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FaRem
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2,5
Publiée le 25 juin 2024
"Rose's War" est un film sur Rose Dugdale, une héritière britannique qui a renoncé à ses privilèges pour rejoindre l'IRA afin de soutenir l’indépendance de l’Irlande. Parmi ses différentes actions pour récolter des fonds ou mettre la pression sur les politiques, elle a notamment participé à l'un des plus grands vols d'œuvres d'art de l'histoire. Ce vol et ce qui se passe après servent de fil rouge dans un récit déstructuré ponctué de sauts dans le temps. Il ne s'agit pas vraiment d'un biopic sur cette femme avec Joe Lawlor et Christine Molloy qui se demandent pourquoi une femme de son rang a rejoint ce combat. Ils tentent de répondre à cette question avec des flashbacks durant son enfance ou à l'université. On y découvre une fille mal à l'aise vis-à-vis de sa classe sociale qui trouve peu à peu sa voie dans le militantisme. Cette narration non linéaire fait à mon sens énormément de tort à l'histoire. Cela annihile toute tension et rend la majorité des scènes fades. Ce n'est pas une surprise si l'ensemble est plus engageant vers la fin même si cela arrive trop tard. Imogen Poots fait le travail, même quand elle doit prendre cet accent français douteux, mais elle ne peut pas sauver un script superficiel et souvent ennuyeux.
Baltimore, réalisé par Joe Lawlor et Christine Molloy, ambitionne d’explorer la radicalisation de Rose Dugdale (jouée par Imogen Poots), une aristocrate devenue militante de l’IRA. Si la tension autour du braquage artistique historique de Russborough House est bien rendue, le film échoue à approfondir les motivations et la psychologie de son personnage principal. Les allers-retours entre son passé et le présent alourdissent le rythme, et malgré une belle performance de Poots, le récit reste distancié. Les thématiques, comme le poids de la classe sociale et les limites du militantisme, sont survolées, laissant le spectateur frustré face à un traitement qui manque de substance et d’impact émotionnel.
Ce choix de narration, volontairement froid, donne un aspect trop clinique à l’histoire, qui aurait pu être plus engageante. En fin de compte, Baltimore s’égare entre le drame intime et le récit politique, sans parvenir à se positionner clairement. Une déception pour un sujet pourtant prometteur.  
Retranscrivant un fait réel une aristocrate anglaise qui soutient dans un vol d art l IRA, si cela est censé illustrer cette histoire pourquoi pas ? Néanmoins un scénario assez alambiqué avec des allers retours dans le passe rendent le fil du film chaotique et lui fait perdre de son intérêt et intensité. Au final style polar assez décevant.
Un système narratif intéressant mais déstabilisant. Les choix de mise en scène et de montage concourent à donner à ce récit, pourtant inspiré de faits réels documentés, une sensation d’irréel, de rêve éveillé. Comme si l’intention du réalisateur était de souligner que le combat pour la libération de l’Irlande du joug anglais, et au delà, l’abolition des privilèges de classe, était une vaine utopie et le fait de quelques illuminés.
Je suis désolé, mais je n'ai pas pu apprécier ce film. L'histoire manquait cruellement d'originalité et les personnages étaient fades et prévisibles. De plus, le rythme était beaucoup trop lent et j'ai trouvé le film ennuyant par moments. Dommage, car le potentiel était là. Je ne peux pas recommander ce film, même aux cinéphiles les plus indulgents.