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    Oh, Canada
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    15 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2024
    "Connu pour avoir scénarisé plusieurs scénarios de Scorsese (Taxi Driver, Raging Bull, La Dernière Tentation du Christ), Paul Schrader retrouve enfin le chemin de la Croisette. À peine sorti de sa trilogie de la rédemption (First Reformed, The Card Counter, Master Gardener), le cinéaste se penche à présent sur la mélancolie d’un vieil homme sur son lit de mort dans Oh, Canada. Ses confidences sont ainsi étalées dans une ultime interview, celle qui défait les vérités et les mensonges racontés."

    "Tout un pan de l’histoire de Leonard est un amalgame de récits entrelacés et réfutés par ses proches, notamment sa femme Emma (Uma Thurman). Si elle semble incarner l’image de son âme sœur depuis toujours, la trajectoire de Leonard est pourtant jonchée d’incertitudes. Détient-il seulement la vérité de son parcours ? Est-il prêt à faire la paix avec les mensonges qu’il a construits tout ce temps ? Quelle que soit sa réponse, il était au moins certain que son lien étroit avec le Canada facilite la communion avec les fantômes de son passé. Dans cette intrigue au ton solennel, et structurée en flashback, Richard Gere et Jacob Elordi se partagent le premier rôle en fonction de l’époque. Le cinéaste se permet toutefois des tentatives audacieuses en effaçant les frontières temporelles. Cela ne dure malheureusement que le temps de quelques plans d’une réelle tendresse, avant que tout s’effondre dans le labyrinthe mental dans lequel le spectateur est amené à traverser."

    "Si Leonard Fife n’est pas le héros de sa propre histoire, il devient un personnage de fiction par défaut. En hommage à l’auteur du roman d’origine, Russell Banks, décédé l’an passé, Schrader met le doigt sur la nostalgie d’une époque où l’on pouvait purger toutes ses peines et ses regrets d’un coup de volant. En regardant dans son rétroviseur, il se remémore et n’a de cesse de réécrire son passé au fur et à mesure qu’il entre en contradiction avec la figure angélique qu’on se fait de lui. Dommage que cette vision soit assez incompatible avec le portrait de carrière du cinéaste, bien qu’il reconnaisse l’existence de chemins de traverse. Nous sommes toutefois assez loin de frôler la mort cérébrale dans Oh, Canada, une fable lacrymale qui lance Paul Schrader sur la route de la démence. "

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Paul Schrader, 78 ans, cette année, semblait dans une de ses meilleures périodes cinématographiques, ces derniers temps. Mais c'était avant Oh, Canada, adaptation d'un livre testamentaire du grand écrivain Russell Banks, laquelle laissera au mieux dubitatif. Son personnage principal, proche de la fin, y raconte sa vie, lors du tournage d'un documentaire qui lui est consacré. Las, sa mémoire est plus trouée qu'un gruyère et il est difficile de faire le lien entre différentes périodes de la vie du héros, voire même de croire à tous ces souvenirs épars. Pour un peu, on se croirait dans Providence, l'un des films les plus virtuoses de Resnais, mais Schrader ne parvient pas à donner à ce puzzle émotionnel autant d'étoffe qu'il le souhaiterait. Toutes les scènes ne semblent pas connectées entre elles et il est difficile de se faire une idée précise de la véritable personnalité de celui qui est interprété, avec un certain brio, d'ailleurs, par Richard Gere. Cet homme a t-il été finalement un lâche ou doit-il ne nourrir aucun regret sur les décisions qu'il a prises ? Sans doute n'en sait-il rien mais le problème c'est que le spectateur n'est pas plus avancé, guère aidé par la confusion qui règne, volontairement, dans Oh, Canada.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Paul Schrader est de retour sur la Croisette avec "Oh Canada", une adaptation du roman de Russell Banks, auteur engagé dans la littérature américaine. Richard Gere y incarne un célèbre documentariste canadien en phase terminale et se livrant dans une interview sur son passé qui le hante. Le réalisateur décrit alors ce testament de manière non-chronologique, volontairement brouillonne. Ces allers-retours entre Gere et Jacob Elordi ne séduisent pas et se noient dans leurs propres écritures, au point que le spectateur ne se sent pas concerné par la vie de l'auteur.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2024
    Rarement le propos d'un film m'aura aussi peu intéressé.

