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Dik ap Prale
210 abonnés
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3,5
Publiée le 13 octobre 2023
Avec ce jeu de décors ambulants et cette narration exagérément hâtive, Wes Anderson semble travailler sous contraintes pour rendre expressifs et significatifs ses quatres courts et moyens métrages. Les effets en deviennent à force ostentatoires. L'attraction cinématographique perd de sa superbe. Seul L'Attrapeur De Rats nous confère un réel appétit grâce au charme du jeu de Ralph Fiennes. Le Cygne reste quant à lui le plus passionnant malgré ses décors appauvris. Le moyen métrage La Merveilleuse Histoire De Henry Sugar tient finalement plus du défi technique, sorte de joute entre un réal et son équipe.
Wes Anderson a un style très spécifique ; malheureusement, je ne pense pas avoir été réceptif à ce court-métrage. Je le trouve trop moyen ; l’histoire n’est pas terrible mais la mise en scène rattrape le tout malgré une redondance dans les motifs.
Effectivement, Wes Anderson a un style théâtral et ce film le montre ; chaque mouvement est contrôlé et est en corrélation avec les décors. C’est-à-dire que tout est symétrique, carré et millimétré. La musique est un dialogue constant avec les acteurs et la photographie est vraiment très belle. Evidemment, Wes Anderson ne déçoit que très peu quand il s’agit de sa mise en scène.
Je trouve que l’histoire est un peu moins prenante ; le court-métrage dure trop longtemps pour ce qu’il raconte. Le récit n’est pas très intéressant mais la narration est curieuse ; par ailleurs, je trouve que les monologues sont un peu trop omniprésents ; notamment, la place du narrateur. Sinon, le reste est très sympathique.
Je n’ai pas eu la sensation de perdre mon temps en regardant ce film ; je pense qu’il faut découvrir Wes Anderson sur le format court. C’est pour cela que je recommande ce film.
De tous les derniers court-métrages de Wes Anderson, c'est celui auquel j'accroche le moins. Hormis l'esthétique comme toujours, je n'y trouve pas grand chose d'intéressant malheureusement.
« Il faut bien les connaître, les rats, dans ce métier. » Un preneur de rat ne fait qu'un avec proie pour se donner les meilleures chances de les attraper... On aime bien Wes Anderson ici, mais ce court-métrage autour des rats n'a rien d'intéressant. On retrouve le style atypique du réalisateur, mais cela n'apporte pas une grande plus-value à l'œuvre. L'histoire n'a rien de passionnant avec cette méthodologie pour traquer et tuer ces bestioles tandis que le personnage de Richard Ayoade est plutôt barbant à raconter les moindres faits et gestes de ses deux camarades de scène... Bref, c'est très moyen.
Wes Anderson poursuit les adaptations des nouvelles de Roald Dahl commandées par Netflix avec "Le Preneur de rats" où un journaliste et un mécanicien écoutent un dératiseur vanter ses méthodes d'extermination des rongeurs. Progressivement, l'absurde intrigue tend vers le conte horrifique. Le court-métrage aurait gagné en s'étalant plus que sur 17 minutes afin de marquer des respirations dans ce récit très bavard.
Même s’il est un peu plus amusant et moins pénible que "Le cygne", "Le preneur de rats" reste plombé par son procédé narratif. C’est bien d’expérimenter et on peut difficilement reprocher à Wes Anderson son audace, mais il y a des moments où ça ne marche pas.
Voldemort se prend pour Peter Pettigrow, fin. On aurait tellement préféré cette version. Parmi la myriade de nouvelles (très aléatoirement qualitatives) de Roald Dahl, Wes Anderson a choisi d'adapter ce Ratcatcher d'un ennui mortel, malgré ses 17 minutes générique compris. Alors donc, voici Ralph Fiennes (qui s'amuse comme toujours avec les personnages pince-sans-rire, surtout déguisé en Peter Pettigrow) qui interprète un "attrapeur de rats" venant au secours d'un petit patelin, mais qui a des difficultés pour accomplir sa mission... À partir de là, que se passe-t-il ? L'attrapeur va-t-il redoubler de stratagèmes pour piéger les rats ? Les rats vont-ils attaquer les gens en représailles ? Les gens vont-ils s'en prendre au fumiste ?... Rien de tout cela spoiler: L'attrapeur sort un rat de sa poche, le fait disparaitre, a ainsi prouvé qu'il est un bon "attrapeur", et se barre. Fin. On est effectivement dans le lot gâté des nouvelles de Dahl dont le twist est vraiment décevant, après un démarrage qui a du mal à faire monter la sauce. On ne reproche rien évidemment aux acteurs qui font le taf demandé, à l'esthétique ultra soignée et graphique (devenue gimmick) de Wes Anderson (on attend qu'il essaye de nouvelles choses, quitte à se planter, dans cette esthétique autrefois adorée qu'on commence à connaître par cœur à présent), à la courte durée qui nous sauve d'un roupillon. On a beaucoup lu Dahl, on sait que la moitié des nouvelles est dans ce style de fin "sur du vent" qui nous déçoit énormément, mais on rêve alors de ce que Anderson pourrait faire d'une bonne nouvelle comme une de celles qui peuplent les recueils Tel est pris qui croyait prendre ou Coup de gigot et autres histoires à faire peur...
Dans cette série de courts métrages que nous a realisé Wes Anderson, c est celui qui est le plus inventif ! (hormis Henry Sugar bien évidemment) Le seul defaut est sa durée sinon c est très sympathique car le style de Wes Anderson va si bien avec ce format
Un moyen métrage, à la sauce West anderson. Mise à part cela rien de bien particulier à souligner. Cette œuvre se rapproche plus d'une démonstration ou mêle d'une prestation que réellement d'un film. Nous noterons tout de même l'effort d'insertion d'images d'animations (stop motion) pour certaines scènes. Permettant une immersion dans le malaise plus importante et réussie. Bref, ce n'est la durée de cette œuvre qui posera problème, à regarder pour tâtonner l'univers du réalisateur et des acteurs.
La mise en image du roman de la nouvelle moins connue de Roald Dahl, est particulièrement réussie, la voix off accompagne de manière théatrale une mise en scène minimaliste mais subtil dans ses détail, avec un jeu d'acteur captivant. Bravo.
Peut-être plus dérangé par l’histoire de Roald Dahl que par l’adaptation de Wes Anderson, Le preneur de rat ne m’a pas fasciné comme le reste de son œuvre.
J'apprécie l'esthétique de Wes Anderson, ses jeux de couleur permanent, sa mise en scène délicate et inventive. Son arrivée sur Netflix est brillante, mais ce court-métrage, Le Preneur de rats, m'a laissé de marbre.
Si on retrouve toutes les qualités visuelle de Wes Anderson, son scénario m'a perdu du début à la fin, et notamment son final bancal.