Avis : Les Bronzés font du ski - Page 2

Jean Claude Dus doit bientôt conclure ; Popeye est aux ordres de sa femme et du « cousin » de cette dernière ; Christiane filoche le parfait amour avec le vieux Marius ; Gigi tient une crêperie où l’on ne sert pas les crêpes au sucre ; Jérome, devenu son mari, beugle et peste sans cesse ; Bernard et Nathalie de vrais beaufs franchouillard encore plus beauf qu’avant car encore plus riche. Ce cocktail explosif donne lieu à des gags à répétition. Après, au lieu de raconter le film, on pourrait énumérer les gags et les répliques devenus cultes avec le temps. Et c’est ce qui reste avant tout de fort dans un film en fait assez médiocre. La réalisation est à la hache, le jeu des acteurs est très superficiel et le scénario se limite à un enchainement de gags. Culte aussi par les répliques ; « Le père Noël est une ordure », plus abouti, alliera aussi un scénario plus dense et une mise en scène plus fine.

Il s'agit là de l'exception qui confirme la règle selon laquelle les deuxièmes opus ne valent jamais le premier. Bien au contraire, "Les bronzés font du ski" parait beaucoup moins brouillon et propose beaucoup plus de bons gags que "Les bronzés".

Seconde aventure des Bronzés qui surpasse son premier volet. On rigole, c'est l'essentiel. Le plaisir de suivre cette bande d'amis au sport d'hiver reste un excellent divertissement. Et même si on le connaît déjà par cœur, on ne résiste pas à se le renfiler de temps en temps.

Un second volet bien plus fort que le premier. L'histoire est aussi simple que le premier mais le fait que cela se passe à la montagne est bien une meilleure idée qu'en Afrique. Thierry Lhermitte, Gerard Jugnot, Christian Clavier partagent l'affiche pour bien nous faire marrer. Des gags bien cherchés comme le fait qu'on urine pour décongeler une serrure d'une autre voiture ou la femme qui marche avec des chaussures de ski pour s'habituer. Une musique qui donne une bonne ambiance. Quelques beaux décors de la montagne. Des costumes normaux. Un film culte à regarder si vous ne l'avez toujours pas vu.

Les Bronzés font du ski, réalisé par Patrice Leconte et interprété par la troupe du Splendid, s’impose comme une suite amusante mais imparfaite de Les Bronzés. Si l’humour mordant et les personnages emblématiques font le charme de ce film, il manque parfois d’équilibre et d’originalité, se reposant sur des recettes déjà connues. Un plaisir de nostalgie, certes, mais qui montre ses limites.

La troupe du Splendid, composée de talents tels que Thierry Lhermitte (Popeye), Michel Blanc (Jean-Claude Dusse), Gérard Jugnot (Bernard), Josiane Balasko (Nathalie), Christian Clavier (Jérôme) et Marie-Anne Chazel (Gigi), retrouve ses personnages avec une énergie contagieuse. Si chacun conserve son charme, certains souffrent d’un traitement répétitif.

Michel Blanc excelle en loser romantique désespéré, offrant des moments mémorables comme la scène du télésiège ou l’inoubliable "planté de bâton". Thierry Lhermitte, en séducteur déchu, offre une interprétation mélancolique et drôle, mais parfois en demi-teinte. Josiane Balasko et Gérard Jugnot forment un duo charmant, mais leur évolution vers des personnages plus caricaturaux leur fait perdre un peu de leur spontanéité. Quant à Christian Clavier et Marie-Anne Chazel, leurs tensions de couple ajoutent du piquant, bien que la dynamique soit parfois trop forcée.

Les Bronzés font du ski regorge de scènes devenues légendaires : la dégustation de la fameuse liqueur d’échalote, l’expédition hors-piste ou encore la mésaventure de Jean-Claude sur le télésiège. Ces moments, souvent hilarants, sont les points forts du film et démontrent l’alchimie entre les acteurs.

Cependant, le scénario reste faiblement structuré. L'intrigue principale – la réunion des amis pour des vacances à la montagne – se dilue dans une série de sketches, souvent déconnectés les uns des autres. L’expédition en hors-piste, qui aurait dû être le point culminant du film, s’étire en longueur et manque de rythme, diluant l’effet comique et dramatique.

L’humour des Bronzés font du ski repose sur des situations absurdes et des dialogues ciselés. Les répliques marquantes, telles que « Quand te reverrai-je ? Pays merveilleux... », font mouche et restent gravées dans la culture populaire. Cependant, certains gags, notamment ceux basés sur des stéréotypes ou des situations répétitives, perdent en impact.

Le film adopte une approche plus burlesque que son prédécesseur, avec des situations parfois tirées par les cheveux. Cela fonctionne pour les amateurs du style, mais risque de lasser un public en quête d’un humour plus subtil ou varié.

Patrice Leconte livre une mise en scène correcte mais sans éclat. Les paysages enneigés de Val-d'Isère sont joliment capturés, mais l’ensemble reste visuellement limité. Les décors naturels servent surtout de toile de fond aux aventures des personnages, sans jamais être pleinement exploités.

