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takeshi29
8 abonnés
34 critiques
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2,0
Publiée le 19 avril 2024
Six ans après la réussite "The Guilty" Gustav Möller était forcément très attendu. D'où chez moi une déception absolue tant quasiment rien ne fonctionne dans ce "Sons", avec son scénario qui ne tient jamais debout et une absence totale de tension dramatique. (Vu dans le cadre d'un prévisionnement exploitants)
Eva, gardienne de prison exemplaire, fait face à un véritable dilemme lorsqu’elle apprend qu’un jeune homme de son passé est transféré dans l’établissement pénitentiaire où elle travaille…
Gustav Möller est de retour, après son redoutable huis-clos (The Guilty - 2018), cette fois, il nous entraîne à nouveau dans un huis-clos, celui d’un milieu carcéral pour un thriller particulièrement prenant.
On se retrouve happé au coeur de l’histoire, avec cette femme bienveillante qui petit à petit, bascule de l’autre côté de la frontière et laisse entrevoir son véritable visage (pourquoi demande t-elle a être transférée dans l’unité du jeune prisonnier ? Que représente le détenu matricule 017 à ses yeux ? Pourquoi agit-elle de cette façon ?), petit à petit les zones d’ombre s’éclaircissent et on commence à comprendre ce qui tiraille cette femme.
Sons (2024) nous immerge au coeur de la violence du système carcéral, superbement retranscrit et très justement incarné par son héroïne, l’actrice danoise Sidse Babett Knudsen.
Qu'est-ce qui pousse Eva, une gardienne de prison d'une grande empathie avec les prisonniers de son "quartier" à se montrer si intéressée par l'arrivée de Mikkel, un nouveau prisonnier qu'on présente comme très violent et totalement imprévisible ? Qu'est-ce qui pousse Eva à demander son transfert vers le quartier central, le quartier de haute sécurité, là où Mikkel, condamné à 16 ans de détention pour un meurtre commis en prison, a été incarcéré ? Pourquoi, une fois transférée, fait elle son maximum pour pourrir la vie de Mikkel ? Tout cela, on le comprend petit à petit, et vous vous doutez bien que je ne vais pas vous le dire ! Tourné en format carré, ce qui renforce le sentiment d'étouffement qu'on doit ressentir en prison, ce film danois de Gustav Möller, grand spécialiste des huis clos et qui nous avait offert il y a 6 ans l'excellent "The guilty", nous fournit une bonne ration de tension et de suspens. Toutefois, on est parfois (voire souvent) gêné par l'absence de crédibilité d'un certain nombre de scènes, comme le fait d'avoir de nombreuses scènes où Eva se retrouve seule face à un Mikkel totalement libre de ses mouvements, lui qui est connu pour sa violence et son imprévisibilité. Au point qu'on en arrive à se demander si les prisons danoises sont vraiment telles qu'on nous les présente dans le film : propres, un seul détenu par cellule, en résumé tout le contraire des prisons hexagonales. Dans la distribution, on retrouve Sidse Babett "Borgen" Knudsen qui, pour une fois, ne semble pas totalement à l'aise dans un rôle, il est vrai, très délicat.
Six ans après le très efficace The Guilty, le réalisateur danois revient avec un nouveau (quasi) huit-clos redoutable et prenant de bout en bout.
Si l'on ne peut pas trop en dire ici sur les raisons qui conduisent cette surveillante pénitentiaire à demander un changement d'unité pour se rapprocher de l'un des prisonniers nouvellement arrivé, il faut bien reconnaître que la relation créée entre les deux personnages est assez captivante, grâce notamment au personnage interprété par Sidse Babett Knudsen, très bien caractérisé, tout en contradiction et ambigüité.
Si d'habitude je suis très à cheval sur la question de la crédibilité de ce que je vois à l'écran (car cela peut me faire complètement sortir d'un film), la tension que le cinéaste parvient à créer ici est telle qu'elle détourne l'attention de ce qui pourrait en effet constituer le point faible du film.
L'on retient surtout la finesse avec laquelle les thèmes du deuil, de la vengeance et du pardon sont traités.
L’univers carcéral est en général violent. Pas de surprise de retrouver cette athmosphère dans ce film si ce n’est que s’agissant d’une prison Danoise ou pouvait penser que ça aurait pu être somme toute différent avec une politique de réinsertion marquée. Mais là on est dans un quartier de prisonniers classés irrécupérables. La gardienne de ce thriller carcéral sera néanmoins attirée par l’un de ces détenus. On ne saura pas pourquoi trop vite. A vrai dire, pour ma part ayant perdu le fil à un moment donné, je n’ai pas saisi cette raison au moment où elle aura été révélée dans le fil de l’histoire. Mais j’ai deviné après. Et si j’avais encore un doute, les critiques m’ont confirmé mon hypothèse. Cette rupture de séquence témoignera de l’aspect trop longtemps hermétique du scénario. En Danois, version originale sinon rien, l’attention du spectateur est encore davantage sollicitée. Je mets ça à la décharge de mon moment d’absence.
Vu en avant-première Art & Essai, film surprise de juin.
Drame social et familial. Une femme gardienne de prison, appréciée des détenus, se retrouve confrontée à son passé avec l'arrivée d'un jeune détenu dans le quartier "haute sécurité". Entre sens du devoir et désir de vengeance, ambiguïté entre les 2 personnages.
Filmé en huis-clos dans le milieu carcéral, froid et sombre. Un bon film dramatique.
Marquant, efficace et sans filtre, on est plongé dans une prison et ce qu’il y’a de plus dur. Sidse Babett Knudsen arrive au fur et mesure du film nous faire vivre son désir de vengeance.. Malgré tout, il y a des choses qui ne tiennent pas la route, et on a pas le souffle coupé.. Pour autant j’ai pas vu le temps passer et je trouve que le fait de tout montrer à nu dans une prison: c’est bien réaliste !
Un film intéressant où le scénario dévoile peu à peu la trame, cependant certaines lenteurs pâtissent parfois à l’intérêt du sujet. Tout à fait visible sans être fondamentale.
L’atmosphère oppressante créée par ce huis clos carcéral est une réussite malgré un scénario bien trop prévisible. La réflexion proposée est intéressante. Elle sème le doute entre oubli et vengeance, victime et coupable.
3/5 Pas mal. Difficile de juger en fait parce qu'on ne sait jamais vraiment l'intention de la protagoniste principale. On comprend dès le départ qu'elle est attirée par l'opportunité de venger son fils (on comprend cela dès les premières minutes du film une fois le décor posé). Mais après vous verrez que les choses évoluent de façon assez surprenante pour finir sur une fin "normale". Pas mal.
Violent ,angoissant ,froid , glauque on devine tout de suite l'histoire ,mais il y a la toujours exellente Sydse- Babet Knudsen décisément grande actrice ni allez pas si vous êtes déprimés surtout
Thriller prenant, de par sa mise en scène et l'interprétation parfaite de ses acteurs, Sons souffre d'un ventre mou durant lequel le rythme s'essouffle et les incohérences scénaristiques de multiplient. Le film n'en demeure pas moins intéressant, et mérite qu'on s'y attarde.
film en milieu carcéral qui met en scène un détenu de quartier de haute sécurité et une gardienne. Cette dernière met au point un vengeance implacable qui finira par la détruire.. La douleur peut engendrer des monstruosités mais heureusement il est toujours possible de faire marche arrière, mais quelquefois ce peut être trop tard. les 2 acteurs sont extraordinaires dans ce huis-clos anxiogène dont nous ne comprendrons finalement qu'à la fin ce qui les lie