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Un film judiciaire trop long, trop dépourvu de personnages. On dirait un dossier incarné, sans chair. Quel ennui ! Quant au twist final, il relève de la manipulation et s'avère finalement maladroit.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/09/le-fil-de-daniel-auteuil-laborieux.html
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/09/le-fil-de-daniel-auteuil-laborieux.html
Ai vu « Le fil » mis en scène par le comédien Daniel Auteuil. Au trois quart de la projection on comprend enfin ce qui a motivé Daniel Auteuil quand à la réalisation de ce projet. En effet tout converge vers le long plan séquence où il est filmé en gros plan lors d’une plaidoirie dans un tribunal. Car « Le fil » est bien un film de procès, mais bien plus que cela, il est surtout un énième film de procès qui coche toutes les cases attendues sans aucune originalité dans la forme et guère dans le fond. Une mise en place laborieuse qui alterne les scènes avec Grégory Gadebois avec des gros plans sur un taureau dans une arène (la métaphore est énorme), quand ce ne sont pas des gros plans sur des flamants roses (on voit moins le rapport !), une musique qui enchaine sans cohérence une toccata de Bach, une suite pour violoncelle du même Bach et autres tubes du top 50 de la musique classique, des cadrages hasardeux, une lumière blafarde et rarement esthétique, le tout nimbé d’une image souvent floue. Ce film de mecs d’un autre temps qui ne se concentre que sur le duo Auteuil/Gadebois ne porte aucune attention aux personnages secondaires qui sont souvent féminins. Sidse Babett Knudsen traverse le film sans laisser d’emprunte tant son rôle n’a aucun intérêt, Suliane Brahim, sociétaire de la Comédie Française, a un rôle de silhouette, Isabelle Candelier n’a pas le charisme d’une juge d’instruction… Tout se focalise sur l’avocat Maitre Jean Monier (Daniel Auteuil en pilotage automatique et dont on voit souvent les ficelles de jeu) et son client, Nicolas Milik (Grégory Gadebois excellent comédien au demeurant mais ici parfois maladroit) qui est accusé d’avoir assassiné sa femme alcoolique. Daniel Auteuil pense renouveler le genre grâce à une conclusion inattendue, mais qui se révèle grand guignolesque et maladroite dans sa réalisation. Nous sommes très très loin de la finesse, et de l’inventivité d’ »Anatomie d’une chute ». Un vieux film français qui vient juste de sortir et qui n’apporte pas grand chose.
L’histoire qui au départ ressemble davantage à un fait-divers sans grand intérêt se corse petit à petit, au fur et à mesure du récit pour devenir une vraie tragédie à vous glacer le sang. Mystère de la parole donnée, difficulté d’interprétation, contexte populaire simple en apparence, difficile compréhension de la conscience et de l’inconscience humaine, construction complexe de la conviction par une gestion analytique des preuves peu évidente, et puis, dans un vaste brouillard entretenu par toutes les parties : le verdict. Décidément la vie d’avocat n’est pas un grand fleuve tranquille…
Super film ! Les acteurs sont au sommet de leur talent Nous n’avons pas vu passer le temps Un film de procès qui nous tient en haleine jusqu’à la minute finale
Une plongée passionnante dans un procès en cours d’assises, qui met en lumière la difficulté pour les magistrats et les avocats de faire éclater la vérité
“Le Fil” de Daniel Auteuil souffle une bouffée d’air frais sur le paysage cinématographique français, qui, ces derniers mois, a peiné à nous offrir des œuvres marquantes. Avec ce film de procès, qu’il réalise et interprète, Auteuil nous entraîne dans une intrigue à la fois captivante et profondément émotive.
Dans la peau de Jean Monier, un avocat rongé par le doute, Daniel Auteuil livre une performance d’une justesse rare. Ce personnage complexe, pétri d’humanité et de contradictions, prend vie sous son interprétation nuancée, chaque regard et chaque silence venant densifier l’intensité du récit. Grégory Gadebois, qui campe Nicolas Milik, un père de famille accusé du meurtre de sa femme, est tout aussi remarquable. Leur duo magnétise l’écran, trouvant un équilibre subtil entre confrontation et introspection.
