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Corinne76100
44 abonnés
291 critiques
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4,0
Publiée le 25 juillet 2024
Excellent film, très prenant. La mise en scène est très réussie et très incisive. On peut regretter la crédibilité de certaines scènes mais cela ne gâche pas le plaisir de voir l'actrice principale se sortir très bien d'un rôle difficile.
Pas à la hauteur de THE GUILTY, mais on retrouve l’univers dépouillé du réalisateur. Le personnage de cette surveillante de prison est tellement antipathique qu’on finirait presque par plaindre le détenu qu’elle persécute…
Invraisemblances du milieu carcéral, incohérences psychologiques, tout le long du film, scènes incrédibles au point d'être risibles, malgré le talent de Babett Knudsen, c'est un ratage complet,
Après "The Guilty" c'est là un nouveau très bon et intéressant film de Gustav Möller qui réalise là un excellent Huis-Clos carcéral avec une remarquable Sidse Babett Knudsen, pour qui le film a été écrit, qui porte haut les contradictions d’un personnage hanté et désespéré ! C'est un film puissant, physique, sur l'impossible deuil et l'inévitable combat, parfois contre soi-même, pour le pardon et la liberté ! Sebastian Bull Sarning quant à lui est excellent également dans son rôle de prisonnier particulièrement dangereux , tout en rage et en puissance !
Pourquoi avoir choisi d’exploiter le film sous le titre de SONS ? Il aurait été préférable d’utiliser une traduction littérale du titre original VOGTER en danois, à savoir GARDIEN en français. Avec SONS pour titre, on devine une intrigue que l’on aurait aimé découvrir. C’est vraiment dommage, heureusement cette erreur d’exploitation n’enlève rien aux qualités du film.
Le réalisateur Danois Gustave Moller nous ressort enfin un film , 6ans après The guilty. On est toujours pas dans la gaieté, univers carcéral , violence et vengeance. Une gardienne de prison va se débrouiller pour se faire transférer dans le quartier haute sécurité de sa prison.. Puissant, très bien interprété et filmé,le cinéma Danois à son meilleur, Moller confirme son talent.
Nouvel opus de Gustav Moller, cinéaste danois dont le précédent titre " the guilty" (2018) est encore dans les mémoires ( du moins dans la mienne).
D'une appréhension plus difficile " sons" ( autrement dit fils, ou " gardienne " pour la traduction de son titre original) repose sur un scénario introspectif ou le spectateur sera mis grandement à contribution pour l'interpréter.
Une gardienne de prison dont le fils a été tué par un co détenu voit ce dernier être incarcéré dans le lieu de détention où elle travaille. Elle cherche insidieusement à se venger.
" Sons" pose plusieurs questions. La vengeance peut elle guérir du trauma ? La violence et la délinquance de l'adulte n'a t elle pas parfois pour origine la maltraitance ou la négligence parentale (cf: les indices donnés sur les deux mères, celle du détenu et la gardienne ) ? Le lien bienveillant parent/enfant n'est il pas la seule promesse d'un futur équilibré ( cf réaction finale du détenu) ?
De mon point de vue, on a affaire à un film remarquable, fin et intelligent que la subtilité me conduit même à préférer au précédent titre ( pourtant réussi) du cinéaste.
Eva est une gardienne de prison respectée et très professionnelle… jusqu’au jour où le transfert d’un prisonnier la pousse à la faute. C’est sombre et bouleversant à la fois.
Comme l'exprimait une des critiques, le sujet du film est dans le titre "sons". Ces fils élevés par des femmes seules et dont le père s'est évaporé, on ne sait comment et pourquoi, ont souvent un destin tragique qui se termine en prison. C'est donc la trame du film sur laquelle va se greffer une terrible histoire de vengeance dont les contours vont se dessiner peu à peu. Mais le film ne répond pas à des questions essentielles qui restent sans réponse. Pourquoi autant d'enfants sans père et qui sont-ils ces "pères"?
J’ai été visiteur de prison et des scènes ne tiennent pas du tout debout et entachent tout le film qui est superbe par ailleurs. Pour créer des scènes intimes et décisives avec les deux protagonistes, le scénario a malheureusement dicté des rencontres impossibles dans le milieu carcéral. Il y a même des contradictions évidentes entre la nécessité montrée d’une prudence absolue et d’un protocole fixe pour les gardiens et le relâchement aberrant de sécurité à la fin du film. Quel dommage car le film aurait gagné en puissance et en vérité. Il aurait été magnifique à mes yeux et impitoyable. Qui de la force aveugle du tueur ou celle de la colère incontrôlée est le personnage le plus dangereux ? Les acteurs sont sensationnels bien que Mikkel aurait pu être un peu moins caricaturé en bête immonde et irrécupérable.
Une gardienne de prison, obsédée par un détenu pour des raisons que l'on devine peu à peu, le suit dans le quartier de haute sécurité. Enfermé pendant quasiment tout le film avec dans cette prison, on y constate la violence des détenus mais aussi des gardiens et gardiennes. Le film est construit en trois parties, d'abord le mystère de l'obsession de cette femme pour ce détenu violent et imprévisible, puis l'inversion du rapport de force entre eux, jusqu'à un dénouement sous tension, au cours duquel se joue aussi une sorte de face à face silencieux entre deux mères (d'où le pluriel du titre). Malaimable, parfois dérangeant mais prenant, Sons distille habilement une angoisse qui va crescendo.
Un film très intéressant par l'aperçu qu'il donne sur le système pénitencier danois. En particulier l'état des prisons comparées aux nôtres... Un huis clos imposé par l'endroit et une atmosphère austère prenante. L'histoire, celle-ci se comprend assez vite peut être trop. L'intérêt se trouve dans l'évolution psychologique des protagonistes.
Excellent thriller que cette histoire de vengeance dans l'univers oppressant d'une prison. Les acteurs sont formidables mais je ne suis pas certain que tout soit réellement plausible et cela m'a gêné un peu mais sans me faire perdre le plaisir de ces deux confrontations : la gardienne et son prisonnier, et cette même gardienne face à elle même. A voir.
Un film noir, entre culpabilité, vengeance, violence, impossible pardon, remarquablement interprété, au prix d'invraissemblances dans la prise en charge presque exclusive du détenu par la surveillante. Un film qui laisse peu d'espoir...