Mon compte
    Diva
    Note moyenne
    3,4
    711 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Diva ?

    60 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    16 critiques
    3
    20 critiques
    2
    8 critiques
    1
    8 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2010
    Beineix mélange l'histoire d'un jeune postier amoureux d'une diva et une enquête contre un flic ripoux, le tout filmé dans un Paris qui a bien vieilli. Néanmoins, le style demeure intéressant puisque le réalisateur donne au film une atmosphère envoutante avec quelques trouvailles visuelles et peu de scènes de jour ou en extérieur, le tout ressemblant un peu à un clip de l'époque, ce qui n'empêche le spectateur d'apprécier l'intrigue policière. Ce style sera d'ailleurs à l'origine de tout une vague de réalisateurs français qui se rueront dans cette voie, des pâles copieurs aux vrais artistes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2009
    Il faut reconnaitre que le film a pris un coup de vieux, il reste tout de même assez agréable à voir et je suppose qu'il a servi d'exemple à d'autres réalisateurs, comme Besson avec subway.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    En 1981 lorsque Diva est sorti c'était peut-être remarquable mais j'ai vu des centaines et des centaines de films qui étaient beaucoup plus beaux élégants et bien photographiés que celui-ci. Les personnages sont stupides et leurs dialogues insulteront votre intelligence. Richard Bohringer dit et fait des choses qui m'ont fait secouer la tête tellement elle sont invraisemblables. C'est presque comme si c'était un effort boiteux de comédie. Diva ressemble à une tentative vide de création artistique. Bien qu'il n'ait pas la douceur exagérée que l'on associe généralement au kitsch il correspond presque parfaitement à la définition du mot kitsch. Il n'y a aucun semblant de vérité ou de réalité dans les cadres il s'agit simplement d'une histoire ridicule jouée par des caricatures maladroites de personnes artificielles. Il est cependant dominé non pas par son intrigue grotesque mais plutôt par sa tentative étouffante de le faire avaler pour art au public. Le pire c'est qu'il se prend très au sérieux il se considère comme une véritable œuvre d'art et affirme sa propre présence méprisante au public. Au bout d'un tiers du film la plupart d'entre nous auront perdu tout intérêt pour cette histoire et ces personnes et leurs dialogues ineptes...
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    Jean-Jacques Beineix signe avec Diva son premier film, et quel film! Il mêle romance, film musical,action, policier avec une intrigue qui utilise un quiproquo et des retournements de situation assez inattendus.
    La mise en scène et la réalisation sont travaillées et jouent avec les lumières, notamment le bleu, ce qui donne un aspect envoûtant au film. Par ailleurs, la course-poursuite dans le métro et la scène finale sont très bien filmées et tiennent le spectateur en haleine! J'ai beaucoup aimé
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Revu, après 30 ans...Et des poussières. 😀 Ça date un peu, par l'esthétique "esthetisante" très clip branché. L'histoire est un peu compliquée, mais retrouver l'ambiance du tout début des années 80 reste un plaisir nostalgique indéniable! Et puis revoir tous ces comédiens dans l'éclat de leur jeunesse...de notre jeunesse. Ça ce revoit avec plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film très particulier, qui n'a pas particulièrement bien vieilli mais dont la beauté des scènes de chant a été rarement égalée.
    caro18
    caro18

