Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ciné-13
117 abonnés
1 070 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 5 octobre 2023
Décontenançant! Que sont-ils allés faire dans cette galère? PATEL s'adresse à nous en permanence avec un débit très rapide sans interruption : l'effet est très pénible! OK les angles de prise de vue et les cadrages sont décalés et très kitsch : la surprise ne dure pas... Et l'histoire est tellement simplette... Bof Bof!
Avec ce jeu de décors ambulants et cette narration exagérément hâtive, Wes Anderson semble travailler sous contraintes pour rendre expressifs et significatifs ses quatres courts et moyens métrages. Les effets en deviennent à force ostentatoires. L'attraction cinématographique perd de sa superbe. Seul L'Attrapeur De Rats nous confère un réel appétit grâce au charme du jeu de Ralph Fiennes. Le Cygne reste quant à lui le plus passionnant malgré ses décors appauvris. Le moyen métrage La Merveilleuse Histoire De Henry Sugar tient finalement plus du défi technique, sorte de joute entre un réal et son équipe. Le Venin, lui, reste très anodin.
J’ai jamais vu ce que pouvait prouver Wes Anderson sur un format court. Et finalement très efficace, le film est bon ; la mise en scène est singulière et chouette face à un scénario correct mais un peu trop rapide.
La mise en scène de Wes Anderson est toujours très théâtrale. Ici, que ce soit dans les décors ou dans les mouvements de caméra, la théâtralité est bien présente. C’est très millimétré et soigné. D’autant plus que la fin du film commence à s’émanciper du style Anderson en étant plus tremblant. L’univers sonore est vraiment travaillé, que ce soit la perception des dialogues ou la musique qui rythme la caméra. Encore une fois, Wes Anderson est fidèle à lui-même avec son style géométrique et métrique.
Le scénario est évidemment un peu trop léger et est contraint par sa durée ; malgré un sketch très intéressant, le manque de développement des protagonistes m’a laissé dubitatif. D’ailleurs, les dialogues trop récités peuvent paraître problématiques mais je trouve que ça nourrit très bien la comédie du film. Sinon, la fin est peut-être un peu trop brutale mais globalement, l’écriture et la narration est toujours très feel-good dans les films de Anderson.
Je recommande ce court-métrage du réalisateur ; il montre ce qu’est son style de manière simple et efficace.
Dernier court-métrage commandé par Netflix à Wes Anderson, "Venin" est une nouvelle fois, l'adaptation d'une nouvelle de Roald Dahl. Le personnage de Dev Patel découvre celui de Benedict Cumberbatch, immobile sur un lit avec un serpent venimeux sous son drap. Dans le rôle d'un docteur, Ben Kingsley va prendre toutes les précautions pour le tirer d'affaire. En 17 minutes, le stress se mêle à la mise en scène rigolote propre au réalisateur. La chute, bien que soudaine est une surprise.
J'ai déjà préféré ce court métrage à celui sur Henry Sugar. On retrouve toujours cette narration qui brise le quatrième mur qui m'irrite un peu, mais ici il y a un vrai effort de mise en scène et de rythme qui nous fait angoisser au sujet de ce serpent ! Une petite démonstration de comment faire ressentir de la tension, je recommande !
L'un des quatre courts-métrages de Wes Anderson basés sur des histoires de Roald Dahl, "Poison" nous présente un homme terrifié par la présence d'un serpent venimeux sur son ventre. Un quart d'heure durant lequel deux hommes essaient de le sortir de là... Avec un style identique à celui des autres courts-métrages avec ce côté statique face caméra, "Poison" est pourtant plus vivant et amusant que "The Swan" ou "The Rat Catcher". La tension est bien gérée alors que le moindre geste ou bruit pourrait le condamner. Benedict Cumberbatch arrive à transmettre tout ce qu'il ressent sans bouger tandis que Dev Patel est très bon. L'histoire est peut-être la moins ambitieuse, mais la simplicité a du bon et ce court-métrage est plaisant à suivre.
L’idée de ce personnage condamné à l’immobilité pour éviter la morsure d’un serpent est absolument terrifiante et a de quoi donner un court-métrage tendu et glaçant. Mais le style choisi par Wes Anderson pour ses adaptations de Roald Dahl, avec son insupportable narration omniprésente, vient désamorcer toute tension.
Comment créer le suspens par l'inertie. Bien joué, Wes ! Benedict Cumberbatch, Dev Patel et Ben Kingsley font une merveilleuse entrée dans le cinéma d'Anderson.
Le dernier court Métrage de Wes Anderson qui me manquait à voir dans cette série "courts-métrages". Satisfaisant comme les autres. C'est le meilleur des 3 (si on ne compte pas le film de 40mins). Le style de Wes Anderson est unique comme à chaque et son format et son style rendent bien dans ces courts metrages !
Nous avons affaire ici aussi, face à un moyen métrage à la direction West Anderson. Le scénario est tout de même viable pour une œuvre de cette durée, le suspens est présent parfois haletant. Les rebondissements parsemés, et le cliffhanger total... Le tout avec ce grain d'incompréhension qui nous tiens en haleine tout du long, en espérant pouvoir entre apercevoir la logique et le raisonnement derrière ces actions. Mais que nenni, nous serons laissé ici au dépourvue, dans des friches de questionnements et un désert de d'explications. Bref, un moyen métrage assez intéressant si vous êtes à la recherche de questionnement et aptes de la création de théories.
Court et efficace. Une mise en scène simple et bien cadrée. On peut se demander comment de tels acteurs se retrouvent ici mais pourquoi pas ? Une non prise au sérieux très sympathique.
"le cygne", "venin" et "le preneur de rats" sonts des petits courts métrages brillants, voix off captivante, jeux d'acteur immersif. Des histoires en images à voir autant avec les yeux que les oreilles ! Bravo
Wes Anderson signe là ici un film balançant limite vers l'horrifique, avec entre autres Benedict Cumberbatch et Ralph Fiennes, la même année que son « Asteroid City ».
La réalisation est impeccable avec des idées de plans vraiment intéressantes (bien que déjà vu dans la filmographie de Wes Anderson) et le film est très bien écrit. Pas le plus mémorable de Anderson mais très sympathique quand même.
"Venin" est un court métrage qui se distingue par sa réalisation très originale, notamment grâce à son utilisation du format 4/3 pour créer une atmosphère historique immersive. Cette décision artistique ajoute une dimension unique à l'expérience visuelle.
La colorimétrie pastel est originale et vise à évoquer le style d'histoires pour enfants privilégié par Roald Dahl. Cette palette de couleurs pastel rappelle en effet le monde imaginatif et souvent fantaisiste de l'auteur, contribuant ainsi à créer une ambiance qui évoque ses œuvres.
L'un des points forts de "Venin" réside dans l'impression agréable de bricolage et de simplicité, même si l'on peut sentir que chaque détail a été minutieusement pensé. Cette subtile dichotomie ajoute une couche de profondeur à l'œuvre.
Néanmoins, l'histoire, bien que captivante, se conclut de manière déconcertante. On a l'impression qu'il manque une fin satisfaisante, ce qui peut être frustrant, mais en même temps, cette surprise inattendue rappelle le style unique de Roald Dahl, qui avait souvent un penchant pour des dénouements imprévisibles.
Dans l'ensemble, "Venin" est un court métrage intrigant qui se distingue par sa réalisation originale, sa colorimétrie évocatrice et son hommage au style d'histoires pour enfants de Roald Dahl. Bien que la fin puisse laisser certains spectateurs sur leur faim, elle capture l'esprit de l'auteur et offre une expérience mémorable.