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    La Mélancolie
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    38 critiques spectateurs

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    Juan 75
    Juan 75

    58 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2024
    Le film parle du couple autant que du deuil, des silences et de la difficulté à choisir. L’héroïne porte toutes ces incertitudes et ces douleurs avec une sobriété et une pudeur que l’on projette habituellement sur la culture nippone. Le film est donc presque l’épure de ce que j’imagine du Japon. La réalisation est subtile, le rythme lent mais jamais ennuyeux tant il permet de capter les moindres changements sur un visage ou dans un corps. Filmé dans des décors nus et froid, le scénario explore la confusion de l’héroïne avec finesse et empathie. Les dialogues sont ciselés. Un grand film sur la mélancolie…
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2024
    Très bon film intimiste sur la force des sentiments, c'est lent, c'est silencieux, une interprétation puissante sur ce que l'on ne peut exprimer et qui fait souffrir, que seul soi même ressent et qui anéanti tout autour de soi
    Eleni
    Eleni

    13 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2024
    Belle description sensible de ce sentiment qui plane plus qu'il ne percute, aux effets diffus et envahissants. La mélancolie est portée par une actrice parfaite pour incarner ce romantisme un peu froid et lancinant. Distante et présente, indifférente et émouvante, on avait déjà pu l'apprécier dans "Aristocrats". L'ambiguïté qu'elle porte, dans une grande retenue, permet de pénétrer la complexité des sentiments, mais aussi les contrastes de la société nippone.
    La réalisation est très sobre. Peu de dialogues, peu de musique, pas d'explications ni démonstrations. Il faut prendre son temps pour déguster ce film court et dense à la fois.
    selenie
    selenie

    6 202 abonnés 6 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2024
    Il est d'abord question d'adultère, ce qui impose un minimum de désir et d'attirance. Il est ensuite question de remise en question, de culpabilité aussi, d'état d'âme ce qui implique introspection et de l'émotion. Le pire est que le réalisateur fait un choix de mise en scène qui accentue la distance et donc cette barrière invisible qui nous éloigne des personnages. Ainsi il filme jamais en gros plan, jamais on ne perçoit réellement les visages exception faite de quelques plans sur le personnage principal féminin. On ne perçoit jamais de passion entre les amants, aucun désir ou étincelle pour croire une quelconque folie érotique, tout nous ramène à une histoire platonique. Tout semble un peu endormi, à l'image de la routine et la monotonie au sein du couple qui se meurt. On comprend la symbolique mais un peu plus de chair aurait donné de la "texture" et un peu de grain (de folie) à une histoire touchante et délicate mais aussi un peu trop lancinante et maussade.
    Site : Selenie.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2024
    Malheureuse dans son couple, Watako a un amant. Elle réussit à ménager avec lui quelques parenthèses privilégiées jusqu’à sa mort brutale quasiment sous ses yeux. Le chagrin de Watako est d’autant plus poignant qu’elle est dans l’obligation de l’étouffer.

    Le jeune réalisateur Takuya Katô utilise le triangle amoureux mari-femme-amant d’une façon étonnante. Ce triangle a été usé jusqu’à la trame au cinéma ou au théâtre, sous le mode du drame ("Jules et Jim"), de la comédie ("Vicky Cristina Barcelona") voire du polar ("Liaison fatale"). Il en donne une image, à ma connaissance, jamais vue en faisant disparaître l’amant et en interdisant à la femme d’en porter le deuil, sauf à révéler son adultère.

    Ce deuil confisqué est le sujet du film. Un sujet d’autant plus intéressant qu’il est inédit. Il plonge son héroïne dans un état qu’on pensait démodé : la mélancolie. Se combinent ainsi deux exotismes : celui du lieu, le Japon, où le film est tourné et celui d’une époque révolue à laquelle on associe spontanément la mélancolie : les années trente et les personnages désespérés des romans de Drieu la Rochelle.