    Cette histoire de photographe qui s'exile au Canada ne présente pour moi aucun intérêt : les péripéties de sa vie sont communes et sans relief.

    Le contraste avec ce qui nous est montré est d'autant plus perturbant : sur son lit de mort, le photographe va être interviewé par deux étudiants journalistes avec tout un procédé très impressionnant, et en présence de sa femme. On s'attend a minima à avoir de lourdes révélations : un complot contre l'Etat américain, ou une double vie a minima. Que nenni, les secrets du pauvre homme consistent en quelques coucheries, des enfants abandonnés un peu partout et le refus d'aller au Vietnam. La belle affaire.

    L'histoire est inintéressante, et Paul Schrader décide donc d'en faire des tonnes sur le dispositif du film. Nous avons donc droit à au moins quatre époques différentes dont les trames temporelles s'entremêlent, filmées dans des formats très différents (c'est pratique, comme ça on ne peut pas se tromper !).

    Un procédé spécifique est utilisé, que j'ai trouvé très déplaisant : les personnages jouent (parfois) dans les scènes du passé avec leur physique actuel, ce qui ne contribue pas à rendre ces scènes crédibles. De la même façon la voix off appartient à plusieurs personnages, ce qui là non plus n'aide pas à entrer dans la narration. A vrai dire, on est parfois perdu dans cet embrouillaminis stylistique.

    J'ai beau réfléchir, je ne trouve aucune qualité à ce film.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2024
    Oh, Canada ou un Paul Schrader revenant en jolie forme niveau mise en scène, traitant le témoignage de fin de vie d'un documentariste. En adaptant Russel Banks, Schrader livre un petit film à la faible durée pour mieux explorer la mémoire défaillante d'un homme dévoré par les regrets, dévoilant son parcours de vie face caméra pour mieux en faire ressortir la vérité.

    Le hic tiendra dans cette durée ne permettant pas spécialement de faire naître l'émotion nécessaire à travers des flash-backs implisuant Jacob Elordi. Comme s'il manquait un quart d'heure pour pleinement donner de la chair à son histoire.

    Néanmoins, c'est dans son aspect tendre et sa réalisation que le film convainct (et une belle photographie), portée par une vraie belle performance de Richard Gere, mélangeant peu à peu ces souvenirs telles des photographies qui se délitent.
    donniedarko1
    donniedarko1

    40 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2024
    Très décevant. Peu d’intérêt et de cohérence pour un film testament. Les acteurs sont convaincants mais le propos oubliable.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2024
    Festival de Cannes, séance "mais quel gâchis". Oh, Canada rejoint gentiment la liste des mauvais Paul Schrader, long, très niais, et qui oublie de caractériser son personnage principal alors qu'il est censé tenir le film fermement (tout le scénario n'étant basé que sur sa vie). Que sait-on de Leonard Fife, documentariste fictif (on précise, car on a vu pas mal de gens tomber dans le panneau : ce n'est pas le biopic d'une personne existante), quand la lumière de la salle se rallume ? Pas grand chose, puisque les fameux documentaires sont expédiés en quelques images d'une dizaine de secondes, dont on comprend tout juste les sujets (alors qu'ils doivent être les illustrations des convictions du personnage). A la place, Paul Schrader vous propose une vitrine-expo de deux monstres sacrés du cinéma, juste ici pour faire vendre le film, mais qui n'ont rien d'autre à dire que "Où est ma femme ?!" (Richard Gere) et "Là, mon chéri." (Uma Thurman), des sous-performances qui font (très) mal au cœur. Si vous parvenez à ne pas vous endormir (un exploit), vous pourrez aussi profiter de Jacob Elordi (Priscilla, Euphoria), qui tente de tirer son épingle du jeu, une tentative qui ne peut malheureusement pas compenser les infernaux flashbacks en boucle, désordonnés ("parce qu'il perd la boule, quand il raconte ça"... Merci Paul, on n'avait pas saisi, au cinquième saut dans le temps, changement d'épouse impromptu - car il les confond -, noir et blanc qui apparaît sans qu'on ne l'ait demandé, écran 4/3 qui est clinquant... Bref, une mise en scène aussi bordélique que possible). Et encore, vous n'avez pas vu le final très sirupeux qui en veut uniquement à votre boîte de kleenex... A la sortie, on ne sait pas trop ce qu'on a vu, si ce n'est une œuvre chaotique dans sa mise en scène, mollassonne, cucul dans son final, qui manque cruellement de contextualisation du travail de son personnage, et qui limite ses deux vedettes-phares à une phrase-clé chacune. "Où est ma femme ?!", pas devant ce film, on espère.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Léonard est un vieil homme au bord de la mort qui cherche à s'absoudre de ses péchés auprès de sa femme. Après 30 ans de vie commune, il se décide enfin à lui raconter des événements cachés de sa vie dans un dispositif d'interview avec ses anciens élèves. Sous leurs yeux médusés, les mensonges du documentariste se révèlent : prenant la fuite à chaque difficulté de sa vie. En salle le

