KILL : 11/20
Quand un commando voit sa douce et tendre prise au piège dans un train par une bande de sales types, ça enchaîne les KILLS !
Les Indiens sont bien connus pour proposer des films de baston 100 % action bien bourrins.
Dans la lignée d'un Monkey Man, ce KILL ne fait pas dans la dentelle en matière de bagarre.
Pour autant, le scénario tient sur deux lignes et le casting n’est pas mémorable.
On a plus l’impression de voir un fan made qu’un vrai film avec de vrais acteurs expérimentés. Un bon gros nanar en somme.
La VF, n’en parlons pas, une plaie. Pour le peu de dialogues qui composent le film, allez le voir en VO.
Mais le film donne ce qu’il promet : du KILL !
Ça se bastonne du début à la fin sans aucun temps mort.
Une première partie de film avec des combats « gentillets », puis une deuxième où c’est le festival des exécutions morbides à la Mortal Kombat. On passe sur quelque chose de beaucoup plus gore et brutal qui enchaîne les FATALITY dans une ultra-violence exacerbée.
Au début, c’est cool, c’est impressionnant, puis l’aspect « mec immortel » m’a un peu déconnecté du film.
Le gars, sans rire, doit se prendre une bonne vingtaine de coups de poignard, de hachette, de barre de fer, de coups de poing, de pieds, et étrangement, il est toujours debout avec un léger filet de bave. Chapeau. T’es un warrior !
J’aurais aimé des plans beaucoup plus éloquents pour mettre en avant la fureur de ce commando indestructible, à la manière d’un vrai prédateur chassant ses proies. Il y avait moyen de jouer sur les lumières et l’ambiance sombre des allées du train, mais c’est très peu exploité. Quitte à jouer la carte du mec invincible, autant y aller à fond.
Cette overdose d’action dans un endroit super restreint (un train donc) devient très vite répétitive, avec dix fois les mêmes chorégraphies qui finissent par lasser.
En bref, un film « cerveau déconnecté » à regarder sans en attendre quoi que ce soit, mais qui ravira les fans de combats intenses et ultra-gore à prendre à la légère.
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