Derniers Avis : Le Mohican - Page 2

Les acteurs et les 2 actrices sont très bien, la lumière est belle, la réalisation est appliquée NNQF(nouvelle nouvelle qualité française) , la musique est plutôt efficace et la cause est belle = un bon film, qui dégoûte un peu de la Corse

L'histoire d'une cavale à travers le paysage corse, touché par le tourisme de masse.
Ou comment un berger va devenir le symbole de la résistante face à la mafia et à la bétonisation de l'île.

Un second long plutôt intéressant dans ses thématiques, et pouvant compter sur la présence du talentueux Alexis Manenti.
Mais un film qui manque de ce rythme et de cette tension qui habitaient notamment le très récent (et réussi) «Le Royaume» et se concluant par une fin trop abrupte, trop frustrante.
Dommage, il y avait du potentiel.

Bof. Film trop caricatural. Les acteurs sont bons, la Corse du maquis est magnifique, mais je ne garderai pas un souvenir de ce film. Déçue

Film qui se présente comme un thriller dans les tres beaux paysages de corse.la traque d'un berger qui refuse l'appât de l argent avec des promoteurs immobilièrs. Immense gap entre 2 mondes..

c’est un thriller corse en V.O ( nombreux sous titrages attention)…..C’est plutôt intéressant à suivre dans de beaux paysages, pas de temps morts, avec ce qu’on pourrait nommer des voyous coursant un honnête berger...j’ai eu l’impression que les acteurs étaient amateurs, et j’ai beaucoup aimé le jeu des chèvres, sans ironie. Question scénario, c’est efficace et pas compliqué…..le message est clair, non à la corruption….Le film passe assez vite, je conseille sans insister…..C'est quand même un téléfilm.

Un film nouveau, sur cette belle île!
Un film politique où les acteurs sont authentiques dans une mise en scène dépouillée mais efficace.
il montre la crise profonde et structurelle que vit la corse.
Ce film nous raconte la difficulté de vivre pour ces corses sur leurs terres , c est cela le déclencheur!
Il decrit le processus "indubitable" presque simpliste qui amène les promoteurs mafieux "tout puissants" à racheter à trés bon prix les plus belles parcelles très bien situées de l ile. Les proprietaires corses eux au vu de ces propositions mirobolantes vendent ne se souciant plus guère des projets et des perspectives qui seront implantés sur leurs terres et dans la corse. Mais pas le Mohican .
Ce film souligne au passage tous les dangers d'une implantation mafieuse, elle detruit toute la cohésion insulaire et le fonctionnement des institutions républicaines en imposant la dictature de la peur. Et l on voit en point d ogre un capo mafieux gifler la veuve d un homme qu ils viennent de tuer.
Le Mohican, qui tue en légitime défense, va devoir fuir, la justice ne pouvant pas lui laisser la moindre chance de se défendre et de plaider sa cause pourtant legitime.
Poursuivi d une part, par les forces de l ordre aussi inefficaces qu'inutiles dans leurs actions (au vu du nombre de cadavres en si peu de temps) et d autre part et de façon beaucoup plus efficace par les mafieux corses d ailleurs très bien renseignés, Mohican devient le symbole du refus de cet ordre mafieux, il doit fuir, sans argent et sans appui logistique. On voit une manifestation violente devant la gendarmerie pour faire libérer le vétérinaire qui a sauvé Mohican,( la question se pose de la raison de son incarcération ?),mais on ne voit aucune manifestation pacifiste puissante contre la présence de cette mafia tentaculaire installée sur l ile et responsable de tout. On peut le regretter. La seule structure mise en place pour tenter de fédérer une résistance à cette pieuvre c est la nièce qui l'introduit en utilisant les réseaux sociaux, (redoutés des mafieux,) mais qui n atteint pas les anciens.
Ne cherchez pas "d'happy end" on quitte le film avec un goût amer de pourriture et celui d un futur auquel on ne lui voit pas d avenir.

Un film très pessimiste bien loin de la vision idyllique que l on peut avoir de cette Corse merveilleuse, laissant présager un avenir très compliqué pour la Corse.
Un film à voir absolument avant les prochaines vacances sur l île.

