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Un visiteur
1,0
Publiée le 30 août 2009
Un jeune courtier ayant pour passion la musique classique va se retrouver en possesion d'un enregistrement comprometant pour un ripoux qui compte bien reprendre l'enregistremet et le détruire. Le héros est un fan de musique d'opéra, eh bien le film était comme l'opéra l'est pour moi, c'était long, lent, beaucoup de bruit pour pas grand chose. C'est dommage car l'histoire aurait put être mieux illustré, une histoire qui tenait très bien la route mais que la mise en scène et l'addition des scènes innutiles ont pourri ce qui aurait put faire un très bon film.
Alors, lyrique ou romantique ? Comique ou pathétique ? Réussite ou ratage ?... Peut-être bien tout en même temps pour ce premier long métrage ambitieux, unique en son genre mais aussi décousu, bancal et définitivement daté. Jean-Jacques Beinex, cinéaste anticonformiste, sorte de Jean-Pierre Jeunet des années 80, réalise une oeuvre parfaitement inégale à travers laquelle audaces cinématographiques et temps morts narratifs se chevauchent dans la constance la plus absolue. Certains vibreront d'entrée à l'écoute de cet intriguant prologue, formidable morceau de bravoure intégralement muet mais tout à fait musical ; d'autres pourront déplorer le manque d'unité de l'ensemble, cette volonté qu'éprouve le cinéaste de courir plusieurs lièvres à la fois en brassant moults genres ; d'autres encore jubileront lors d'une séquence improbable, poursuite interminable dans le métro parisien ( Subway n'est plus très loin ! ). Bref, même si Diva reste inégal dans son résultat, il n'en demeure pas moins attachant et de bonne foi dans ses intentions. Un poème naïf, parfois lourd et longuet, mais qui se démarque par son insolence de style. A voir aussi pour Bohringer, toujours aussi sensible...
Il faut reconnaitre que le film a pris un coup de vieux, il reste tout de même assez agréable à voir et je suppose qu'il a servi d'exemple à d'autres réalisateurs, comme Besson avec subway.
Beineix mélange l'histoire d'un jeune postier amoureux d'une diva et une enquête contre un flic ripoux, le tout filmé dans un Paris qui a bien vieilli. Néanmoins, le style demeure intéressant puisque le réalisateur donne au film une atmosphère envoutante avec quelques trouvailles visuelles et peu de scènes de jour ou en extérieur, le tout ressemblant un peu à un clip de l'époque, ce qui n'empêche le spectateur d'apprécier l'intrigue policière. Ce style sera d'ailleurs à l'origine de tout une vague de réalisateurs français qui se rueront dans cette voie, des pâles copieurs aux vrais artistes.
Ce film m'a aussi bien enchanté à sa sortie qu'en le revoyant 30 ans après. C'est magique. On a même droit à la présence de Brigitte Lahaie pour ce film à 4 César.
Dans un tout autre registre beineix rappelle kassovitz. Beaucoup de promesse pour un résultat final qui finit par s'avérer bien médiocre. Diva n'est ni son plus mauvais film , ni son meilleur. Il s'agit même d'un début prometteur avec dans ce film, un univers particulier qui confère à l'onirisme, sans pourtant atteindre les sommets tant annoncés un peu partout. Un bon thriller ponctué de relent mélodramatique.
Et voici la rencontre improbable entre l'opéra et le film policier des années 80. Disons le tout de suite, les qualificatifs sont pléthores : terne, inattachant et surtout improbable. Il est vrai qu'on ne croit pas un seul instant à cette amourette entre Jules, le facteur et cette cantatrice appartenant au gratin de la société. De même, l'autre facette du film, à savoir le polar, est des plus déplorable, avec ces gangsters ridicules et cette chasse à l'homme, qui, au vu du manque total de charisme des acteurs (mention spéciale à Frédéric Andrei dans le genre tronche de liquide vaisselle on a pas fait mieux depuis) et à la mise en scène médiocre et clichée de Beineix, vire par moment au comique involontaire, même si c'est quand surtout le pathétique qui l'emporte au vu de cette production française. Comme la partie polar n'est pas prenante et que l'histoire d'amour est très platonique, l'ennui fait son oeuvre et l'oubli le reste ! Un film qui ne donne pas envie d'aller plus loin dans la filmographie de M'sieur Beineix, je cite le film : "abyssus abyssum invocat". Ô cinéma français, paix à ton âme.
Premier film et c'est une réussite ! La mise en scène est inspirée, le scénario original et l'ambiance du film envoûtante. De plus, la musique est magnifique et BEINEIX conduit ce thriller avec une belle maitrise. Par contre, la fille asiatique joue mal et certains dialogues sont un peu limite. Le film baigne dans des décors très années 80 surannés assez réussis.
Deux étoiles qui ne sont pas très généreuses, mais il est vrai que ce film ne m'a pas totalement convaincu. Autant la mise en scène de Beineix est particulièrement original, autant le scénario est incroyablement complqué, ce qui fait perdre de l'intérêt et de l'intensité à ce film. Reste tout de même quelques très bonnes scènes et une solide interprétation, dominé par Richard Bohringer. Par contre, Thuy An Luu, l'une des actrices principales du film ,est absolument lamentable de médiocrité et il n'est pas étonnant qu'elle n'aie pas percée. Cela dit, Diva reste un film très estimable.
" Diva " ou comment un facteur s'éprend d'une cantatrice... Le facteur, messager des amours, des naissances, des deuils, ce lien si proche dans la vie de chacun devient ici en quelque sorte le messager des Dieux, via une rencontre aussi étrange qu'émouvante. La voix de la sublime Diva le perdra d'abord, mais elle le sauvera ensuite, grâce à l'intervention inattendue d'un énigmatique personnage qui vit au dessus du monde, perché en haut d'un phare. " Diva " reste le seul et unique film intéressant de Jean-Jacques Beineix. Il s'en dégage une atmosphère hors du temps. C'est un moment suspendu au fil d'une voix divine qui refuse obstinément de se laisser enregistrer... Curieux, épuré et joliment filmé, ce moment là a gardé toute sa poésie...
De lamour pour la voix de Cynthia la Diva (Wilhelmenia Wiggins Fernandez) et lamitié bien réelle dAlba, Jules (Frédéric Andréi) se trouve écartelé entre le rêve où il a piraté la voix de la belle et la réalité, pleine de mort et de dangers où une autre cassette, dénonçant des trafiquants de drogues proxénètes, lui a été glissé dans la poche par une fille agonisante A sa première distribution en 1981, DIVA passa totalement inaperçu dans notre douce France. Triomphe outre-atlantique et re-distribution un an plus tard. Un peu comme Jeunet, par-ce-que si les ricains sont peut-être des gros cons en matière de cinéma, je ne vous explique pas à quel niveau public et critiques français se trouveraient. Ainsi Beneix passa en quelques jours dinconnu à metteur en scène honnis par la critique et adulé par les spectateurs. Et ce nest que justice, car ce scénario astucieux a bénéficié dune mise en scène somptueuse, autant par les décors d Hilton McConnico que par la mise en image de Philippe Rousselot (certains critiques indécrottables parlent encore de stylisation extrême -sic !- au sujet de laquelle stylisation, il faudra un jour expliquer avec quel thermomètre ils mesurent !) le tout soutenu par la musique de Vadimir Cosma et des extraits de lopéra La Wally. Ces qualités évidentes restent toujours au service du récit, si bien que les deux heures du film constituent finalement un grand moment de cinéma, comme le septième art hexagonal en offre peu.