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    Revivre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Revivre" et de son tournage !

    Genèse

    À l'origine, Karim Dridi voulait faire un film sur le travail des clowns à l’hôpital, après sa rencontre avec l’association Le Rire Médecin et sa fondatrice Caroline Simonds. Alors qu'il se rendait dans un hôpital avec des clowns, il a assisté à une scène bouleversante : "Un bébé venait de se faire opérer du cœur, on voyait presque son cœur battre sous le drap qui recouvrait sa poitrine. Il était plongé dans un coma artificiel. Les deux clowns se sont approchés tout doucement et ont commencé à jouer de la musique. Son électrocardiogramme s’est animé sous l’effet de la musique. Je suis sorti du box et j’ai pleuré."

    C'est ainsi qu'il a eu envie de réaliser un film documentaire en réanimation pédiatrique. Il a été soutenu dans cette démarche par le professeur Fabrice Michel, chef de service de réanimation pédiatrique de l’hôpital de la Timone à Marseille, qui lui a ouvert les portes de son service.

    Les parents

    Le réalisateur voulait s'intéresser à l'ensemble du service de réanimation pédiatrique. Mais en voyant des parents en salle d'attente dont le bébé était en réanimation, il a eu envie d'axer son documentaire sur eux. Sa principale difficulté a justement été de se faire accepter par eux : "j’ai vu beaucoup de couples qui attendent qu’on leur dise si leur enfant va vivre, et si oui, pour combien de temps, quelles sont les possibilités médicales, est-ce qu’il va falloir le greffer ou non ? C’est compliqué d’aller vers eux. Sur le moment j’étais terrorisé, mais j’ai été très surpris par leur adhésion au projet."

    Romane et Julien, les parents de Luna, ont accepté tout de suite d’être filmés. Quant à Ismaël et Stéphanie, les parents de Sélim, le père était d'accord mais sa compagne plus réticente : "elle m’a dit qu’elle n’avait pas envie d’être filmée mais qu’elle acceptait pour une seule raison : si ce film pouvait aider d’autres parents dans cette situation, alors elle était d’accord pour le faire."

    Mettre en valeur l'hôpital public

    Karim Dridi admet : "Je suis assez critique de mon pays, de ses institutions surtout, et là j’ai voulu réaliser un film qui montre qu’on a en France un service public qui sauve nos enfants et qu’il faut absolument préserver." Avec Revivre, il espère engager des discussions sur l'hôpital public, "sur la crise des services pédiatriques et sur le sujet encore tabou du don d’organes des enfants." Il ajoute : "Je n’ai jamais réalisé un film qui soit à la fois un film outil, un film médicament, un film compagnon pour tous les parents qui ont vécu ou qui vont vivre cette expérience incroyable. C’est un film qui doit m’échapper et qui doit être utilisé par les parents et les soignants."

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