Un film sympathique sur un berger qui en s'opposant à la mafia devient malgré lui un héros aux yeux d'une grande partie de la Corse.
Une fin qui nous laisse sur notre faim, mais en y réfléchissant c'était peut être la meilleure manière de terminer le film.

Simple et efficace, Le Mohican est un western moderne, qui n'est pas sans rappeler l'admirable As bestas. Alexis Manenti incarne, avec sobriété et justesse, un berger solitaire et taiseux piégé dans un univers en constante évolution où les valeurs anciennes disparaissent sans préavis. Dans l'écrin magnifique de la Corse, débarrassé de ses habituels oripeaux folkloriques, le film tient en haleine grâce à une réalisation précise et une distribution parfaite.

Une traque haletante, de superbes paysages corses mais on reste un peu sur sa fin. On peine à s'attacher au personnage principal, considéré comme un ennemi public n°1, même si sa nièce, par le biais des réseaux sociaux, parvient à le faire devenir une victime du système.

Film intéressant, avec de belles tentatives (déjà les paysages et la langue)
sur les plus : on ne s'ennuie pas, la fuite nous tient en haleine

sur les moins :
Le personnage principal manque de charisme, on passe assez vite sur ses motivations de résistance
quelques pistes non exploitées ( spoiler: les jeunes qui vont faire sauter les villas construites sur le littoral

la relation entre l'oncle et la nièce n'est pas crédible : aucune ressemblance, jeu de l'actrice très plat, aucune alchimie entre les deux personnages

Un western contemporain en terre corse, où la légende se construit autant sur le bitume que sur les réseaux sociaux. "Le Mohican" embrasse cette dualité, entre ancrage local et mythe moderne, dans une mise en scène sèche et tendue. Frédéric Farrucci capte avec acuité l’atmosphère de l’île, ses tensions, ses silences chargés. Alexis Manenti, charismatique en homme traqué, confirme son talent pour incarner des figures brutes et insaisissables. Un polar insulaire aussi intrigant que stylisé.

Un western corse plutôt bien ficelé et efficace. Alexis Manenti livre une bonne prestation. La Corse est vraiment mise en valeur et donne un aspect original à ce thriller. Dommage que le personnage ne soit pas mieux écrit car on ne s'attache pas à lui. Le film est aussi trop sobre, la tension pas si grande, et le réal aurait pu essayer de sortir des sentiers battus.

J'ai été prise dans la course-poursuite de ce berger idéaliste contre le monde, dans cette plongée en Corse. Un film qui nous rappelle que ne rien dire, c'est cautionner, qui montre la violence de la mafia. Alexis Manenti est super. Le récit est simple, et fonctionne, mais nous laisse peut-être sur notre faim. La musique de Rone, discrète mais toujours juste.

Un drame dans un décors de carte postale. Une violence quotidienne, des maffieux, des gens qui vivent de peu, l'honneur et ceux qui l'on vendu pour pouvoir spéculer. Presque un docu.

A vu « Le mohican » film du réalisateur Frédéric Farrucci. Joseph (Alexis Manenti) est un des derniers bergers de la côte corse, il possède un troupeau de 120 chèvres mais son terrain à la vue imprenable sur la méditerranée est convoité pour un projet immobilier. Plus la pression se fait forte, plus Joseph résiste aux intimidations nombreuses et mafieuses. Joseph est intègre et compte bien le rester. Sa nièce, Vannina (Mara Taquin), via les réseaux sociaux va l’aider dans son combat et en fera une sorte de héros « Le Mohican ». Le film est presqu’entièrement tourné en langue corse ce qui fait une des ses nombreuses originalités. Le scénario superpose les milieux aussi différents que les bergers, la mafia et les touristes, des mondes parallèles se côtoyant à distance sauf quand l’appât du gain se fait trop grand. La photographie de Jeanne Lapoirie est superbe. Ce film de résistance et de traque n’a rien de particulièrement original mais son contexte géographique lui donne une densité particulière ainsi qu'une atmosphère tragique puissante, ce que transcende la mise en scène souple et discrète. Alexis Manenti est de tous les plans et le film repose sur son interprétation taiseuse et animale. Le scénario est soigné, toujours crédible tout en évitant tous les poncifs et caricatures. Après « Le royaume » de Julien Colonna (qui lui est supérieur) le cinéma corse devient de plus en plus visible avec bonheur.