). Malheureusement, il y a trop de trous dans l'affaire pour que le film nous prenne complètement, rendant le fil très ténu.
Le film est réussi mais il ressemble plus à une pièce de théâtre avec parfois des scènes plutôt surprenantes.
Les acteurs sont excellents.
L’histoire qui est tirée d’une histoire vraie est perturbante.
Les acteurs sont excellents.
L’histoire qui est tirée d’une histoire vraie est perturbante.
Un film intéressant et bien joué sur la fragilité de la justice et la duplicité des criminels. Les avocats et les spectateurs peuvent être emportés par leur bienveillance et croire à l'innocence. Mais me monde des bien noir les victimes existent.
Nouveau film de procès correct mais qui n'apporte pas grand chose au style déjà fort bien doté (12 hommes en colère, La vérité, La fille au bracelet, Anatomie d'une chute, pour n'en citer que quelques uns). Les seconds rôles sont un peu légers et le ton global un peu mollasson.
Soutenu par un scénario solide et une interprétation qui ne l'est pas moins de Daniel Auteuil, " le fil" ne présente (selon moi) pas ou très peu d'intérêt au plan de la mise en scène. La photo est presque un modèle de ce qu'il ne faut pas faire.
Heureusement, il reste une réflexion, pour le coup très réussie, sur la dissimulation, l'art du mensonge qui articule des vies entières.
Ceux qui pensent que toute vérité n'est pas bonne à dire ( même à ceux à qui on l'a doit) en seront pour leur frais.
Auteuil montre, une fois encore, qu'il est un très grand acteur ; un metteur en scène ? non.
Heureusement, il reste une réflexion, pour le coup très réussie, sur la dissimulation, l'art du mensonge qui articule des vies entières.
Ceux qui pensent que toute vérité n'est pas bonne à dire ( même à ceux à qui on l'a doit) en seront pour leur frais.
Auteuil montre, une fois encore, qu'il est un très grand acteur ; un metteur en scène ? non.
Bon film classique et un peu pépère de procès dans une atmosphère noire. Mais ce qu'on retient surtout c'est la solide interprétation de deux grands acteurs, Auteuil qui n'a jamais été aussi bon depuis longtemps et Gadebois, tout en ambiguité et fragilité. Fin très réussie, à voir
Un film dérangeant sur le rôle de l'avocat de la défense, porté par un Daniel Auteuil époustouflant.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de vraie mauvaise expérience au cinéma, surtout au vu des critiques. Il n'y a pas lieu de comparer ce film à "Anatomie d'une chute" dans le style procès tant l'écriture est faible. Le rythme est beaucoup trop lent, le jeu des acteurs est caricaturale et on ressace les mêmes dialogues sans arrêt tant le nombre de personnages et de révélations est faible. Globalement j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm sur TF1...
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