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selenie
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4,0
Publiée le 11 juillet 2024
Le film débute aussitôt avec une austérité froide et clinique, au sein d'une prison qui l'est de façon logique avec une matonne qu'on devine expérimentée mais aussi brisée par un secret qu'on aura deviné avant même la séance, et qui explique qu'elle semble s'être réfugiée dans le travail. On reste un peu perplexe par son abnégation et le soin professionnel de cette femme alors même qu'on imagine que ça doit être quasi antinomique et paradoxal de vouloir aider ou du moins être humaine avec des individus qui lui renvoie évidemment le souvenir douloureux d'un drame intime, mais pourquoi pas, à chacun sa croix ?! Une croix, un fardeau qui se confirmera ensuite. Prenant et sous tension l'immersion dans la prison est d'abord impressionnant par contre, certains passages semblent en 2024 dans une démocratie européenne peu plausible comme une gardienne seule qui surveille un détenu entièrement dénudé (?!). Après "The Guilty" Gustav Möller signe un nouveau film impressionnant de maîtrise surtout sur la dimension psychologique, juste un peu dommage que certaines scènes soient trop démonstratives et hors réalismes techniques. Site : Selenie.fr
Un film noir, entre culpabilité, vengeance, violence, impossible pardon, remarquablement interprété, au prix d'invraissemblances dans la prise en charge presque exclusive du détenu par la surveillante. Un film qui laisse peu d'espoir...
L’atmosphère oppressante créée par ce huis clos carcéral est une réussite malgré un scénario bien trop prévisible. La réflexion proposée est intéressante. Elle sème le doute entre oubli et vengeance, victime et coupable.
Après le brillant exercice de style qu'était The Guilty, le cinéaste suédois-danois Gustav Möller reste déterminé à faire frissonner son public avec son deuxième long-métrage, Sons, à l'écriture et à la mise en scène tout aussi incisives. Il faut avouer, cependant, que certaines situations posent question, quant à leur crédibilité, dans cette confrontation hostile entre une gardienne de prison et un taulard terrifiant. Mais puisqu'il ne s'agit pas d'un documentaire sur l'univers carcéral en Scandinave, accordons à la fiction le droit de prendre la liberté de parfois passer outre au peu de vraisemblance d'une poignée de scènes. Car pour ce qui est de la tension et de l'absence de temps mort dans son quasi huis-clos en quartier de haute sécurité, Sons est rarement pris en défaut. Le film ne montre jamais la matonne en dehors de l'exercice de ses fonctions, taisant une vie privée que l'on devine sans plaisir, pour une raison qui est révélée relativement tôt. C'est un film aimable comme une porte de prison, mais qui sait nuancer de touches de gris sa noirceur qui serait sinon insoutenable. Sons a été écrit pour l'immense Sidse Babett Knudsen, absolument prodigieuse de bout en bout et dont la prestation vaut presque, à elle seule, la peine de s'aventurer dans les geôles du désespoir.
Pas à la hauteur de THE GUILTY, mais on retrouve l’univers dépouillé du réalisateur. Le personnage de cette surveillante de prison est tellement antipathique qu’on finirait presque par plaindre le détenu qu’elle persécute…
Vu en avant-première Art & Essai, film surprise de juin.
Drame social et familial. Une femme gardienne de prison, appréciée des détenus, se retrouve confrontée à son passé avec l'arrivée d'un jeune détenu dans le quartier "haute sécurité". Entre sens du devoir et désir de vengeance, ambiguïté entre les 2 personnages.
Filmé en huis-clos dans le milieu carcéral, froid et sombre. Un bon film dramatique.
Vu en avant-première. Sons est un très bon film qui traite non pas de la vie carcérale, mais des relations gardes-détenus, notamment à travers l'histoire d'une gardienne de prison et d'un violent prisonnier, qui semblent être liés par quelque chose. L'histoire est très intéressante, avec des personnages plus complexes qu'on l'imagine, et le film ne souffre pas de beaucoup de lenteurs. Sons est ainsi un très bon film danois, et cela fait plaisir de voir ce genre de films qui nous rappellent toute la qualité que le cinéma danois a à nous offrir.
film poignant, des émotions fortes, en tension tout le long du film. Le son et les plans sont très intéressants et apportent de la puissance à l'atmosphère du film.
Six ans après la réussite "The Guilty" Gustav Möller était forcément très attendu. D'où chez moi une déception absolue tant quasiment rien ne fonctionne dans ce "Sons", avec son scénario qui ne tient jamais debout et une absence totale de tension dramatique. (Vu dans le cadre d'un prévisionnement exploitants)
Film incroyable, l’intrigue est très bien menée tout le long du film. On y croit et on ne décroche pas du film. La photographie et surtout le son sont spectaculaires. Le réalisateur tient à merveille ce projet
Découvert à Reims Polar. Après le brillant The Guilty, Gustav Möller signe de nouveau un film parfaitement maitrisé. 95% des réalisateurs se seraient laissés porter par des élans d'humanisme et de bons sentiments, nous dirigeant sans surprise vers un dénouement cousu de fil blanc. Chez Möller, on passe à tour de rôle de l'empathie à l'antipathie pour ses personnages, sans deviner l'issue de l'intrigue, grâce à un scénario écrit avec une précision d'horloger. Mention spéciale pour les 2 comédiens principaux.
Vu en avant première et grosse claque..film à la fois très sensible et très intelligent..avec des acteurs parfaits Ca parle de vengeance et de pardon (avec soi-même), de parentalité et bien entendu de l'univers carcéral.. A voir..vraiment.