    Ainsi présenté, le programme est alléchant. Hélas le résultat déçoit ces espérances excessives. "La Mélancolie" est un film minimaliste et qui se revendique tel, jusqu’à son refus obstiné jusqu’au tout dernier plan de tout accompagnement musical. Le silence dans lequel il nous plonge est déroutant. Le cinéma contemporain ne nous y avait pas habitués.
    islander29
    islander29

    855 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2024
    un petit film intimiste, très doux, sur la vie monotone d’un couple, peu de personnages, peu de plans séquences, sauf le dernier, peu d’action, peu de musique, le moins que l’on puisse dire c’est que la sobriété domine, (on peu penser de loin à Bergman)… c’est donc plus que doux, cela manque à mon avis de caractère, la culture japonaise semble si lisse dans ce film...Heureusement, cela ne dure que 80 minutes…..Je n’ai pas vraiment voyagé….Je ne conseille pas si vous ne parlez pas japonais ( c’est à la mode)
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2024
    Watako est mariée, mais elle a un amant…Sourires, escapades amoureuses, ces deux-là cultivent une discrétion toute nipponne…et puis à la sortie d’une escapade dans un « clamping » , camping de luxe en vogue au Japon, Kimura, son amant, est renversé par une voiture et meurt presque sous ses yeux, sans qu’elle-même fasse quelque chose…renonce à appeler les secours, laissant ce soin aux autres passants…De ce rien, tout découle, condamnée au secret, seule même en présence des autres, Watako tente de maintenir le passé à distance…filmé en mille nuances de gris, dans une ambiance ouatée, projeté en format carré, avec une absence presque totale de musique, ce second long-métrage minimaliste du jeune réalisateur Takuya Katô dit la désagrégation des liens, le poison du souvenir et l’invincible chagrin…Face au deuil et à l’immobilisme, Watako doit agir…Au cœur de l’obscurité, elle secoue les voiles de sa tristesse…C’est finalement d’un inconnu, lui-même coupable et victime de son silence, qui percevra ce que Watako traverse, l’amenant à affronter ses vérités intérieures pour ne plus agir au détriments des autres ni d’elle-même « Tout bonheur en ce monde vient de l’ouverture aux autres ; toute souffrance vient de l’enfermement en soi-même » C’est filmé avec une infinie délicatesse, et réalisé avec une élégance sophistiquée, au risque de la froideur…Cette froideur peut rebuter le spectateur… Dommage qu'à force de tout mettre à distance, cette mélancolie finisse par manquer cruellement d'émotion. Il faut avoir conscience des codes japonais et du degré de retenue émotionnelle de la société nippone pour appréhender ce mélo extrêmement sensible et pudique,
    Corinne76100
    Corinne76100

    43 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2024
    Film trop en retenue qui n'incite pas à appréhender le personnage principal et ses interrogations personnelles. La mise en scène est très soignée.
    capirex
    capirex

    91 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2024
    Très intéressant film de Takuya Katô qu'il a magnifiquement écrit à travers ce portrait bouleversant de Femme qui est un modèle de pudeur et de rectitude ce qui est très certainement dû à la Culture Japonaise qui est très différente de nous autres Européens ! Ici pas de cris où si peu tout étant dans la retenu !
    La comédienne Mugi Kadowaki interprète formidablement ce rôle !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    ​
             Il y a eu Kurozawa, il y a eu Ozu. Les jeunes japonais actuels semblent suivre beaucoup plus la ligne Ozu que la ligne Kurozawa. Hélas! n'est pas Mizoguchi qui veut, car le premier (ou plutôt second) film de Takuya Katô est un insupportable pensum -utile en tant que somnifère, peut être? En tous cas, il nous laisse à penser que la vie sentimentale des Japonais est des plus lugubre...
           Watako (Mugi Kadowaki) a épousé Fuminori (Kentaro Tamura), lui même divorcé et père d'un petit garçon. La belle-mère est envahissante. Le couple n'est pas situé socialement, mais ils ont un bel appartement, et Watako qui ne travaille pas conduit une grosse voiture. Ils font donc partie des heureux de ce monde. Ils ont été de joyeux amants... spoiler: mais maintenant leur couple ne tient que par des rustines.
    On a l'impression qu'ils n'ont rien à se dire...
         Et Watako a un amant, Kimura (Shôta Sometani), lui même marié. On se demande bien pourquoi avoir choisi cet acteur qui est censé avoir, dans les trente-cinq ans, et qui a une tête d'ado..... Est ce voulu? Avec son amant, elle se sent si libre, libre comme lorsqu'elle était jeune, lorsqu'elle était amoureuse de Fuminori.   spoiler: En revenant d'un WE en "glamping" (dormir sous les étoiles, quelle différence avec l'appartement conjugal, cocon certes, mais cocon quand même.... ) Kimura se fait écraser sous ses yeux... elle appelle les secours mais raccroche. Quelqu'un d'autre le fera. Elle s'en va.