    178 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2009
    Plutôt bizarre et long par moment.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2024
    Ce bon vieux Beineix... L'avait quand même pas aux yeux le garçon ! Parce que n'être personne (à l'époque) dans le milieu et balancer un premier film comme ça, fallait oser. "Diva" posait déjà toutes les bases du cinéma du père Jean-Jacques. Esthétique criarde typique du début des années 80 (laquelle fait vraiment mal aux yeux quand on la revoit aujourd'hui) et cette atmosphère si particulière qui n'appartient qu'à lui. Seulement, même si c'était pas toujours de la tarte, si ça fonctionnait dans "La lune et le caniveau" et "37.2 le matin", ici ça ne fonctionne pas du tout. Le problème n'est pas que l'histoire est alambiquée, seulement qu'elle n'est pas intéressante pour un sou, en plus d'être horriblement mal jouée. Sauf quand Boringher est dans le coin. Restent donc le vieux Richard et la scène de poursuite dans le métro. C'est quand même maigre. S'il n'y avait pas eu cette ambiance si singulière, j'aurais fini par m'endormir.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Réalisation qui s'attache à créer une ambiance interlope singulière mêlant policier et opéra, jouant des focalisations et des jeux de lumière ou plutôt d'ombres, ce drame aux accents baroques et romantiques propose un scénario invraisemblable où les facilités ne sont pas rares mais qui permet de portraire des personnages esseulés, retors ou marginaux - campés par des comédiens inégalement crédibles, Richard Bohringer y imposant son charisme. Expérimental: on adhère...ou non!
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2021
    Honnêtement j’avais plutôt un bon souvenir de ce Diva, sa redécouverte quelques années après m’a un petit peu déçu. Oui c’est un film soigné que j’ai revu sans déplaisir mais il y a des choses qui ont finalement assez mal vieilli. Tout d’abord l’histoire entre la chanteuse et le postier qui n’est pas bien crédible. Mais aussi l’esthétique générale qui fait très publicité des années 80. Il en reste tout de même un film plaisant à l’ambiance générale emballante entre le thème récurent de la cantatrice, une troupe d’acteur impliqué, une histoire principale assez simple mais pleins de petites sous intrigues plaisantes. Dans mon souvenir c’était le meilleur Beineix ça n’est finalement pas le cas car c’est un peu trop marqué dans son époque pour l’œil d’aujourd’hui.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Film phare des années 80 qui a marqué la génération du clip. Le film est très marqué dans son époque donc forcément très daté. Reste toutefois une ingéniosité dans la façon de filmer par certaines prise de vue innovante. Peut être un peu trop prétentieux parfois et un jeu d'acteur un peu limité mais l'histoire se suit bien et la musique joue un véritable rôle qui fait de ce film une œuvre tout de même intéressante.
    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2023
    Premier film de Beinex et vraiment il est à découvrir. Très différent de ce que le cinéaste a pu faire par la suite avec un univers déjà bien à lui . Un style bd qui fonctionne très bien et de seconds rôles totalement décalés.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2020
    Déniché dans les bacs de soldes d'une grande enseigne, "Diva" a maintenant pris place dans ma "DVDèque". Je me souviens de l'émotion qu'il avait provoquée chez moi à l'époque de sa sortie, mais son prix exorbitant m'empêchait jusqu'à présent de faire cet achat, la crainte étant la plus forte d'être déçu par un film supportant mal le passage au format "domestique" et surtout le passage du temps...
