Film « culte », dont j’ai toujours entendu parler. C’est un premier film, jusque là ça va, mais ça va coincer très vite. On va passer sur l’histoire qui est vraiment anecdotique, sans tenants, ni aboutissants, sans temps forts, etc. Dialogues bateau ou sans intérêt, un montage éreintant, avec des tonnes de plans inutiles, et des acteurs plus qu’amateurs, qui ne savent pas jouer, sauf Bohringer, heureusement qu’il passait par là, sans lui, c’était le néant. Sinon, tout sonne faux, tout est faux. Pitch abscond, à défaut de scénario, contentons-nous du pitch, accrochez-vous bien : Un jeune postier est fan-amoureux d’une Diva qui refuse de faire des disques. Il est en possession d’une copie piratée d’un concert de la dite Diva. Il lui vole une robe. Une fille lui glisse dans la sacoche un autre enregistrement, avec la confession d’une prostituée qui a fuit un réseau de traite des blanches. La cassette est convoitée par deux asiatiques inconnus, la police, deux autres tueurs, il fuit à mobylette, la fille est tuée par un des tueurs…Vous avez tout compris ? Si oui, vous avez du mérite, parce que j’ai simplifié. Pitch illisible, donc film casse-gueule. On dirait un cadavre exquis mais sans cachet surréaliste. Premier degré Art déco, avec la vacuité des années 80 en sus. Il faut vraiment être très sûr de soit pour oser un truc pareil alors que c’est son premier film : expérimental, mais raté, entre plusieurs genre, sans jeu d’acteurs. Pinon est ridicule, et Darmon en tueur « antillais » l’est encore plus. Par contre, l'affiche du film est au top!