Le scénario, savamment construit, oscille avec fluidité entre les lignes temporelles du passé et du présent, maintenant le spectateur en haleine. Chaque détail semble distillé avec soin, chaque plan, millimétré, contribue à la tension croissante. Auteuil parvient, en outre, à insuffler une touche d'humour discrète, qui ne fait qu’accentuer la gravité des enjeux.
Là où "Le Fil" frappe avec force, c’est dans son exploration des faux-semblants. Ce jeu subtil avec les apparences pousse le spectateur à remettre en question ses jugements initiaux, dévoilant à chaque tournant la complexité des relations humaines. Et lorsque la fin survient, bouleversante et inattendue, elle laisse un impact émotionnel profond, révélant toute l’ampleur du drame.
Le film aborde également avec finesse la dimension morale du métier d’avocat, exposant les dilemmes éthiques qui tiraillent les personnages. Cette réflexion confère à l’œuvre une profondeur supplémentaire, qui l’éloigne des simples mécanismes du thriller judiciaire.
En définitive, “Le Fil” est une œuvre poignante, magnifiée par des interprétations convaincantes. Elle rappelle, si besoin était, pourquoi Daniel Auteuil reste l’une des figures majeures du cinéma français. Ce film est une véritable réussite, à ne pas manquer pour tout amateur de cinéma français de qualité.
Dans la peau de Jean Monier, un avocat rongé par le doute, Daniel Auteuil livre une performance d’une justesse rare. Ce personnage complexe, pétri d’humanité et de contradictions, prend vie sous son interprétation nuancée, chaque regard et chaque silence venant densifier l’intensité du récit. Grégory Gadebois, qui campe Nicolas Milik, un père de famille accusé du meurtre de sa femme, est tout aussi remarquable. Leur duo magnétise l’écran, trouvant un équilibre subtil entre confrontation et introspection.
Le scénario, savamment construit, oscille avec fluidité entre les lignes temporelles du passé et du présent, maintenant le spectateur en haleine. Chaque détail semble distillé avec soin, chaque plan, millimétré, contribue à la tension croissante. Auteuil parvient, en outre, à insuffler une touche d'humour discrète, qui ne fait qu’accentuer la gravité des enjeux.
Là où "Le Fil" frappe avec force, c’est dans son exploration des faux-semblants. Ce jeu subtil avec les apparences pousse le spectateur à remettre en question ses jugements initiaux, dévoilant à chaque tournant la complexité des relations humaines. Et lorsque la fin survient, bouleversante et inattendue, elle laisse un impact émotionnel profond, révélant toute l’ampleur du drame.
Le film aborde également avec finesse la dimension morale du métier d’avocat, exposant les dilemmes éthiques qui tiraillent les personnages. Cette réflexion confère à l’œuvre une profondeur supplémentaire, qui l’éloigne des simples mécanismes du thriller judiciaire.
En définitive, “Le Fil” est une œuvre poignante, magnifiée par des interprétations convaincantes. Elle rappelle, si besoin était, pourquoi Daniel Auteuil reste l’une des figures majeures du cinéma français. Ce film est une véritable réussite, à ne pas manquer pour tout amateur de cinéma français de qualité.
Vu une première fois à Cannes, et revu à sa sortie en ayant encore plus apprécié... Il y a de ces films qui secouent, et remuent tout un tas de sujets qu'on croyait solides. Ici la justice, la loi, versus l'intime conviction. Qui a raison, qui a tort, comment peut-on juger, défendre ou accabler sans preuve, jusqu'où peut-on se faire confiance ou faire confiance aux autres, quelles sont les limites, et par dessus tout, où se trouve la vérité et comment la trouver... Je pense à tous ces avocats et à toutes ces victimes, aux injustices, aux verdicts justes et injustes. Merci Daniel Auteuil, Steven Mitz et Nelly Auteuil pour ce sujet si troublant et qui éveille les consciences quitte à choquer, à se recevoir une bonne baffe. Des interprètes magistraux, une atmosphère haletante, une Camargue magnifique au rythme de Bach... Bref un film à voir et à revoir.