La bande originale signée Pierre Bachelet apporte une touche nostalgique et accompagne bien les scènes, mais elle ne parvient pas à insuffler une véritable identité au film.

Le film alterne entre des scènes hilarantes et des moments qui s’étirent inutilement. La première moitié, centrée sur l’installation des personnages dans la station, offre des moments cocasses mais manque de liant. La deuxième partie, plus axée sur l’aventure collective, souffre d’un rythme irrégulier et de gags trop étirés.

Ce manque de fluidité empêche le film de maintenir une dynamique efficace, donnant parfois l’impression d’une succession de sketches plus que d’un véritable long-métrage.

Malgré ses défauts, Les Bronzés font du ski reste une pierre angulaire de la comédie française. Il bénéficie d’une forte aura nostalgique et d’une multitude de scènes devenues cultes, souvent revisitées lors des rediffusions télévisées. Si le film ne parvient pas à égaler l’original en termes de fraîcheur et de cohérence, il conserve une capacité à faire rire et à rassembler.

En somme, Les Bronzés font du ski est une comédie plaisante mais inégale, qui brille par ses moments cultes mais trébuche dans son ambition narrative. Une œuvre à savourer pour ses éclats de rire intemporels, mais qui peine à maintenir l’équilibre entre nostalgie et renouvellement.

Commédie culte à voir et à revoir sans se lasser. Bonne partie de rigolade et personnages croustillants.

Trés bonne suite

une comédie déjà moderne en son temps qui lui permet de traverser les décennies : des personnage étudiés où chaque faille est mise en avant, sur des dialogues finement ciselés et des situations d'une grande drôlerie. d'ailleurs, de nombreuses réparties sont devenues culte! l'équipe du splendid sous le regard de Leconte, au plus fort de sa création.

Un film culte orchestre par la troupe du splendid.
Les bronzés font du ski prend toutefois un "coup de vieux" comme beaucoup de comédie de cette époque.
On se régalera toujours néanmoins sur les scènes cultes.

Si cette suite se situe un bon cran au dessus du premier film, on reste loin du chef d'oeuvre humoristique annoncé. Oui, certaines répliques et scènes sont devenues cultes mais il n'y pas de quoi se tordre de rire. On passe tout de même un moment plaisant notamment grâce à cette brochette d'acteurs.

Je l’ai plus apprécié que le 1er, je l’ai trouvé plus amusant, et l’histoire m’a plus plu. Mais j’ai toujours du mal à me faire à l’idée que ce film soit si… culte que ça !

Ressortie en salle de ce titre grand public (1979) devenu un classique du cinéma comique à la française, avec en vedette la troupe du Splendid.

Sorte de film choral autour d'un groupe de connaissances qui se retrouvent lors de vacances d'hiver à la montagne.

On a ici finalement affaire à l'utilisation des tropismes parmi les moins reluisants de la nature humaine ( fausseté des rapports, lâcheté, narcissisme...) à des fins comiques.

La réalisation de Patrice Leconte est sans génie ( il fera beaucoup mieux par la suite), mais l'intérêt du titre est ailleurs.

Il se trouve dans le casting un formidable, certaines répliques font mouche, on rit de cet humour grinçant, acide. Les portraits brossés sont caricaturaux certes, mais pas toujours.

C’est mieux, la pente comique se relève, les vacanciers d’été à moitié nudiste de la précédente aventure se retrouvent dans la région du froid de canard pour une partie de ski en l’air, l’ambiance d’hiver enneigé chez les Alpes de montagne. Il y a des séquences cocasses et chaudasses, les rencontres au passage du chalet ménage à trois, une pornographie suggérée où les invités épuisés du sport de ski sont gênés par ce bruyant nuit d’amour. Le fromage ragoûtant comme spécialité du pays, bien conservé par des vers robustes et l’alcool en bouteille endurcit, efficace pour liquider l’étanchéité, sèche et mouillée, c’est une idée ingénieuse.

dans la même veine que le premier, cette suite est toute aussi plaisante.

Les mésaventures de la bande du Splendid à Val d’Isère.
Au crédit de cette comédie assez rythmée, le fait que l’ensemble des gags auxquels on a pensé dans une station de sport d’hiver y sont, plus quelques autres. Multipropriété, cours de ski, randonnée, remonte-pente, restaurant, magasin de location, tout est épinglé de belle manière. Les personnages sont très typés, le trait est épaissi à loisir, mais cela fait partie du jeu, et les acteurs s’en donnent à cœur joie, à l’aise et complices dans cet univers peint en blanc. A travers les situations cocasses, l’auteur donne aussi une touche d’amertume aux protagonistes, faisant entrevoir des solitudes, des refoulements, des êtres blessés. Et puis pour ceux qui ont skié durant ces années quatre-vingt, se greffe également la nostalgie du disco et des doudounes aux couleurs criardes. Au débit : une certaine vulgarité parfois, quelques stéréotypes trop appuyés, quelques longueurs, deux ou trois plaisanteries trop lourdes. Mais après avoir revisité la production, le constat est clair : dans quelques années, c’est avec plaisir que l’on redécouvrira ce film une nouvelle fois.