    Comme le faisait remarquer mon fils qui a visionné le film avec nous, trop de place est donnée à la mise en valeur des qualités esthétiques. Beineix se fait plaisir avec la caméra et le matos, il connaît son talent et nous le donne à voir plutôt que celui des acteurs, qu'il peine à diriger. Leurs prestations sont inégales et majoritairement laborieuses, d'autant plus que les dialogues sont souvent résolument artificiels et donc difficiles à faire passer avec naturel. Autant Bohringer, grand seigneur, se joue de tous les traquenards et installe avec brio une ironie détachée qui culmine dans la scène du "zen dans l'art de la tartine", autant Tuy An Luu (la petite asiatique) ou tous les jeunes acteurs ont plus de mal, de même que la belle cantatrice qui incarne la diva. Même Jacques Fabri peine, c'est dire...
    Pour ce qui est de l'ambiance, elle a conservé son étrangeté eighties, son côté décalé, et c'est sans doute au travail de l'image qu'elle le doit en grande partie. A cause des lumières, des ambiances de nuit ou de point du jour, des harmonies de couleurs très "chiadées" et judicieuses (toujours une petite touche de la tonique qui donnera toute sa splendeur et son éclat à une dominante), des cadrages où l'oblique, le gros-plan, la mise en scène des objets dynamise l'image ou l'apaise magistralement, je suis tenté de dire que Beineix s'en sort mieux avec les objets qu'avec les humains ! A cause de tout ça, en tous cas, le film est un plaisir des yeux, il faut le reconnaître....
    La bande son, quant à elle, reste magnifique et quand la Wally nous balance sa puissance, c'est la beauté pure qui s'invite dans nos oreilles, l'émotion n'est pas loin, on se dit qu'on pourrait se mettre à aimer l'opéra.
    Reste le scénario. C'est un mélange un peu brouillon de deux intrigues plus ou moins policières dont la vraisemblance n'a aucune importance. C'est un prétexte à l'utilisation esthétisante de décors urbains insolites toujours très mis en scène. Le sang y est dosé au millimètre, il n'y coule que comme une couleur, rouge comme le barbour de Jules, rouge comme la Malagutti qui dévale les escaliers, rouge auquel répondra bien sûr quelque part une touche de vert, sa complémentaire qui n'a pas droit de cité au théâtre mais a son mot à dire au cinoche.
    Diva vaut le coup d'oeil et le coup d'oreille, certes. Coup de coeur pour les uns, est-il pour tous un chef d'oeuvre impérissable ? Mérite-t-il la pluie de Césars qu'il reçut ? A chacun d'en juger...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    Deux intrigues s'entremèlent tout au long du film. Vont-elles se rejoindre à un moment ou à un autre? Leur facteur commun -si j'ose dire- est un postier qui détient deux cassettes compromettantes, l'une reproduisant la voix sublime d'une diva que le postier amoureux d'opéra a piratée; l'autre est la confession d'une prostituée dénonçant un policier proxénète et que Jules détient à son insu.
    Les contenus contraires des cassettes (d'un côté l'enregistrement de la beauté pure, de l'autre le récit d'une activité sordide) semblent introduire une parabole manichéenne. On peut aussi interpréter les ennuis de Jules avec le policier ripou comme le châtiment de son méfait (le piratage); Ce rapport, évident sur la forme, reste néanmoinstrouble, pour ne pas dire obscur. D'autant que Beneix met en scène des personnages assez peu définis, sans dimension psychologique ou sociale. La "modernité" et l'étrangeté du film reposent sur cette distance, sur le sens incertain de l'action (où l'on retrouvera la violence et le mouvement propres au polar) tout autant que sur un formalisme appliqué à des lieux a priori dépourvu d'esthétisme: un appartement sombre et vide, les couloirs du métro ou un garage sinistre. Beneix casse l'apparente simplicité du polar par un manichéisme assez déconcertant, à moins d'y voir une forme de poésie urbaine.
    Barry.L
    Barry.L