    spoiler: "Oh, Canada!" A été une très mauvaise expérience de cinéma pour moi. Je n'ai pas compris où le réalisateur voulait en venir avec son histoire, qui tourne et retourne dans tous les sens tel un ventilateur qui brasse de l'air de plus en plus fort. Le scénario est tellement vide qu'il lui faut être découpé en au moins 3 timelines différentes pour artificiellement créer un intérêt chez le spectateur. Raté ! Je n'ai été pris d'aucune compassion pour ces personnages qui sont de véritables clichés ambulants, accordant de l'importance à des événements anodins de la vie du documentariste. Le seul acte de courage du film est de mélanger les versions jeune et vieille de Léonard dans certaines scènes, ce qui crée un effet intéressant.
    Alexandre Mayet
    Alexandre Mayet

    11 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Film très moyen qui raconte une histoire à priori simple mais qui aime l’imbriquer dans des effets de mise en scène complexes qui ne servent ni l’émotion ni la compréhension du film.
    Lenny Moland
    Lenny Moland

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2024
    Film vu en avant première lors du festival de Cannes. Ho, Canada est un film qui aurait pu reporter le prix du meilleur acteur.
    Lilylit_blog
    Lilylit_blog

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2024
    Paul Schrader signe son retour sur la Croisette en compétition, alors que son dernier film à avoir concouru datait de 1988. Un événement autour d’une adaptation, celle de Foregone de Russell Banks, auteur récemment disparu. Soit le récit de la vie d’un protagoniste masculin, incarné au troisième âge par Richard Gere, très convaincant, et plus jeune par Jacob Elordi, une des étoiles montantes du cinéma américain, mais qui ici ne trouve pas forcément grand chose à se mettre sous la dent. Il faut dire que Leonard est un protagoniste particulièrement insaisissable et opaque. L’homme l’est pour son entourage, puisque toute son existence paraît une suite de fuites. Mais aussi pour l’audience, dans ce récit chronologiquement éclaté qui emploie la voix off du fils du personnage, pour finalement narrer plein de moments où celui-ci n’était pas présent et dont il ne peut avoir directement connaissance. On peine à trouver des points d’accroche et d’empathie avec celui dont les motivations ne nous sont jamais offertes et qui semble surtout une incarnation de la lâcheté, non pas dans son opposition politique à la guerre mais dans la gestion de sa vie privée. L’image reste en tout temps élégante, et Schrader est le spécialiste des portraits d’hommes qui ne peuvent faire la paix avec leur passé. Mais l’entêtement eu Leonard vieillissant à se confesser ne rachète guère ses fautes, et les tourbillons de sa mémoire nous perdent plus qu’ils ne nous attachent. Un film-puzzle dont manque l’illustration modèle.
    Volcy jouan-lapierre
    Volcy jouan-lapierre

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2024
    Vraiment pas terrible ! Très décevant ! La narration du film nous perd et rend l’histoire difficilement compréhensible
    camille charmasson
    camille charmasson

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Vue dans une avant première Canne ! Un film au montage précis et au acteurs appliqué et charismatique.
    ADS 1975
    ADS 1975

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Schrader + Banks = Très bon Schrader, dans la lignée des films de son dernière époque.

    Vu au Festival de Cinéma de San Sebastián.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 661 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2024
    Vu à Cannes mais comme un beau soufflé survendu par la promo, on s'ennuie ferme devant cet oeuvre " testament" pours son réalisateur et son acteur principal qui se retrouve après avoir tourné ensemble des films devenus des classiques.
    Ici on emmène le spectateur sur de nombreuses voies scénaristiques sans issue qui répondent aux pertes de mémoires et autres petits arrangements du personnage principal. Soit on accepte le subterfuge et on se laisse porter soit on s'agace et on décroche vite du film, ce qui fut mon cas
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