         Et quand le lendemain sa grande amie Eri (Haru Kuroki) lui apprend sa mort, elle ne réagit pas plus, mais son comportement semble de plus en plus erratique, elle ne rentre pas chez elle mais oublie d'en prévenir Fuminori, etc...
         Et je me demande ce que le cinéaste a voulu dire: montrer une civilisation où le code de bonne conduite étouffe toute expression personnelle? Où la réserve, la dissimulation des sentiments conduit à des situations de blocage psychologique et social terrifiantes? J'imagine que c'était son but: la dénonciation d'un code social. Mais c'est raté!! Parce que c'est trop lent, trop plat. Ce qui en reste? C'est la beauté de Mugi Kadowaki, ce visage fermé, inexpressif? Lourd de choses tues...  Mais voilà: il y a dans son comportement quelque chose de trop égoïste, de trop enfant gâtée pour que l'on arrive vraiment à s'attacher à elle...

    ​
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 804 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2024
    Il y a beaucoup de froideur dans "La mélancolie" et quelques spectateurs pourraient s'y sentir mal à l'aise. Pourtant, pour son premier long métrage, Takuya Kato est parvenu à réaliser un film tout en nuances qui, sous couvert de montrer les sentiments d'une jeune épouse perturbée par la mort brutale de son amant, aborde en fait la difficulté pour les Japonais à exprimer leurs sentiments dans une société régie par des codes sociaux brutaux.
    C'est un film lent, peu loquace. La caméra se pose sur les visages afin de saisir les émotions et ce qui ne peut être dit. Mais cela crée une atmosphère totalement adaptée au sujet. Intéressant.
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Au Japon, une jeune femme mariée, trompée et infidèle perd son amant de façon accidentelle à l'occasion d'un rendez-vous amoureux.

    Le problème de " la mélancolie" repose sur un scénario presque vide une fois le sujet posé.

    C'est sans doute pourquoi le procédé qui consiste à donner peu à peu de vagues éléments de l'histoire ne fonctionne pas, ici, à l'écran.

    Les scènes sont pour la plupart animées de dialogues trop superficiels qui ne parviennent pas à traduire les sentiments et le monde intérieur du personnage principal.

    Au premier regard le scénario semble être essentiellement une réflexion sur un deuil impossible. Il est aussi ( c'est mon hypothèse) une interrogation sur l'adultère

    Une des dernières scènes ( elle n'est pas placée, selon moi, à cet endroit par hasard) entre l'épouse et le mari, en est le témoin et éclaire le propos.

    L'adultère et l'enchaînement dramatique qu'il produit ( le deuil impossible) ne sont finalement que les révélateurs de l'échec de ce couple.

    Malheureusement, " la mélancolie" ne se montre pas ( selon moi) à la hauteur du sujet qu'il se propose de traiter.

    Il reste la direction artistique, soignée, mais au final ( de mon point de vue) malgré un thème intéressant, le compte n' y est pas. Décevant.
    Regine C.C
    Regine C.C