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2020
    Avec ce premier film, Jean-Jacques Beineix frappa fort en 1981. Massacrée par la critique, le film reçu néanmoins quatre Césars, ce qui lui permis lors de sa ressortie en salle d’être un véritable succès populaire. Il est aussi l’un des premiers films à adopter l’esthétisme de la publicité et du clip. A l’instar d’un Luc Besson ou d’un Leos Carax, Beineix faisait partie d’un « cinéma de look » de part ses visuels excentriques et branchés. Forcément, cet aspect du film est ce qui a rebuté une bonne partie de la critique de l’époque. Pourtant, le look n’est qu’un des éléments de la richesse de cette si surprenante ‘’Diva’’.

    Jules est un jeune postier amoureux de la cantatrice Cynthia Hawkins. Il enregistre secrètement la voix de la cantatrice. Un jour, Jules assiste par hasard au meurtre d’une prostituée qui, à son insu à glissé dans sa sacoche une mystérieuse cassette. Jules va alors être traqué par deux tueurs qui veulent récupérer cette cassette.

    On a fait grand cas des partis pris visuels du film. Pourtant, il serait dommage de ne pas s’attarder sur le scénario, assez virtuose. On peut se demander qui en est réellement l’auteur. Delacorta, l’auteur du roman ? Beineix ? A moins que le grand scénariste de BD Van Hamme en soit le réel artisan ? Quelque qu’il soit, on oublie trop souvent de saluer son travail sur cette histoire foutrement tortueuse. Le film parvient parfaitement à mêler différents ingrédients, ce qui explique (avec la réalisation bien sûr) son atmosphère constamment étrange. En l’état, que nous raconte le film? Il y a d’abord tout ce qui tourne autour de l’opéra. En ce sens, le film adopte donc une élégance propre à ce style musical (le film remis au goût du jour ''La Wally''). Élégance qui se double de délicatesse dès qu’il s’agit d’évoquer la fascination et l’amour que ressent Jules pour la voix de la cantatrice. Mais cette obsession pour cette voix, qui a elle seule aurait pu être un sujet de film est parasitée par l’irruption du polar. Là non plus, ce genre n’est pas une simple toile de fond mais bien un élément traité avec rigueur par les scénaristes. Prostitution, drogue, meurtres… Cette affaire aussi pouvait faire un sujet de film. Justement, l’audace de Beineix et de Van Hamme est d’avoir mêler ces deux intrigues, à priori sans rapport. A ceci s’ajoute aussi de petites touches d’humour qui viennent encore perturber le premier degré de ce beau méli-mélo. En ressort forcément une galerie de personnages variéé, chacun se rattachant à un genre particulier, flirtant parfois avec la parodie. On retiendra surtout ces deux tueurs hilarants et improbables. Ou encore cette cantatrice qui refuse qu’on enregistre cette voix. Mêler plusieurs atmosphères est ce qui fait de ‘’Diva’’ une œuvre si singulière. D’autant plus quand ce mélange aboutit à des choix scénaristiques assez rares. spoiler: Ainsi, on a rarement vu dans un polar un héros aussi passif et inutile dans l’avancée de l’intrigue policière. S’il est à la base du film (il récupère par inadvertance la cassette si compromettante et c’est tout), il ne fait que subir durant tout le film et ne devra son salut qu’à l’inventivité du très énigmatique Gorodish. Lequel devient d’ailleurs le véritable personnage principal dans un second temps, Jules étant relégué à l’arrière-plan
    .

    On l’a donc compris, ‘’Diva’’ est un film très hétérogène dans son postulat. Il en va de même pour ses autres composants comme par exemple le casting. Quel film en France à cette époque pouvait mettre aux côtés d’acteurs blancs une actrice noire (ou plutôt cantatrice) Wilhelmenia Wiggins Fernandez et une actrice typée asiatique Thuy An Luu ? Evidemment, les prestations sont inégales : la jeune Thuy An Luu bien que charmante est parfois assez fausse et Frédéric Andrei ne marque pas vraiment le film (il est vrai que le rôle de Jules n’est pas le plus payant).A l’inverse, on retient d’autres acteurs comme Darmon, Pinon, Bohringer etc. tant de jeunots qui font leurs premières armes ici. Mais tant d’éléments si contradictoires ne risquaient-ils pas de se contredire réunis ensemble ? Ne risquait-on pas d’avoir un film trop confus trop fourre-tout ? C’est là qu’intervient précisément tout l’aspect technique si novateur de ‘’Diva’’. Beineix adopte une esthétisme nouvelle et originale, tant décrié à l’époque. Accordant un soin tout particulier au montage (alternance de plans très courts et de plans plus longs), aux décors (confectionnés par le designer Hilton McConnico, étroitement lié à la sphère publicitaire et aux produits de luxe : probablement ce qui a fait le plus crisser des dents les critiques en 1981), Beineix adopte une cohérence d’ensemble indéniable. La lumière (signé Philippe Rousselot) participe à la création de ce Paris aux monochromes bleus (à la Jacques Monory). Ainsi, la réunion de tous ces artistes permet de donner du corps au scénario, qui, à la base était aussi audacieux que casse-gueule. Les partis pris visuels ont pu être décriés, il n’en demeure pas moins qu’ils sont ceux qui ont permis ce mélange de raffinement (propre à l’opéra), de criard (propre au pop art) et de poisse (propre au film noir).

    Ouvrant la voie à une nouvelle façon de filmer, ‘’Diva’’ est devenu culte en France et même au delà de l’Atlantique. Ce statut semble justifier de par le vent de fraîcheur que le film a apporté dans le paysage du cinéma français.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top