Très très tres bon film!! Je ne pensais pas...car il y a eu des lenteurs. J'ai même regardé ma montre..et puis le film est sombre, au sens propre comme au figuré. Peu de lumière, caméra trop près des acteurs..bref..puis arrive la fin...qui me permet de vous dire Wahoo ! Comme j'ai bien fait de rester!!!! Allez -y , vous ne serez pas déçu ! Daniel Auteuil toujours aussi excellentissime. Et le 2eme très bon!!
Pas mal dans l'ensemble car inspiré d'une histoire vraie. Gros problème au niveaux de l'image , tout est sombre meme dans les scenes d’extérieur !
« Le fil » (2024) est un film de Daniel Auteuil avec Daniel Auteuil. Maître Monier, un avocat qui n’a pas plaidé depuis 15 ans après avoir obtenu l'acquittement d'un assassin qui a récidivé, est ému par l’histoire de Nicolas Milik (Grégory Gadebois), père de famille paisible de 5 enfants, accusé du meurtre de sa femme, alcoolique … bref encore un film sur la justice, thème bien à la mode ces dernières années. L’avocat convaincu de l’innocence de son client va se battre devant la cour d’assises et sa plaidoirie tournera autour de la notion d’intime conviction et de preuve. Le film est bien « tissé » c’est le cas de le dire mais assez plat, théâtral et Daniel Auteuil y joue du Daniel Auteuil et il finit par être exaspérant. Un film très lent … dont nous réveille le twist de la fin montrant la triste réalité de la société.
C'est long Dieu que c'est long un ennui effroyable. On y croit absolument à cette enquête sans interrogations des enfants et leurs entourages. Un téléfilm pour la télé
selenie
Si dès le départ on nous précise qu'il s'agit d'une histoire vraie, il est facile de se valoir de l'avocat Jean-Yves Moyart tout en donnant un autre nom au personnage principal, en occultant son alter ego Maître Mô, tandis qu'on note qu'on apprend quasi rien sur cet avocat outre son absence des Cours d'Assises depuis 15 ans. Pourtant le film repose essentiellement sur lui, puis sur son lien avec son client Milik/Gadebois. Si ce sont deux acteurs magnifiques et talentueux, il n'en demeure pas moins que le scénario délaisse de façon flagrant tous les autres rôles, les seconds rôles également dont des rôles féminins sous-exploités. Auteuil choisit une métaphore lourdingue et poussive avec la tauromachie qui est autant une faute de goût qu'un choix hasardeux voir superflu. Pourtant l'intrigue est prenante, nous amenant au doute tout en nous montrant du doigt le "vrai" coupable. Si la plupart du temps le suspense s'évente au fil du récit, cette fois-ci Auteuil arrive à faire l'inverse, de nos certitudes du départ on doute de plus en plus jusqu'au twist final. Maladroit et imparfait mais prenant et intéressant.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Un film de procès vieillot dans sa réalisation et son interprétation. On croirait regarder un film des années 90 tellement le jeu des acteurs est théâtral et la mise en scène de Daniel Auteuil ultra classique. Le rebondissement de fin ne peut pas tout sauver.
On s'y est ennuyé à mourir en y allant sur les bonnes notes Allociné. Le film est triste dans sa conception, il est très daté on se croirait dans les années 60 au niveau cinématographique. la bande-son est très monotone avec beaucoup de musique de Bach. Bien sûr Daniel Auteuil est un très bon acteur que l'on connaît bien dans son registre. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec un scénario qui est en définitive moyen .désolé de ne pas être dithyrambique comme beaucoup des avis du site.
Le film est tirée d'une histoire vraie. C'était un tres bon film judiciaire. Daniel Auteuil est devant et derrière la caméra. On est directement mis dans le bain de cette affaire au début du film. J'étais plonger dans cette affaire. J'étais membre du jury dans cette affaire.
Durant le film ça m'a fait penser au film "Anatomie d'une chute".
J'étais totalement surpris par la fin.
Durant le film ça m'a fait penser au film "Anatomie d'une chute".
J'étais totalement surpris par la fin.
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