    35 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2024
    Que faire quand on est marié et que subitement on a le sentiment d'avoir rencontré son âme soeur? Les escapades du weekend et les arrangements du "jeudi" rendent la vie maritale de façade supportable, en tout cas pour la jeune femme. Mais tout va s'écrouler quand, confrontée aux réalités quotidiennes, le deuil et la culpabilité vont s'inviter dans sa vie....
    Le film est donc un long cheminement tourmenté vers une fin qui paraît inévitable.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2024
    Un film qui colle au plus près des complexités de la société japonais où les mariages sont souvent malheureux et a fortiori les femmes contraintes dans tous les sens par cette société, certes pleine de délicatesse mais incroyablement écrasée par ses rituels et tradition.
    Le rythme est certes lent et le propos proche d'un Haiku mais perso c'est ce que j'aime dans les films japonais.
    Pas beaucoup de rebondissements donc et une approche introvertie du deuil.
    Vous serez prévenus
    Jipéhel
    Jipéhel

    57 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Watashitachi ha Otona

    Sans aller jusqu’à conserver le titre original en japonais, et lui préférer sa traduction, Nous sommes des adultes, pourquoi le distributeur français – Art House, pour ne pas le nommer -, a-t-il affublé le drame de Takuya Katô d’un titre aussi banal ? Cela dit, ça n’a qu’une importance relative vu que ces 84 minutes – qui semblent n’en jamais finir -, ne valent pas tripette. Après la perte brutale de son amant, Watako retourne discrètement à sa vie conjugale, sans parler à personne de cet accident. Lorsque les sentiments qu’elle pensait avoir enfouis refont surface, elle comprend que sa vie ne pourra plus être comme avant et décide de se confronter un à un à tous ses problèmes. Un sommet de l’ennui distingué.
    Le résumé du scénario de La mélancolie raconte une histoire plus banale que banale, qui pourrait se dérouler à peu près partout sur la planète et qui revêt donc une universalité indiscutable, à défaut d’originalité : il faut savoir que, jusqu’au bout, et jusqu’aux quelques dernières scènes contenant un tout petit peu de tension, La mélancolie est un film qui fuira comme la peste toute originalité. Une véritable grâce : format de l’image, sûreté du cadre, juste distance par rapport aux personnages, absence totale de musique, durée parfaite des plans, direction d’acteurs précise… tout est ici proche de la perfection, et peut être la source d’un réel plaisir pour les cinéphiles. Mais franchement ça ne suffit pas, car j’ai connu des soirées diapos plus palpitantes. Le problème est ailleurs, et ne réside même pas dans l’aspect convenu de ce qui nous est raconté ici. Non, le problème est dans le choix d’enfermer totalement les péripéties, finalement nombreuses pour une heure et vingt-quatre minutes de film, dans le cadre rigide des convenances strictes de la société japonaise, qui veulent que tout le monde soit poli, respectueux, garde son calme, etc. Ce qui tue dans l’œuf toute émotion, hormis bien sûr l’étonnement que ressent le spectateur occidental – même familier du formidable cinéma nippon – devant plusieurs scènes hallucinantes à force d’être anesthésiées par ces convenances, qui frôlent à de nombreuses reprises l’absurde. Le choix de centrer le film sur un personnage féminin fondamentalement peu engageant de par son apathie permanente, aggrave encore le quasi-ridicule de certains passages du film, en particulier autour du « glamping amoureux » ou, pire encore, de l’accident fatal. A moins d’avoir un amour démesuré pour le néant – même nippon -, voilà un film à éviter de toute urgence.
    On n’arrive pas à savoir si Mugi Kadowaki est une formidable actrice qui réussit à ne rien faire et ne rien exprimer du tout, ou au contraire un boulet ! Elle est pourtant a priori très bien entouré par les excellents Kanji Furutachi - Harmonium, Hospitalité -, Shôta Sometani - First Love - et Haru Kuroki - La Maison au toit rouge, Dans un jardin qu’on dirait éternel. Le pire, c’est que parlant de son casting, le cinéaste confie : Le choix s’est fait sur leur jeu et leur capacité à s’épanouir à l’intérieur de mon film. Eh bien tout ce petit monde ne joue jamais et ne s’épanouit à aucun moment ! Quant aux cadrages qui évitent soigneusement les gros plans, Katô nous dit : J’ai fait en sorte de maintenir une certaine distance afin que le spectateur ait la place de se poser des questions… C’est vrai, la question qui m’est venue très vite à l’esprit c’est « qu’est-ce je fous là ? »
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